La compagnie rivale de la Hammer, producteurs de plusieurs anthologies de renom ou de Doctor Who ! Une suggestion de Blame.

Mise à jour le 20 février 2007

ASYLUM - Roy Ward Baker avec Britt Ekland, Peter Cushing, Herbert Lom, scénario Robert Block, 1972, Angleterre

Un jeune psychiatre qui répond à une offre de poste dans un asile psychiatrique se voit offrir une épreuve très spéciale pour avoir l'emploi: découvrir parmi quatre patients qui est le directeur de l'asile qui est devenu patient il y a peu de temps.

Film à sketches de la compagnie Amicus, Asylum offre une bonne dose d'horreur sous la plume de Robert Bloch. Le sketch avec Barry Morse et Peter Cushing en père qui commande un costume spécial pour son fils est mémorable, de même que le dernier avec Herbert Lom qui crée de petits golems. Charlotte Rampling interprète une femme perturbée par une copine qui n'existe peut-être pas. Robert Powell joue le jeune psychiatre qui aura bien de la difficulté à s'y retrouver et pour une fois, on ne voit pas venir la solution à l'avance. Un bon moment. Mario Giguère

AT THE EARTH'S CORE - Kevyn Connor avec Peter Cushing, Doug McLure et Caroline Munro, 1976, , Angleterre, 90m

Le professeur Perry ( Cushing ) et son assistant Innes ( McLure ) inaugurent la taupe, un appareil capable de voyager dans la terre. Mais leur voyage qui devait leur faire traverser une colline les amènent au centre de la Terre, à Pellucidar, ou ils affronteront les Mahars, les Bal-Sagoth et autres monstres inconnus du centre de la terre ! Heureusement, il y a quelques avantages, comme la jolie princesse Dia ( Munro ) qui les accompagne comme prisonniers et futur repas des Mahars.

Produit par Rosenberg et Subotsky, le duo de la firme Amicus, l'adaptation du roman d'Edgar Rice Burroughs était déjà à sa sorte un des derniers vestiges de l'industrie du film d'aventure familial, voué à bien des misères dans les cyniques années 70. Si la réalisation s'en tire très bien, elle souffre d'un budget réduit qui apporte un flot de monstres aux allures grotesques. Cushing cabotine à souhait, mais le rôle principal est somme toute bien défendu par McLure, un peu gras du bide, mais dans le ton. Le montage est rapide et la bande son ajoute énormément à l'atmosphère. J'ai toujours un faible pour Caroline Munro, aux dialogues minces, mais à la présence inoubliable. Un bon petit film d'aventure classique. Mario Giguère

  The BEAST MUST DIE aka LE MYSTÈRE DE LA BÊTE HUMAINE - Paul Annett avec Peter Cushing, Calvin Lockhart, Marlene Clark, Michael Gambon, Charles Gray, Anton Diffring, 1973,  Grande-Bretagne, 1h37

Tom Newcliffe, riche excentrique, invite un groupe de personnes à séjourner dans sa demeure, entièrement équipée (parc comme intérieurs) d'un système de surveillance très perfectionné. Chaque invité est lié à une mort suspecte et Newcliffe est persuadé que l'un d'eux est un loup-garou. La pleine lune approchant, il est certain de le voir se dévoiler, lui offrant l'occasion d'accrocher un ultime trophée de chasse à sa collection...

Produit par la compagnie Amicus, ce film se présente comme un Cluedo. Avant le commencement, le spectateur est en effet prévenu : il va être question de découvrir, d'après les indices fournis à l'écran, lequel des protagonistes est le loup-garou. Peu avant le dénouement, l'action s'interrompra trente secondes pour que chacun ait le temps de dire de qui il s'agit.

Cette règle du jeu n'est pas la seule originalité de ce film. Le mythe du lycanthrope se retrouve en effet mixé avec de nombreux éléments très disparates parmi lesquelles la blaxploitation (Newcliffe est noir et l'excellente bande-son ne déparerait pas dans un film de Jack Hill ou de Gordon Parks) et le "whodunit" à la Agatha Christie. On suit avec intérêt les péripéties de ces richards, pris au piège de la grande maison isolée. En revanche, les "indices", annoncés dans le "carton" d'ouverture, ne sont pas nombreux. C'est davantage par déduction qu'il est possible de découvrir qui est le loup-garou. La mise en scène emprunte ça et là au cinéma d'action (voir la séquence d'ouverture qui rejoue les CHASSES DU COMTE ZAROFF) mais ne tire pas grand parti de ses jolis décors. Sympathique sinon génial ! Stelvio

Le CLUB DES MONSTRES aka The Monster Club - Roy Ward Bake avec Vincent Price, Donald Pleasance et John Carradine, 1980, Angleterre

Le club des monstres est un film à sketches composé de trois petites histoires autour d'un thème principal. Pour ce dernier, il s'agit d'un écrivain fantastique (Carradine) qui se fait aborder un soir par un vampire (Price) très poli qui l'invite à passer la soirée dans un club privé... ou l'on ne retrouve que des vampires, loups-garous, goules et autres monstres de tout poils... L'orchestre enchaîne diverses chansons (dont celle du club "Welcome to the Monster Club") en rapport avec le vampirisme surtout. Price fait un petit cours à Carradine sur l'arbre généalogique des monstres... (pas facile à suivre). Et il lui raconte 3 petites histoires en rapport avec cet arbre...

1) Il s'agit de l'histoire d'un monstre, croisement entre différentes races de monstres (je n'ai pas retenu le nom...) dont le sifflement tue en faisant brûler les chairs... Ce dernier apparaît comme un homme riche et solitaire mais terriblement timide... Il tombera amoureux d'une jeune femme venue suite à une annonce parue pour l'aider à faire un inventaire de ses antiquités... Il fera tout pour essayer de la séduire... Mais la garce n'est pas là pour ses beaux yeux, tout ce qu'elle veut, c'est voler sa fortune... 

2) Dans notre charmant petit club, un producteur de film vampire fait son entrée en tant que membre d'honneur et présente un extrait de son prochain film... son enfance... On le retrouve âgé de 7 ans, mère normale mais père... travailleur nocturne. Ils vivent dans une grande maison, le petit ne peut emmener personne à la maison et le père dort toute la journée et sort toute la nuit... On comprendra vite que ce dernier n'est autre qu'un vampire. Le gamin se fera embobiner par un trio de prêtres-flics "de choc" avec à sa tête Donald Pleasance qui traquent ce vampire depuis longtemps.

3) Un réalisateur de film part à l'aventure à travers l'Angleterre à la recherche d'un village un peu désert et lugubre pour son prochain film. Il en trouvera un égaré dans la brume... Et sera forcé de rester à l'auberge (voiture sabotée), poussé à l'intérieur par les villageois ressemblant à une horde de zombies à la Romero... Le village est en fait peuplé de goule dévoreuse de cadavres. Il fera la rencontre de Louna qui est la fille d'une goule et d'une humaine... Ils devront tout faire pour s'échapper du village avant l'arrivée des "Aînés".

Retour au club ou Price fait entrer Carradine dans le cercle des membres du club en vantant les qualités de destruction et de mort de la race humaine qui devrait être considéré comme la race la plus monstrueuse de toutes...

Voilà... Il ne faut pas s'attendre à un film d'horreur, c'est une comédie fantastique sans la moindre goutte de sang. Au contraire... les vampires sont perçus en bons pères de famille soucieux de leur progéniture...  Mais le film reste néanmoins sympathique. Une bande son sympa (la musique du premier sketch est composée par John Williams il me semble), une mise en scène agréable, et 3 acteurs bien connus des films fantastiques des années 60-70-80. Dragonvolfied

DALEKMANIA, documentaire de Kevin Davies, 1995, Angleterre

En 1965, Milton Subotsky produit une adaptation du serial Dr Who and the Daleks pour le grand écran. Au moment de sa sortie les Daleks sont à la télévision dans un serial légendaire de douze épisodes et la folie DALEK s'empare de toutes le cours d'écoles en Angleterre. Le documentaire retrace la réalisation des deux films produits, le deuxième, DALEK INVASION EARTH 2150 A.D., au budget plus considérable, ne rapportant pas autant de revenus. Témoignage d'acteurs, de collectionneurs, bande annonce originale et bande annonce américaine, française et italienne, extraits d'un métrage amateur, entrevue avec TERRY NATION, le créateur des robots qui ont fasciné des générations. J’aurais espéré quelques mots sur le succès de ces mutants au cours des décennies qui ont suivi, mais le documentaire est très centré sur les deux films. 57 minutes bien tassées. Mario Giguère

Les DALEKS ENVAHISSENT LA TERRE aka DALEKS: INVASION EARTH 2150 A.D. - Gordon Flemyng - 1966, Angleterre

Le Dr Who (Peter Cushing) reçoit la visite inattendue d'un policier au sein de sa cabine téléphonique à voyager dans l'espace et le temps. Fidèlement accompagné de sa petite fille et de sa nièce, Dr Who et le visiteur inattendu atterrissent en l'an 2150.

Londres a été dévasté par des météorites projetés sur la planète Terre par les vilains Daleks, extraterrestres au look de poubelles à roulettes, pourtant anéantis dans le film précédent: DR WHO AND THE DALEKS réalisé l'année précédente. Mais la machine du Dr Who permettant de traverser les failles de l'espace et du temps, il était logique de recroiser le chemin des Daleks. Ceux-ci exploitent les humains dans une mine, une mine qui mène au noyau terrestre. L'accès au nouveau permettra par la suite aux Daleks d'utiliser son énergie polarisatrice afin de piloter la planète à travers la galaxie, de l'amener auprès de la leur puis de la coloniser. Mais avant ça, les Daleks doivent faire face à la résistance, un petit groupe d'hommes décidés à ne pas se laisser faire, groupe auquel se joindra le bon Dr Who. Les hommes capturés sont par la suite, soit emmenés à la mine, soit robotisés, transformés en être totalement déshumanisé au service de l'envahisseur.

Voila les grandes lignes d'une histoire ahurissante mais ô combien plaisante, qui n'hésite pas à lorgner quelques 25 ans en arrière en critiquant le totalitarisme (voir les hommes robotisés en uniforme luisant noir, un look très SS). Le kitsch se mêle aux effets grandes classes, et le tout est rondement mené par une mise en scène très pro et très classique. Peter Cushing est comme d'habitude impeccable. Un divertissement de SF familial comme on n'en fait plus de nos jours, car dès qu'un film devient familial aujourd'hui, on tombe dans une mièvrerie des plus détestable. Ce qui n'arrive pas avec le Dr Who, heureusement. Kerozene

The HOUSE THAT DRIPPED BLOOD aka LA MAISON QUI TUE - Peter Duffel, avec Cushing et Ingrid Pitt, 1970, Angleterre

Une bonne compilation de la compagnie Amicus, à part le premier segment, un peu faible. Écrits par Robert Bloch, l'histoire avec Christopher Lee est bien menée, avec une jeune actrice naturelle qui joue les jeunes sorcières avec délice. La finale, comico-horrifique, est vraiment drôle avec un Doctor Who: Jon Pertwee et la Scream Queen Ingrid Pitt qui cabotinent avec un plaisir évident... ! Mario Giguère

The LAND THAT TIME FORGOT aka Le Sixième Continent aka Un Mundo Olvidado - Kevin Connor avec Doug McClure, John McEnery, Susan Penhaligon, Keith Barron, Anthony Ainley, Godfrey James, Bobby Parr, 1974, Royaume Uni, 90m

Pendant la première guerre mondiale en 1916, un sous-marin allemand parvient à couler un navire britannique voyageant sur l'océan Atlantique. Grâce à l'esprit d'initiative d'un rescapé nommé Bowen Tyler, lui et les naufragés réussissent avec audace à prendre le contrôle du sous-marin. Tyler donne l'ordre à l'équipage de diriger le submersible vers l'Angleterre mais un officier casse la boussole. Le sous-marin dérive donc pour se retrouver dans les régions de l'Antarctique. Ayant trouvé une île de glace inconnue et la présence d'eau chaude à proximité, l'équipage découvre également une ouverture dans la glace. Afin de comprendre ce mystère, Tyler fait pénétrer le sous-marin dans l'ouverture pour le faire aboutir dans un monde fantastique habité par des hommes et des animaux préhistoriques. Tout le monde à bord du sous-marin comprend alors avoir découvert Caprona, un monde perdu considéré comme légendaire, mais pourtant bien réel. Tyler et quelques hommes explorent les environs tandis que le capitaine du sous-marin fait construire un mini-camp pour rassembler du combustible et des vivres afin de repartir. Après plusieurs aventures, une des naufragés, Lisa, est capturée par une tribu d'hommes préhistoriques et tandis que Tyler essaie de la sauver de leurs griffes, un volcan entre en éruption. Tyler et Lisa essaient alors de regagner le sous-marin alors que les marins allemands et le reste des naufragés tentent justement de quitter Caprona.

L'auteur de Tarzan, Edgar Rice Burroughs, a également écrit d'autres romans d'aventures fantastiques populaires. L'un d'entre eux se retrouve ici adapté par la compagnie anglaise AMICUS, bien connu pour être la concurrente de la HAMMER dans la production de films fantastiques. La mise en scène a été confiée à un jeune réalisateur, qui n'en était qu'à son deuxième film, mais qui fait déjà montre d'un bel enthousiasme. L'approche du film est à la fois sérieuse et fantaisiste, mais ne manque pas d'imagination. Après un début où l'on prend bien le temps de présenter les personnages et de bien exposer la situation de base, l'intrigue démarre vraiment dès qu'on arrive dans le monde perdu, qui est présenté avec beaucoup de couleurs attrayantes. Les trucages d'animaux préhistoriques ne sont pas d'une efficacité à toute épreuve car les transparences et l'emploi des miniatures sont souvent visibles et même drôles, mais ils sont conçus avec beaucoup de débrouillardise et utilisés intelligemment. L'ensemble attire l'attention du spectateur par le souffle d'aventure qui anime les diverses séquences et le suspense qui découle des touches insolites apportées par le cadre fantastique du récit. De plus, les auteurs ont eu l'idée de situer leur histoire dans le passé plutôt qu'au présent, ce qui confère un charme suranné au film. Des interprètes, alors peu connus à l'exception de la vedette, rendent avec conviction le courage qui habite leurs personnages. Un divertissement qui se veut un très bon festin si l'on veut faire ripaille. Mathieu Lemée

The PEOPLE THAT TIME FORGOT aka Le Continent oublié - Kevin Connor avec Patrick Wayne, Sarah Douglas, Thorley Walters, Dana Gillepsie, Doug McClure, Shane Rimmer, Tony Britton, John Hallam, David Prowse, 1977, Royaume Uni, 90m

Suite à un message dans une bouteille qui a été trouvée en mer, le major McBride a organisé une expédition pour aller au monde perdu de Caprona caché dans les glaces de l'Antarctique. En effet, le message a été écrit par Bowen Tyler, qui se trouve être un vieil ami de McBride, et celui-ci tient à le retrouver. Venus en bateau, McBride et trois camarades franchissent en hydravion la chaîne de montagne protégeant Caprona des solitudes glacées. Harcelé par un ptérodactyle, l'hydravion doit se poser en catastrophe sur un sol dur, ce qui l'endommage. Pendant que le pilote reste avec l'hydravion pour le réparer, McBride, accompagné par lady Cunningham et le docteur Norfolk, part à la recherche de Tyler. Des animaux préhistoriques leur causent quelques ennuis et McBride en vient à sauver la vie d'une femme primitive, Ajor. En reconnaissance, elle accepte de guider McBride et ses amis dans ces contrées dangereuses. Une tribu appelée les Na-Gas les capturent et les emmènent dans leur repaire situé sous la montagne à proximité d'un volcan. C'est là que McBride retrouve Tyler prisonnier lui aussi. Tous ensemble, ils essaient d'échapper à l'emprise des Na-Gas et tentent de regagner l'hydravion alors que le volcan entre en éruption et risque de détruire Caprona.

Trois ans après "THE LAND THAT TIME FORGOT", Kevin Connor, devenu le spécialiste des films portant sur les mondes perdus pendant les années 70, a réalisé une suite, toujours inspiré de l'oeuvre de l'auteur de Tarzan, Edgar Rice Burroughs. C'est avec un sacré plaisir que l'on retrouve cet atmosphère d'aventures à caractère fantastique. Les périls se succèdent avec abondance dans une ambiance fraîche et toujours aussi colorée que le film précédent. On a même parfois l'impression de regarder un "serial" des années 30-40 avec de multiples épisodes. Les trucages demeurent approximatifs avec ses miniatures et ses transparences visibles à l'oeil exercé, mais ils sont présentés avec beaucoup de candeur grâce à un montage inventif et des prises de vues qui les utilisent à bon escient. L'intrigue est des plus simples mais elle contient tellement de moments animés qu'on a qu'à se laisser prendre au jeu. Contrairement au premier film, qui avait un ton sérieux par moments, les auteurs ont inséré plus d'humour dans le scénario pour bien souligner la fantaisie du récit. C'est du travail bien fait qui témoigne de l'assurance et de l'esprit de débrouillardise du metteur en scène et de son équipe technique pour le genre. À se procurer sans plus attendre en DVD programme double avec le premier épisode. Les fans apprécieront, surtout ceux qui préfèrent les oeuvrettes de qualité de ce style-là plutôt que les grosses productions prétentieuses. Le fils de John Wayne, Patrick, s'en sort assez bien, même s'il n'a pas le talent de son père. Soulignons la présence de David Prowse, plus connu pour avoir incarné le fameux Darth Vader dans "STAR WARS". Mathieu Lemée

The SKULL - Freddie Francis avec Peter Cushing, Christopher Lee, Patrick Wymark, 1965

Avant le navet DRACULA HAS RISEN FROM THE GRAVE, Mr. Francis ne nous offre pas un simple navet, mais un navet indigeste. Une pure merde!

Peter Cushing, un collectionneur fasciné par les sciences occultes, achète le crâne de nul autre que... le Marquis de Sade!!! Réputé comme étant un sadique, un pervers, un sataniste, bref, le Diable en personne selon Patrick Wymark qui s'amuse à faire peur à cushing. Et non seulement c'est le crâne du "démon" mais il est hanté!!!!!  C'est alors que l'on assiste aux hallucinations de M. Cushing, à des manifestations d'outre-tombe, à des meurtres inexpliqués, et... et... et... et à un crâne qui vole. Non mais...  pour qui ils nous prennent.

Mesdames et messieurs nous ne sommes plus en 1958, alors les crânes volant ça ne fait plus peur depuis longtemps et ça manque totalement de crédibilité. Efficace dans SCREAMING SKULL mais malheureusement pas ici. Christopher Lee est complètement amorphe (comme d'habitude) et Peter Cushing s'en tire du mieux qu'il peut. Que dire de plus? C'est mauvais, mal écrit et mal réalisé.

Après un début prometteur dans un cimetière brumeux, le film s'enlise avec détresse dans les bas-fonds de la nullité avec Freddie Francis à son cou, incapable de se sauver lui-même.

À fuir!!!! Mathieu PRUDENT

Au XIXe siècle, un phrénologiste a dérobé le crâne du Marquis de Sade pour savoir s'il était possédé par le Mal. Il meurt ainsi que sa fiancée. De retour à notre époque, un petit trafiquant essaie de vendre le fameux crâne à un démonologiste. Celui-ci est tenté, mais un ami collectionneur lui enjoint de ne pas l'acheter. De plus en plus intrigué, le démonologiste se décide finalement à l'acheter. La possession du crâne du Marquis de Sade aura cependant pour lui des conséquences maléfiques.

Délaissant la compagnie Hammer, le tandem Cushing-Lee s'est joint à sa rivale, Amicus, pour ce nouveau film d'horreur. Le réalisateur, Freddie Francis a su créer une atmosphère glauque dès les premières images; brouillards, nuits londoniennes, décors gothiques, parfois surréalistes donnent le ton à une ambiance continuelle de cauchemar. Il faut dire que déjà le nom du Marquis de Sade éveille à l'avance chez le spectateur une curiosité et un malaise que le film entretient tout le long de la projection. Sans effets appuyés, le cadrage prend des angles insolites et entretient une certaine abstraction grâce à un jeu d'éclairage et de couleurs bien choisis. Cushing et Lee sont égaux à eux-mêmes dans des rôles plus différents qu'à l'accoutumé et le reste de la distribution, composée d'habituels seconds couteaux britanniques, est solide. Mathieu Lemée

TALES FROM THE CRYPT - Freddie Francis, 1972, Angleterre

Sûrement l'un des films d'horreur a contes parmi les plus connus, mettant en vedette Joan Collin, Patrick Magee et Peter Cushing. La première histoire est celle d'une femme qui, la veille de Noël, décide d'en finir avec son mari pour toucher son héritage avant le temps. La seconde, la plus plate, est celle d'un homme qui, après avoir commis l'acte d’adultère, part avec son amante, fait un accident, revient à la maison pour s’apercevoir qu'il est mort depuis au moins un an. La troisième, un homme déteste un voisin qui est supposément répugnant et stupide, et sous la pression du voisinage décide d'en finir en se suicidant, pour revenir un an plus tard a la vie pour se venger de l'homme qui le haïssait de son vivant. La quatrième est basée sur l’histoire de la patte de lapin et est une des meilleures : une femme, après avoir perdu son mari, décide de faire trois voeux qui la rendront bien malheureuse. Et pour finir, la dernière et la meilleure, un nouvel administrateur d'un hospice pour aveugle décide d’instaurer de nouveaux règlements extrêmement sévères, mais connaîtra une fin tragique. Un petit film qui s’écoute très bien, mais pas meilleur que Vault of horror. Rana

THEY CAME FROM BEYOND SPACE - Freddie Francis, 1967, 85m, Angleterre

Des météorites tombent dans la campagne anglaise, mais ils sont tombés en parfaite formation, d'où l'envoi d'une équipe de scientifiques. Les météorites renferment l'essence mentale d'extraterrestres qui s'emparent de l'esprit et des corps des scientifiques et de toute la population locale. Le spécialiste de la chose, qui n'a pu se joindre à l'équipe puisque qu'il se remet d'un accident et a encore une plaque de métal sur le crâne, décide d'enquêter et découvrira la supercherie. Évidemment que sa plaque l'empêche de tomber sous le contrôle des vilains, qui construisent une fusée pour aller et revenir de la lune !

Saperlipopette ! Cette production Amicus écrite par Milton Subotsky démarre de manière classique, on croirait revoir un remake de Quatermass 2, avec un scientifique cependant très athlétique. Tout roule jusqu'à ce que l'on arrive dans la base extraterrestre et que l'on manque de budget. La fin est, pour la même raison, précipitée et de surcroît très nunuche ! Mario Giguère

Le TRAIN DES ÉPOUVANTES aka Dr TERROR’S HOUSE OF HORRORS - Freddie Francis, 1965, Angleterre

Dans un train, cinq passagers se font prédire l'avenir pas leur sixième et mystérieux compagnon de voyage... se succèdent alors à l'écran cinq histoires, traitant de sujets aussi divers que le loup-garou, les plantes tueuses, les vampires, le vaudou et une main vengeresse...

Réalisé par Freddie Francis, ce DR TERROR'S HOUSE OF HORRORS comporte une distribution de qualité : Peter Cushing, Christopher Lee, Michael Gough, Donald Sutherland. Malheureusement, les différentes histoires, basées sur des thèmes classiques, ne sont pas du même niveau. Très peu de surprises, pas vraiment de rythme, ce n'est pas un très grand crû du film à sketches. Même les fins des différentes histoires, élément-clé pour ce genre de films, ne sont pas formidables et le plus souvent prévisibles.

Un film dans la (petite) moyenne, sans plus. Abronsius

The VAULT OF HORROR aka LE CAVEAU DE LA TERREUR - Roy Ward Baker, 1973, Angleterre/États Unis

Encore un film à sketches de l'Amicus, réalisé par Roy Ward Baker. Cinq personnes se retrouvent bloquées dans un ascenseur, qui finit par les amener dans une salle où elles s'installent et où, pour faire passer le temps, elles se racontent leurs cauchemars. Les cinq histoires racontées ici sont vraiment intéressantes à suivre et pleines d'humour. On trouve, entre autres, celles-ci : Terry Thomas joue le rôle d'un homme qui vit dans l'ordre absolu et qui épouse une femme qui chamboule un peu ses parfaits rangements. L'ayant rendue dingue, son épouse le tuera et le découpera en morceaux qu’elle rangera de manière très ordonnée... Un peintre (Tom Baker), retiré sur une île, apprend qu'il a été escroqué par un critique, un vendeur et une autre personne. Il décide de se venger au moyen du vaudou : tout ce qu'il peint peut être atteint au moyen du tableau qu'il en fait. Il peint ainsi les trois portraits des trois personnes dont il veut se venger et les châtie...Il périra lui-même de manière affreuse, son auto-portrait étant détruit... Les trois autres (une histoire de vampires, une autre tournant autour d'un secret hindou et enfin celle d'un homme voulant se faire passer pour mort et dont le plan ne se déroule pas vraiment sans accroc)sont également très intéressantes et ont toutes des fins très réussies. Un bon film. Abronsius

Classique film à sketch de l'Amicus, VAULT OF HORROR fourni suffisamment de bons moments et de plaisir pour le dresser au niveau des classiques du genre, mais reste tout de même inférieur à ASYLUM. Les histoires ne sont pas franchement novatrices mais certaines réservent leurs lots de surprises. Par contre, le final du film est connu après quelques minutes de films, à condition d'être initié au genre "épouvante", ce que nous sommes tous. Kerozene

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