COFFRET TRILOGIE DU VICE CHEZ ARTUS
Ouverture des Précos pour le coffret Trilogie du Vice, trois giallos de Sergio Martino mettant en vedette Edwige Fenech...                         lire

COMMENTAIRES ET CRITIQUES

mise à jour 30 Juillet 2003


The CASE OF THE BLOODY IRIS aka LES RENDEZ-VOUS DE SATAN aka What are those strange drops of blood doing on Jennifer's body ? Giuliano Carnimeo avec Edwige Fenech et George Hilton, Italie, 1972

Jennifer ( Edwige ) et sa copine mannequin, emménagent dans un appartement laissé vacant suite à un meurtre. Les attentats se multiplient au grand dam de l'inspecteur de police, grand collectionneur de timbres. Jennifer est harcelée par son mari, leader d'une secte, qu'elle a quittée, les voisins sont tous plus étranges les uns que les autres et sa colocataire a un sens de l'humour morbide.

J'ai visionné le dvd d'Anchor Bay, offert dans le coffret GIALLO COLLECTION. Magnifiquement restauré, il n'y a que deux courts passages ou la pellicule n'est pas impeccable. Les couleurs sont vives, les scènes de nuits sont enfin plus faciles à regarder. Le scénario de Gastaldi s'apprécie encore plus à la seconde écoute, les indices sont tous là, on ne les voyait pas, et les fausses pistes nombreuses sont bien amenées. La musique de Bruno Nicolai est parfaite pour le film, si vous avez vent qu'elle sort sur cd, vous me faites signe.

En extra, la bande annonce, comme pour tous les films italiens de l'époque, je conseille de ne pas regarder la bande car tout ou presque y est dévoilé ! Et une scène de meurtre alternative. Mais ce qui compte c'est de pourvoir voir ce film, et Edwige, dans toute sa splendeur. Merci Anchor Bay. Mario Giguère

La FLIC CHEZ LES POULETS - TARANTINI - 1975

Apparemment, ce film est différent de "la flic à la police des moeurs" chroniqué dans les pages visionnements précédentes. Pourtant, l'histoire est pratiquement la même.

Une fille de concierge rêvant d'entrer dans la police se fait pistonner par le préfet, ayant foiré les tests d'inscription. La fille, c'est l'Edwige habituelle, et elle en veut la meuf! Elle est tellement zélée qu'elle ne fait que des conneries.

Gags en pagaille, et un Alvaro Vitali relativement peu présent, à part pour le running gag du film où le commissaire n'arrive jamais à faire fonctionner la sonnette ou la fontaine à eau. Dès qu'Alvaro déboule, ça marche et le commissaire passe pour un con.

Comédie burlesque avec quelques bons moments, notamment la scène de kung-fu très "Bruce Lee" entre Edwige et une bande de violeurs, et aussi le costume de prostituée lors d'une enquête, où on s'aperçoit que Fenech aurait fait une très belle blonde!

On regrettera seulement la faible présence du monstre Alvaro et le manque de scènes dénudées de la belle... Franfran

L'HOMME AUX NERFS D'ACIER - 1974

Un polar italien de seconde zone très agréable avec Edwige Fenech en girlfriend de petit truand, peu présente, mais on a droit à notre nibard syndical!

Avec aussi Jean Rocheford Lee Van Cleef et fausto tozzi. Une guerre inter-gang va mener un petit escroc minable de quartier à s'acoquiner avec son idole, un gros caïd de renommée internationale lors d'un séjour en prison.

C'est sympa comme tout ce truc... Franfran

L'INSEGNANTE VIENE A CASA aka La Prof connaît la musique - Michele Massimo Taranti, 1978, Italie

L'amante ( Edwige Fenech ) du maire d'une petite ville italienne s'installe dans un appartement près de lui. Naturellement tous les mâles de l'endroit tombent amoureux d'elle, ce qui amène une ribambelle de qui propos et de prétendants cachés dans l'armoire. Le maire réussira-t-il à la rencontrer discrètement, le jeune locataire qui a percé le mur réussira-t-il à toucher à la beauté ?

Voilà une comédie pleine d'entrain, au rythme rapide et aux gags à profusion qui se regarde avec le sourire. J'ai éclaté de rire, je l'avoue, à plus d'une fois, grâce à Alvaro Vitali, éternel pitre, un ancien de l'armée qui crie ses ordre en soupant et j'en passe. Bref, y a que la fin qui surprend, on dramatise en fin de course et ça ne plaira pas aux dames. Edwige est absolument éblouissante. Mario Giguère

QUI COUCHE AVEC MA FEMME ?, aka Who Mislaid my Wife ?, aka Cattivi Pensieri, aka Evil Thoughts, Ugo Tognazzi 1976, Italie, 1h42.

Mario (Ugo Tognazzi), un avocat italien moustachu et un peu névrosé, doit partir en voyage d'affaires à New York mais son vol est annulé à cause d'un épais brouillard planant sur Milan. Il revient donc à la maison à l'improviste et décide de partir à la chasse le lendemain matin à l'aube. En préparant son matériel, il découvrira les pieds d'un homme dissimulé dans le cagibi. Trop choqué pour chercher à connaître l'identité de "l'amant dans le placard", il fermera le cagibi à double-tour et une fois parti avec sa femme (Edwige Fenech), il fera tout pour prolonger son voyage tout en se demandant constamment qui peut bien être cet "amant".

À la fois comédie et commentaire social, cette réalisation du grand Ugo Tognazzi navigue sans vigueur dans des eaux quelque peu stagnantes, mais le rythme mou et les innombrables "rêves éveillés" du personnage principal, interprété par le réalisateur, ne parviennent pas à lui enlever un certain charme. Les dialogues étudiés évitent à l'ensemble de tomber dans le cliché, et la réalisation conventionnelle ne se met pas dans le chemin du récit. Il est intéressant de voir qu'une vulgaire comédie italienne faisait preuve, en '76, d'un pareil procédé narratif; en effet, tout le film repose sur des faux départs, des scènes improbables qui se révèlent après un certain temps être les fantasmes éveillés de Tognazzi. On remarque quelques scènes qui ont beaucoup de style, et miss Fenech est utilisée à toutes les sauces, particularité devant laquelle personne n'émettra d'objections. Il est intéressant de noter un second rôle fort cabotin réservé au bellâtre de service Luc Merenda, qui fera beaucoup sourire ceux qui le connaissent davantage sous son jour de "dur de flic". P.A. Buisson

GIOVANONA COSCIALUNGA disonorata con onore aka Mademoiselle cuisses longues - Sergio Martino, Edwige Fenech, Pippo Franco, Gigi Ballista

Un industriel aux prises avec des lois anti-pollution essaie de mettre un inspecteur dans sa poche en lui amenant une prostituée aux longues jambes ( Edwige ). Mais tout cela doit se faire discrètement, ce qui donnera lieu à une suite de quiproquos digne des meilleures comédies de boulevard.

Et pour se compliquer, ça se complique tellement que la version originale nous relègue l'histoire de pollution aux oubliettes. On se concentre à suivre le secrétaire de l'industriel, ce grand dadais de Pippo Franco, racoler Edwige qui tombera amoureuse de lui, allez savoir pourquoi, mais qui joue le jeu. La femme de l'inspecteur tombe amoureuse de l'industriel, comme l'assistante de l'inspecteur et tout ce beau monde change de cabine dans le train, inénarrable ! Mais fort agréable, et Edwige est absolument adorable. Vive Sergio ! Mario Giguère

IO & CATERINA - Alberto Sordi avec Alberto Sordi et Edwige Fenech

Enrico ( Alberto Sordi ) arrive à New York pour rencontrer le nouveau patron de la multinationale pour laquelle il travaille et a la surprise de découvrir qu'elle est une femme et qu'elle aime fumer la pipe. Enrico est de plus en plus surpris par les femmes, sa femme, sa secrétaire-maîtresse, même sa bonne à tout faire le laisseront tomber suite à une série de quiproquos. Il se commande le robot féminin à tout faire qu'il a aperçu chez son ami en Amérique: Caterina. Et comme dans bien des fables, Caterine sera plus intelligente et émotive que prévu et très jalouse de son maître. Imaginez la crise lorsqu'Enrico ramène Edwige Fenech à la maison...

Voilà une comédie italienne à saveur de conte populaire surprenant. La réalisation de Sordi est toute en mouvement, la musique omniprésente et la direction artistique recherchée. Edwige n'apparaît que tôt et pour la séquence finale, Sordi étant omniprésent, mais le couple est bien assorti. La fin surprend et touche et n'est pas conventionnelle comme on pourrait s'y attendre. Une belle réussite. Mario Giguère

QUEL GRAN PEZZO DELLA UBALDA tutta nuda & tutta calda

Un grand chevalier niais ( Pippo Franco ), de retour de guerre, ne trouve plus la clé de la ceinture de chasteté de sa jolie femme ( Karin Schubert ). Il lui prend l'idée d'essayer la femme du boulanger, la belle Ubalda ( Edwige Fenech ) qui elle aussi, O malheur, a une ceinture de chasteté. Les ruses et les subterfuges s'accumulent et nos deux coquins, car le boulanger veut se faire la femme de l'autre, sont laissés pour morts dans un trou de chiotte, merde ! D'intenses négociations s'amorcent pour partir un club d'échangistes, mais ça ne règle pas l'histoire des clés...

Une bonne petite comédie sur les ceintures de chasteté, dont j'ai manqué quelques subtilités, italien oblige, mais qui nous apporte le sourire et de belles séquences avec des actrices fort jolies. Mario Giguère

SEX WITH A SMILE aka 40 gradi all'ombra del lenzuolo - Sergio Martino, 1976, Italie

Anthologie de cinq sketches humoristiques sur le sexe. Si on reconnaît facilement la chute de certains gags, on a de belles surprises et des moments hilarants. Edwige Fenech écoute les rêves érotiques d"un Tomas Milian méconnaissable dans une histoire prévisible. Marty Feldman joue le garde du corps qui prend son titre à la lettre, bonnes pitreries de Feldman ! Suit un désopilant chauffeur et sa maîtresse qui l'aguiche rare. On a droit ensuite à la pulpeuse Barbara Bouchet qui se fait sauter pour des millions de lires, une "proposition indécente" dont le punch a souvent été repris dans les blagues grivoises. Dernier sketch avec un Aldo Maccione qui sauve une dame suicidaire, la pétillante Sydne Rome, qui a un chien très embêtant.

Tout cela reste léger, comme cinq coupes de champagne. Fort plaisant. Mario Giguère

The SEXY SCHOOLTEACHER  aka L'insegnante

La séduisante Edwige Fenech joue une enseignante privée dont le mandat s'enrichit d'une demande spéciale: allumer la flamme de l'amour hétérosexuel chez son élève particulier qui a des allures mollassonnes, selon sa mère. On sait bien que ce n'est pas le cas, comme les autres élèves de son école régulière, incluant un Alvaro Vitali en pleine forme, ils sont tous de vicieux petits cochons !

Une pléiade de bons rôles secondaires aux allures clownesques, une réalisation plus enjouée que la normale et une Edwige de toute beauté ne peuvent que donner une bonne comédie polissonne. Le dvd importé de Chine offre une belle image et la trame sonore anglaise, que du bon ! Mario Giguère

TOP SENSATION aka The Seducers - Ottavio Alessi, 1969, Italie

Sur un navire dans les îles, une mère castrante et son fils adulte qui a l'âge mental d'un jeune enfant, sa fille ( Rosalba Neri ) et son conjoint qui rêvent d'obtenir la concession de pétrole de la mère et une jeune fille invitée ( Edwige Fenech ) à dépuceler le fiston ou, à tout le moins, à l'amener dans le monde adulte. Naufragé un temps sur une île, ils essaieront de débauche la jeune femme qui habite l'île avec son idiot de mari. Séduction, libertinage, violence et débauche se suivent dans un cocktail explosif.

Si Edwige joue la jeune ingénue qui n'arrive pas à séduire le fiston, Rosalba Neri est la vedette sans conteste de ce drame érotique. Elle est absolument ravissante et a une présence indéniable. Lorsqu'elle prend le fusil en main, avec son bikini noir à la coupe impeccable, on l'imagine tout de suite dans un James Bond ou elle aurait donné du fil à retordre à James. L'atmosphère est torride et la progression du récit implacable. Edwige s'amuse avec une chèvre dans une scène au goût douteux, les actrices s'exposent régulièrement. Le doublage anglais est affreux, mais on ne peut pas tout avoir dans la vie. Au bout du compte, on a une autre de ces fables morales, prétexte à exposer des actrices, dont le naturel, tout européen, est fort agréable, et une fin sordide à souhait. Mario Giguère

La VERGINE, IL TORO E IL CAPRICORNO de Luciano Martino avec Edwige Fenech et Alberto Lionello

Visionné en version originale italienne, mais on comprend facilement les quiproquos. Gianni trompe sa femme ( Edwige ) à qui mieux mieux sans que celle-ci ne se doute de rien. Lorsque finalement une copine la mettra devant l'évidence, elle quitte son mari pour aller le cocufier dans un hôtel, mais chaque fois qu'elle trouve un homme de son goût et qu'elle fantasme sur lui, son mari lui apparaît dans ses chimères. Pendant ce temps son mari, persuadé qu'il est en train de se faire cocufier à longueur de journée devient fou de jalousie et la cherche partout, harcelant les connaissances qu'ils soupçonnent d'avoir sauté sa tendre épouse. Edwige réussira-t-elle à faire l'amour et tromper son mari ? Celui-ci réussira-t-il à faire parler sa meilleure amie, la seule à connaître le nom de l'hôtel ou le péché se prépare ?

Bien entourés de comédiens connus: Aldo Maccione en Baron séducteur, Alvaro Vitali en garçon d'étage obsédé, Ray Lovelock en chair à Edwige et autres figures connues, la comédie ne compte pas de temps morts et on s'amuse bien, d'autant plus qu'Edwige se dévoile tout le long, propos oblige. Une bonne comédie sexy italienne. Mario Giguère


Battle Force, réalisation Umberto Lenzi 

Je me demandais pourquoi je me retrouvais avec un film sur la fin de la deuxième guerre mondiale quand j'ai vu Edwige French, miss Fenech en personne, dans un petit rôle minuscule. Une grosse production avec Orson Wells à la narration, Henry Fonda, John Huston, Stacy Keach, Helmut Berger, Samantha Eggar et j'en passe. Une grosse production mal foutue, mauvais son, montage incohérent, stockshots mal intégrés, j'en passe. Plein d'ambitions pour pas grand-chose. Dommage. Helmut Berger tire bien son épingle du jeu. Une oeuvre de commande pour Lenzi ? Mario Giguère

Cornetti alla crema (1981) aka Custard Croissants

Je me demandais bien quelle histoire se cachait derrière un titre comme CORNET À LA CRÈME , je dois admettre que j'avais des idées plus excitantes, ah ah. Mais voilà une comédie honnête, boulevard plein de quiproquos dont  j'ai perdu des bouts, version italienne oblige. Avec le petit gros qui se déguise en femme dans chaque film qu'il fait ! Grosso modo, le petit chauve offre le taxi à Edwige, chanteuse de son métier, alors qu'elle est poursuivie par son fottballeur de 7 pieds de copain jaloux ! Edwige semble avoir le béguin pour le petit, qui n'en croit pas ses yeux et se feras passer pour célibataire, empruntant l'appartement au-dessus du sien pour la rencontrer. Edwige est en pleine forme et quelques séquences en accéléré, à la Benny Hill, sont amusantes. Pendant 30 secondes, on voit des cornets fourrés à la crème, d'où le titre, ah ah. Mario Giguère

le Con et la Flic arrivent à NEW YORK, aka Reste Avec Nous on S’Tire, aka La Poliziotta a New York, aka Le Con et la Flic à New York, Michael E. Lemick (as Michele Massimo Tarantini) 1981, 1h30.

Un trafiquant de drogue notoire de New York (Aldo Maccione), affublé d'un ridicule bras-droit et d'une idiote de petite amie, exaspère les services policiers locaux. Le commissaire, un italien américanisé, fait appel à ses confrères d'outremer pour trouver des sosies du bras-droit et de la dulcinée, afin de compléter le plan "infaillible" qu'il a échafaudé. Les sosies se révéleront évidemment être le duo de choc Edwige & Alvaro, et on les enverra bien malgré eux en Amérique faire les pantins.

Michael E. Lemick pousse le bouchon un peu loin dans cet énième repompage de la célèbre série des CON. Les gags volent pas, et malgré des dialogues juteux, les répliques anthologiques se font rares. Les personnages semblent imbriqués bien malgré eux dans des situations incroyables et qui, malgré leur fantaisie, ne parviennent pas à captiver le spectateur ébahi ou à lui arracher ne serait-ce qu'un sourire. Il y a bien Alvaro et sa face à claques, et les quelques coups de pied au cul de routine qu'il reçoit, mais sinon c'est le calme plat. Edwige qui habituellement est peu avare de ses charmes explosifs ne les dévoile ici à peu près pas; une paire de seins rapidement entrevue au détour d'une armoire et on n'en parle plus ! Ça frôle le scandale ! Reste la réalisation routinière mais cependant énergique de Lemick, la musique joyeusement débile et les rares moments de pure absurdité qui viennent alléger la lourdeur des autres gags. Un cru très moyen, à croire que l'arrivée des années '80 a tari l'inspiration des humoristes italiens. P.A. Buisson

le Con et la Toubib aux Grandes Manoeuvres (1977), aka La Soldatessa Alla Visita Militare, Réalisation Nando Cicero, avec Renzo Montagnani et Alvaro Vitali. 91m.

Edwige, cette fois-ci, forte de son expérience de toubib acquise dans LE CON ET LA TOUBIB EN FOLIE, prétend jeter aux poubelles les barrières entre les sexes et exige qu'on la laisse faire son service militaire. Il y a des réticences, évidemment, mais après quelques pressions on finit par céder. On l'envoi, pour se débarrasser, au Camp Z. Vous l'avez deviné, c'est là qu'on envoie les soldats tarés. Elle arrivera au milieu d'un joyeux bordel alors que les mâles du camp souffrent d'une montée inexplicable de testostérone et ont désespérément besoin d'une femme.

Voici donc une comédie italienne très en forme, "aux grandes manoeuvres". Le scénariste n'a pas chômé et il tartine les gags épais, pour notre plus grand délice. Alvaro Vitali joue une bidasse bien membrée incapable de contrôler son instinct pour la masturbation; il est comme toujours délirant. Edwige est aussi sexy qu'à son habitude, mais ne se déshabille qu'à quelques reprises - dont une fois pour l'inévitable scène de douche - et ses scènes ne sont pas légion. Les autres soldats sont tous de bons bougres à la bouille sympathique - dont quelques visages familiers de la série - et ils se débrouillent très bien. Le rythme est comme toujours enlevant, avec quelques gags très cocasses, dont la fameuse goulash, ou encore les épisodes ou figure la poupée gonflable. Pas le meilleur de la série, mais décidément un des bons. P.A. Buisson

Le Con et la Toubib en délire, aka La Toubib au régiment, aka La Dottoressa del Distretto Militare, Nando Cicero 1976, Italie, 1h28.

En Italie, il est bien connu que tout un chacun doit partir faire son service militaire lorsqu'il est appelé, même si aucune guerre ne se prépare. Un bon matin un officier part donc en moto pour convoquer la jeunesse italienne de par la ville. Alvaro Vitali est évidemment du nombre. Mais il y a aussi une tradition vieille comme le monde - du moins aussi vieille que l'armée - qui veut que des "simuleurs" se retrouvent à l'hôpital militaire en cherchant à être réformé. Alors quand on sait qu'Edwige Fenech y officie en tant que doctoresse, ça ne peut que constituer une aubaine supplémentaire !

Nando Cicero signe ici une comédie burlesque jouant avec des traditions italiennes qui se regarde sans encombres majeures si ce n'est la présence seulement épisodique de Vitali. En effet, l'emphase est mise sur un autre soldat "en voie d'être réformé" qui fera son possible pour se voir éviter l'armée et pour, pourquoi pas en passant, s'envoyer Edwige. Celle-ci est comme toujours superbe, avec sa chevelure noire et sa poitrine défiant la gravité. Il y a de très bons moments malgré le court "temps d'antenne" d'Alvaro, y compris un rêve surréaliste où Vitali fait une indigestion après avoir mangé un annuaire téléphonique pendant qu'à ses côtés une nonne évacue des bulles de savon par le rectum. Vous aurez compris que ça ne vole pas haut, mais c'est ainsi qu'on les aime. Un effort honnête dans la série des CON, ce qui n'est pas pour faire reculer les amateurs de comédies grotesques, je l'espère. P.A. Buisson

DON'T PLAY WITH TIGERS comédie à sketches de Sergio Martino avec Edwige Fenech et Lino Banfi, 1982, Italie

Trois histoires réunies par un prétexte juridique. Les victimes se retrouvant devant le juge qui a le rhume et qui ne veut pas un seul courant d'air dans la cour, malgré la canicule ( on voit le niveau d'humour ).

Un type niais doit se rendre sur la côte pour la santé de son fils. N'ayant pas les moyens de louer quoi que ce soit, il se construit une cabane sur un coin de plage, aussitôt envahie par des nudistes.

Lino Banfi en père d'une grosse madone, qu'il veut marier au fils d'un amiral, se fait draguer par une superbe scandinave à sa grande surprise.

Un propriétaire de chantier naval sur le bord de la faillite se voit offrir un contrât mirobolant à condition d'offrir sa perle brune ( Edwige Fenech ) pour une nuit au prince arabe.

Ce dernier sketch, et son punch réussi, sauve le film à lui seul. Donc plusieurs années avant PROPOSITION INDÉCENTE, les Italiens ont soulevé la question d'une manière différente et drôle, il fat voir tout le village, curé et notaires compris, prier Edwige de sauver les emplois des mâles du village.

Réalisation relâchée et interprètes légers pour un film peu remarquable. Mario Giguère

Dans une salle de cour, en pleine canicule, un juge un peu frileux écoute les plaidoyers de quelques accusés. Le premier est poursuivi par un colosse hippie pour dommages corporels, le deuxième pour avoir ruiné le postérieur d'un flic avec les tessons d'une bouteille de champagne, et le troisième poursuit toute une délégation d'arabes pour une raison farfelue que nous ne connaîtrons qu'à la toute fin du film. Comedia All'Italia.

Reprenant une formule qu'il avait déjà éprouvé avec SEX WITH A SMILE, Sergio Martino nous sert ici un film à sketches qui reposent chacun sur un malentendu de nature polissonne, parfois un peu grotesque il faut l'avouer. La réalisation est fort correcte et sert surtout à mettre le récit en valeur; on peut au moins attribuer à Martino un réel souci de plaire à un public le plus large possible. L'humour ne pisse souvent pas très loin, mais c'est ce qui fait le charme de ces blagues à l'Italienne, entre burlesque pipi-caca et une absence exemplaire de prétentions. Les acteurs sont fort corrects, tout particulièrement Lino Banfi qui, du haut de ses trois pommes et de sa calvitie triomphante, suinte l'hypocrisie et la luxure. Edwige Fenech est cependant sous-utilisée, et tous ses fans seront d'accord; quand on sait de quoi elle est capable, on ne peut que rester perplexe devant une production où... elle garde ses vêtements ! P.A. Buisson

Dr Jekyll likes them hot

Le petit-fils de Jekyll est un ignoble capitaliste, fasciste, violent et obsédé à l'emploi de la multinationale PANTAC. Il cherche le moyen de reconvertir ses usines d'engrais qui transformait en mutant les fermiers qui l'utilisaient, alors pourquoi pas de la gomme qui détruira les dents et la bouche des consommateurs, PANTAC pourra alors leur vendre des dentiers et faire fortune ? Voilà qu'il découvre son grand-père, l'authentique M. Hyde qui lui a préparé sa potion. Jekyll étant ignoble, c'est en véritable poodle blond qu'il se transforme. Sa nouvelle secrétaire, la ravissante Edwige Fenech, tombe amoureuse du poodle et ne rêve que de le pervertir. Jekyll sait bien que le bon Hyde a la cote avec Edwige, mais elle ne veut que son bon Hyde, comment s'en sortir ? La transformer elle aussi ?

Que voilà une bonne comédie mordante sur le capitalisme en cette ère de mondialisation galopante ! Le film est plein de quiproquos, évidemment, et plein d'humour "slapstick " très physique. On pense beaucoup aux comédies de Benny Hill, avec les charmes d'Edwige en bonus. Que dire du final, ironie totale que l'on ne dévoilera pas. Rien que du bon. Mario Giguère

ESCAPE FROM DEATH ROW - Michele Lupo avec Lee Van Cleef, 1974, Italie

Frankie ( Lee Van Cleef ) est un chef de mafia important, mais voilà que ses hommes veulent l'envoyer six pieds sous terre. Seul refuge pour réfléchir et comprendre ce qui se passe en sécurité: la prison. Mais Frankie n'y est pas plus en sécurité et un certain Tony, qui l'adule, décide de s'en faire son copain et l'aide à s'enfuir pour assouvir sa vengeance et son destin.

Lee Van Cleef est superbe dans ce rôle de tueur implacable, aux prises avec ce jeune qui sera , surprise, plein de ressources. Edwige Fenech joue la copine du jeune et on la voit en tout maximum deux minutes. Le scénario est bon, la réalisation nerveuse, les cascades réussies, la musique est superbe. Un bon policier italien. Mario Giguère

5 Dolls for an August moon , 1970, 78m, Italie

Quatre couples sont réunis sur une île pour une fin de semaine de plaisir et d'affaires. Un des invitées a la formule secrète d'une résine que s'arrachent à coup de millions les trois hommes présents. Les invités meurent les uns après les autres et le savant n'a toujours pas vendu sa formule...

Coincé avec la trame connue d'un Agatha Christie et n'ayant qu'une fin de semaine pour préparer le film, Bava s'amuse encore à nous amener sur plein de fausses pistes. Sa caméra racole Edwige Fenech, ici en garce mignonne, les éclairages sont toujours soignés. La musique est du tonnerre, le ton léger, l'ironie et l'humour noir abondent. On ne croirait pas du tout que Bava était mal pris. Et il signe le montage.

Le dvd offre une image et des couleurs superbes. En version anglaise ou originale sous-titrée, le noeud de l'intrigue, que je n'avais pas saisi en voyant la version française, nous rappelle les fins légères de ses films comme THE GIRL WHO KNEW TOO MUCH, l'original BLACK SABBATH ou le futur BAY OF BLOOD. Il est quand même curieux qu'un cinéaste qui pratiquait l'humour dans ses films au scénario sombre n'aie pas tellement réussi la seule vraie comédie qu'il ait signée, son DR GOLDFOOT. Mario Giguère

La Flic à la police des moeurs 

Dans la série des "Cons", avec Alvaro Vitali, ce film n'est probablement pas le plus réussi de la lignée.  Le résumé à l'arrière de la pochette est d'une concision exemplaire : "La fille d'un concierge rêve d'entrer dans la police. Un commissaire l'aide à réussir." Le film avait tout pour me plaire; réalisé par Michael E. Lemick, et avec l'époustouflante Edwige Fenech en vedette. Mais on se laisse vite prendre au jeu de l'ennui. L'histoire est banale, d'une simplicité alarmante, et l'interprétation tire sur le cabotinage forcé. La comédie y est très physique, et on se sert des objets à outrance afin d'affermir les pires clichés du genre. Les policiers sont brutaux et cassent tout; Edwige est maladroite au volant et fonce dans tous les véhicules qui encombrent son passage; le commissaire érotomane s'est mis à dos la sonnette, les stylos et les briquets, et le burlesque règne en maître. On a même droit à un Alvaro Vitali en travesti de bas étage. Fenech se montre longuement et ce pour la plus grande satisfaction du spectateur; tant sous la douche (où elle s'attarde longuement sur ses seins) qu'en public, où ses jupes ne tiennent guère la route et finissent toujours par être soulevées par un vicelard ou quelqu'un d'autre. Elle donne même un tour de chant, vêtue d'un très serré déshabillé zébré, lorsqu'elle interprète longuement (ce qui n'est pas forcément une expérience de visionnement grandiose) une chanson de cabaret complètement nulle, PORNOGRAPHY.  Bref, un film dans la moyenne des comédies italiennes habituelles, qui ne s'en démarque ni en mal, ni en bien. P.A. Buisson

GENTLY BEFORE SHE DIES aka Your vice is a locked room and only I have the key - Sergio Martino, 1972, Italie

Oliviero (Luigi Pistilli ) est un écrivain qui a une relation sado masochiste avec sa femme ( Anita Strindberg ). Pendant ce temps le chat noir de feu la mère de l'écrivain exacerbe également madame. Lorsque qu'Oliviero se réveille au lendemain d'une beuverie, il croit bien avoir commis un meurtre et décide d’emmurer la victime. Sa nièce (Edwige Fenech) débarque et séduit tout ce qui bouge, tout en encourageant la femme abusée à tuer son mari.

Variation intéressante et morbide sur le conte d'Edgar Allan Poe : the Black Cat, Martino multiplie les pistes dans ce huis clos malsain. Edwige Fenech joue la garce avec une désinvolture peu coutumière. Vive Martino ! Mario Giguère

Il FICCANASO de Sergio Corbucci, 1981, Italie

Luciano ( Pippo Franco ), employé timide, livreur pour une compagnie de vêtements, est soupçonné d'homicide. Avec l'aide du commissaire et de Susanna ( Edwige Fenech ), férue de parapsychologie, il tentera de retrouver le criminel avant que celui-ci n'aie tué tout son entourage.

Mélange de comédie et de Giallo, co-scénarisé par Pippo Franco, grand escogriffe qui rappelle Pierre Richard, le film, en version originale italienne, désennuie et exploite les clichés du giallo par ses effets comique appuyés. La première partie, catalogue de blagues toutes dirigées vers le patron de l'entreprise, se regarde bien et la mise en scène de Corbucci est, ma foi, fort correcte. On note une séquence de rêve bien réussie. Edwige tiens le rôle habituel de fantasme ambulant, mais ses pitreries sur le paranormal sont agréables. La fin est prévisible, alors que dans un giallo habituel on nous sort un coupable arrivant de nulle part ! Mario Giguère

LOVERBOY aka Grazie Nonne

Quand la seconde épouse du défunt grand-papa annonce qu'elle arrive en ville, directement du Brésil, la famille envoie le jeunot pour accueillir la mémé à l'aéroport. Mais la mémé est nulle autre que la jeune Edwige et tous les mâles de la famille en tomberont éperdument amoureux. Le curé du village aussi.

Edwige est belle comme ce n'est pas possible et la comédie est de bon aloi, sans casser des records.

Un bon moment en bonne compagnie. Mario Giguère

MADAME BOVARY - John Scott avec Edwige Fenech et Gerhard Riedmann, 1969

Emma Bovary ( Edwige Fenech ) est mariée à mariée à un docteur pour qui richess et renommée ne sont pas une priorité, au grand malheur de madame. D'une beauté remarquable, elle est courtisée par tous les mâles qui l'approchent. Elle finira par faiblir devant la tentation, mais les hommes ne lui procureront que des plaisirs éphémères.

D'après l'oeuvre de Gustave Flaubert, que je n'ai pas lu, un film comme on en faisait à l'époque, avec de belles actrices, de beaux costumes, des beaux décors et de la belle musique. Une histoire infiniment triste mais une Edwige Fenech d'une beauté splendide. Sinon, la réalisation est correcte, le récit sautant les années d’une séquence à l'autre, probablement pour résumer un livre plus riche. Mario Giguère

Nude X L’Assasino aka Strip nude for your Killer

Dans une maison de photographes de mode, divers meurtres sont commis à la suite de la mort par arrêt cardiaque d'un mannequin qui se faisait avorter. Un giallo dans le milieu de la mode, cela n'était pas original, mais la confusion dans laquelle le fil de l'histoire se déroule est presque originale. Les personnages féminins sont tous très magnanimes avec leurs copains qui les battent et les étranglent pour le plaisir ou sous une poussée de colère subite. Il faut dire que les femmes ne sont particulièrement pas intelligentes et tous les hommes violents, concupiscents, sans parler de l'immense mari de la patronne. Seule perle du film, Edwige Fenech, cheveux courts, belle à croquer, okay elle aussi crétine et sado maso sur les bords, mais on en gardera de bons souvenirs. Mario Giguère

Poker in bed

Un vendeur de chaussures perd tout son argent au Poker. Pour faire disparaître un chèque sans fond, il devient le Gigolo de deux vielles filles riches. Voilà qu’arrivent leur neveu et son épouse -Edwige Fenech -, aguichante autrichienne qui fredonne du Wagner et qui bouffe macrobiotique. Notre Casanova de village fera tout en son possible pour faire fondre le cœur de glace de la charmante Walkyrie.

Comédie de routine quelconque, avec quelques bons gags épars, le film vaut surtout pour les apparitions d’Edwige, mince et jeune, avec un accent et des manies hilarantes, dont le point faible surprend agréablement. Il n’y a malheureusement aucun acteur de ses comédies habituelles réalisées plus tard et le monologue incessant du malheureux au jeu ne regorge pas de trouvailles. Mario Giguère

Qui couche avec ma femme? aka Cattievi Pensieri

Une découverte à mon vieux club vidéo préféré, cette comédie écrite, jouée et réalisée par Ugo Tognazi est une série de rêves et fantasmes de jalousie qui arrivent pendant un long voyage spontané, Ugo ayant aperçu deux pieds dans la penderie et ayant cadenassé l'amant pour 7 jours. La  comédie est lente, quelques petites surprises, quand on ne sait plus si c'est la suite du récit ou l'imagination d'Ugo que l'on voit, et Edwige est toujours aussi belle. Et Ugo s'appelle Mario... Mario Giguère

Les Rendez-Vous de Satan  aka What are those strange drops of blood doing on Jennifer's body ?  Giuliano Carnimeo avec Edwige Fenech et George Hilton, Italie, 1972

Jennifer ( Edwige ) et sa copine mannequin, emménagent dans un appartement laissé vacant suite à un meurtre. Les attentants se multiplient au grand dam de l'inspecteur de police, grand collectionneur de timbres. Jennifer est harcelée par son mari, leader d'une secte, qu’elle a quittée, les voisins sont tous plus étranges les uns que les autres et sa colocataire a un sens de l'humour morbide.

Un scénario bien ficelé, avec tous les ingrédients classiques du Giallo, pleins d'emprunts, mais très bien réalisé. La caméra est nerveuse et les plans de caméra à l'épaule bien utilisés. Fenech et Hilton sont en pleine forme et la musique de Bruno Nicolai accompagne le tout avec bonheur. Un bon Giallo. Mario Giguère

Schoolteacher goes to Boy's High aka La Prof et les Cancres

Une jeune enseignante en langue - Edwige Fenech - arrive au collège de son oncle, prêtre, pendant qu’arrive également une riche famille qui fuit sa villa de milliardaire à la suite de menaces de kidnapping. Sans le savoir, le père et la fille tomberont sous le charme de la belle, ce qui vaudra bien des quipropos et malentendus.

Toute la ribambelle de comédiens de l’époque, d’Alvaro Vitali, du petit chauve, l’éternel patron, le grand frisé à la moustache Hitlérienne, tout le monde se retrouve dans cette aventure rocambolesque qui réussit à nous faire sourire. Le jeune imagine sa prof en plein strip-tease, et celle-ci effarouchée, finira par lui dire « French me Again » dans la pièce de théâtre annuelle : Othello ! Un bon cru. Mario Giguère

Sex with a Smile (1976). Réalisation de Sergio Martino avec Marty Feldman et Alex Marino. 100m.

"Le sexe n'aura plus jamais la même signification".  La belle jument (Edwige Fenech) fait fantasmer tous les mâles de son village sauf un, un type complètement barjo, qui fait paraît insensible à ses charmes. Mais chaque soir, sachant son mari absent, il lui téléphone pour lui raconter ses rêves obscènes. Ailleurs, un type un peu maniéré offre 20 millions de lires à une femme mariée (Barbara Bouchet) pour se l'envoyer. Non loin, un homme à la recherche d'un appartement (Aldo Maccione) empêche une déséquilibrée joueuse de harpe de se suicider et se retrouve enfermé chez elle avec un berger allemand complètement rageur. Plus tard, on s'attarde sur un chauffeur qui bave sur les jambes de la comtesse qu'il conduit et qui n'y résiste plus. Et finalement, on a droit à un garde du corps (Marty Feldman) aux globes oculaires démesurés qui ne lâche pas d'une semelle la ravissante jeune fille qu'il est sensé protéger.

Vous l'aurez compris, il s'agit ici d'un film à sketches complètement débile ayant pour thème central le sexe... sous toutes ses formes.  Les récits sont colorés, pas tous de la même intensité, mais pratiquement tous amusants.  On y retrouve des acteurs prestigieux qui délirent complètement pour le plus grand plaisir du spectateur. Maccione devient maladroit et incertain; Fenech y joue les allumeuses avec un certain succès; Bouchet s'y fait complètement escroquer et Feldman est d'un comique mécanique irrésistible. La réalisation soignée de Martino se contente de rester au service des récits, et aucun d'entre eux ne s'éternise plus longtemps qu'il ne le faut. La musique cheesy des frères De Angelis est discutable, mais puisqu'il s'agit d'une comédie idiote, il est plus facile de leur pardonner. On reste admiratif devant l'inventivité de certains sketches, et tous les "punchs" sont intéressants. Un film globalement amusant qui saura plaire à tous les publics. Tomas Milian figure au générique et je défie quiconque de le reconnaître avant la fin du film. Défi devant lequel j'ai moi-même misérablement échoué tellement il est méconnaissable. P.A. Buisson

The STRANGE VICE OF SIGNORA WARDH aka Next ! - Sergio Martino, 1970, italie

Julie (Edwige Fenech) est mariée à un diplomate terne, mais elle est toujours poursuivie par Jean, son ancien amant qui assouvit ses perversions non avouées. George arrive dans le décor et lui offre amour et liberté. Pendant ce temps, un tueur en série use de son couteau sur les femmes dans la cité. Est-ce que Jean est le tueur ? Doit-elle s'abandonner à George ? Pourquoi tout le monde meurt autour d'elle ?

Sergio Martino nous offre un giallo solide, plein de rebondissements, de sensualité et de sang. On cherchera en vain le ou les coupables jusqu'à la fin qui est surprenante. La séquence du parking est incompréhensible sur le coup, mais comme le reste, est efficace et finalement on s'y retrouve ! Ca louche du côté de Hitchcock. Edwige joue à merveille la femme perturbée. Mario Giguère

Tais-toi quand tu parles, aka Zitto, Quando Parli, Philippe Clair 1981, Italie/France, 1h30.

Giacommo est un chômeur accablé par sa mère protectrice - il a une immense photo d'elle sur laquelle il lance des dards - qui rêvasse constamment à Edwige Fenech et qui voue un culte démesuré à James Bond. Quand arrive le jour où on le prend pour un agent secret disparu et qu'on essaie de le rapatrier en Orient afin qu'il termine une mission, il n'est donc qu'à moitié surpris et obtempère sans trop se poser de questions, croyant qu'il rêve encore. Il devra se rendre à l'évidence, devant les charmes bien réels de miss Fenech, qu'il n'a décidément pas la berlue...

Cette comédie facile jouit d'un certain prestige au Québec. À la visionner, on a du mal à comprendre pourquoi. Mis en scène par Philippe Clair, qui y joue aussi - mais ne me demandez pas quel rôle, je ne saurais le dire, - le film distille un certain comique très physique, dont le poids repose entièrement sur les épaules d'Aldo Maccione, qui se montre à la hauteur. On retrouve quelques éléments similaires à son sketch du SEXE AVEC UN SOURIRE; la ballade sur la corniche, le chien protecteur, la nymphe excentrique... Edwige Fenech est somptueuse en tentatrice et on aurait envie de la croquer; on ne peut que regretter qu'elle soit ici si avare de sa présence et... de ses charmes voluptueux. Les situations improbables se suivent et se ressemblent et la crédibilité ne semble pas être un souci de taille pour le scénariste. On aborde le thème de l'homosexualité avec une légèreté confondante et on s'en sert surtout pour créer de déplorables quiproquos. Ça demeure bien sympathique, avec de la musique égrillarde comme on l'aime et une Edwige à la hauteur. P.A. Buisson

Taxi Girl (1977) aka La Toubib se recycle. Réalisation Michel Massimo, avec Aldo Maccione et George Hilton. 86 m

Le titre français de cette petite comédie italienne sans prétention fait sans doute référence aux précédents films interprétés par miss Fenech, mais quiconque ne les ayant pas vu, comme moi par exemple, s'y retrouvera fort égaré.  Qu'est-ce qu'elle a d'une toubib, cette maladroite bombe sexuelle ?  Le titre de ma version, LE BON, LA BELLE ET LE TRUAND, sied sans doute un peu mieux à ce collage de scènes qui hésitent entre le loufoque et le burlesque, mais qui toutes sans exception tombent dans une lourdeur anesthésiante. Marcella, chauffeuse de taxi de son état, vivote entre d'improbables courses à cent mille à l'heure et un amant déjà marié. Les hommes tombent à ses pieds, sous ses charmes, charmes qu'elle n'hésite pas longtemps à dévoiler. Nous la voyons se coller à des gangsters handicapés, un cheikh essaie de l'acheter, le tout dans le style habituel des comédies du genre. Celle-ci étant encore une fois dirigée par l’indécrottable Michael E. Lemick - décidément un incontournable - nous avons droit aux gags physiques et aux jeux de mots faciles. Le film se termine par une improbable poursuite qui semble ne jamais vouloir se terminer, et qui met en scène tous les personnages "attachants" du film ainsi qu'un taxi qui se sépare en deux. Inégal, comprenant les atouts non négligeables d'Edwige, et des précisions de mise en scène destinées à un public intellectuellement réduit, le film encore une fois ne s'écarte pas des conventions et reste fidèle au genre, sans s'en démarquer.  Un bon moment vite oublié. P.A. Buisson

Edwige Fenech incarne une chauffeuse de Taxi qui, entre les avances d'un beau brumel déjà marié et celles d'un cheikh qui veut l'acheter pour 200,000$, aidera la police à attraper Adonis, le chef de la mafia locale. Entre plusieurs gags peu raffinés ( Alvaro Vitali ne plane pas haut ) et une danse du ventre pas piquée des vers, se glisse toujours une blague qui surprend ou un magnifique plan de la déesse italienne. La poursuite finale en voiture est rigolote et le final digne de Jodorowsky. Mario Giguère

YOU'VE GOT TO HAVE HEART aka la Moglie virgin aka the virgin wife, Edwige Fenech, Renzo Montegianni, Carroll Baker, 1975, Italie

Valentina ( Edwige ) est bien triste lorsque son nouvel époux ( Ray Lovelock ) se révèle incapable d’accomplir son devoir conjugal. Son oncle ( Renzo ) essaie de les aider par tous les moyens, quand il n'a pas les mains sur les autres femmes de la maison, tout comme la mère de Valentina ( Carroll Baker ), mais rien n'y fait.

Un scénario simple, prétexte à des jeux de mots, des actions à double sens et de fort jolies interprètes avec juste assez de rebondissements pour capter l'attention. Une comédie sexy légère qui se regarde bien.  Mario Giguère

Intro | Biblio | Galerie 1 | 2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 89 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | 17 | 18 ! H | Filmo | Liens | ? | Sons | Capture | Critiques

Google
 
Web www.clubdesmonstres.com