Samoa, regina della giungla - 1968

aka SAMOA, QUEEN OF THE JUNGLE aka SAMOA, FILLE SAUVAGE

Réalisateur - Guido Malatesta

Scénario - Gianfranco Clerici, Guido Malatesta 

Acteurs -  Roger Browne, Edwige Fenech, Ivy Holzer, Ivano Staccioli, Andrea Aureli, Umberto Ceriani, Tullio Altamura, Claudio Ruffini, Wilbert Bradley, Ivan Basta, Gianni Pulone, Antonietta Fiorito, Femi Benussi, Giustino Durano, Karin Schubert

Musique: Angelo Francesco Lavagnino

Une expédition est organisée pour découvrir des diamant dans un coin reculé. Le mélange explosif de mercenaire, géologue, secrétaire blonde et autres aventuriers pénètrent allégrement la jungle. Près de leur premier but: la Castata, une énorme chute autour desquelles on trouverait les pierres précieuses, des cannibales les prennent en chasse. Heureusement la belle Samoa, qui parle italien, est dans le coin et les protège en les amenant dans sa tribu, pacifique et pleine de diamants...

C'est le deuxième film que la belle Fenech a tourné. Elle se plaindra de devoir être enduite de maquillage sur tout le corps pour passer pour une indigène, trop blanche qu'elle était ! Le mélange de prise de vues réelles dans la jungle, tirées d'un documentaire ?, du studio et des extérieurs en Italie est plutôt rigolo aujourd'hui. Comme on est dans les années 60, la musique est belle, et si on tue des dizaines de cannibales au fusil, aucune goutte de sang n'est visible. Mondo oblige, on a droit aussi à un serpent qui en bouffe un autre dans une scène qui s'étire longuement. Les acteurs interprètent des rôles très stéréotypés, de Roger Browne en leader macho dont Samoa ne peut que tomber amoureuse, à Ivy Holzer, secrétaire blonde jalouse qui ne rêve qu'aux diamants en passant par Ivano Staccoli en lâche notoire dont on ne doute pas un instant qu'il ne saura se tirer d'affaire ! L'ensemble est donc fort agréable à l'oeil mais souffre des clichés de l'époque. Edwige Fenech porte des costumes dont on se demande bien comment ils font pour tenir aux endroits stratégiques. Jennifer Lopez n'a rien inventé !

J'ai vu le film, une copie qui a passé sur un certain canal 7 à la télévision italienne, en dvd-r d'une compagnie qui aurait disparue, vidéo oasis. Comme les sous-titres viennent de Videosearch of Miami, tout cela semble louche, mais ne gâche pas le bonheur de voir ce bel exemple des débuts de la déesse italienne ( Edwige est en fait originaire d'Algérie et ne parlait pas un mot d'italien, mais on ne lui en veut pas ). Mario Giguère

Screen Capture

Edwige Fenech Filmo