1 A B C D E F G H I J L M N O P Q R S T U V W Y Z

mise à jour le 13 mai 2013

Le FABULEUX DESTIN D'AMELIE POULAIN - Jean-Pierre Jeunet, 2001

Ou comment rendre les gens heureux.

Un beau film.

Je crois que je suis tombé amoureux...  Kerozene

Non, d'abord c'est moi qui suis amoureux d'Amélie, et elle m'aaaaaime ! Et jamais vous nous rattraperez !

Ah la la, la Poulain... oui, un film producteur de bonheur en intraveineuse... terrible !  Pirate

Le FACTEUR DE ST-TROPEZ - Richard Balducci avec Paul Prébois et Michel Galabru, 1985, France

Le facteur de St-Tropez tripe écologie pendant que la mairesse, son ancienne flamme, s'en fout comme l'an quarante et veut installer un casino dans sa ville. Avec l'aide de son ami, le Gendarme, ancien combattant d'Indochine, Il va tout faire pour mettre des bâtons, ou des clous, dans les roues de la mairesse.

Petite comédie écologique, Le FACTEUR provoque plus de sourires que de rires francs. Mais l'ensemble est tout de même sympathique avec ou malgré toutes les références à la série de Louis de Funes, de Galabru, à l'apparition de la soeur volante. Les dames qui peuplent la plage ajoutent à l'agrément, il va sans dire. Mario Giguère

FANTÔMAS - Paul Fejos. avec Jean Galland, Tania Fedor, Thomy Bourdelle, Georges Rigaud, Jean Worms, Anielka Elter, Gaston Modot, 1931, France

Je ne connais de Fantômas que les films français des années soixante, ceux avec Jean Marais et Louis de Funès. J'ai également vu des feuilletons de Louis Feuillade, la série LES VAMPIRES, précurseurs des premières adaptations de cet antihéros de la littérature. Ce premier long métrage, au début du cinéma parlant, offre un récit traditionnel rempli de châteaux aux passages secrets, des course de voitures, des armes de poing avec silencieux, des mystifications et fausses pistes abondantes. Le montage est rapide et les éclairages utilisés avec maîtrise. L'interprétation est souvent théâtrale et les acteurs inégaux. J'ai somme toute passé un bon moment. Mario Giguère

Le FANTÔME DE LA LIBERTE - Luis Buñuel, 1974, France/Italie

Difficile de résumer le plus surréaliste des films du maître du cinéma surréaliste. Cela tombe sous le sens diront certains, d'autant plus que d'histoire, il n'en est ici point question. Cela ne veut pas dire qu'il n'y a pas de scénario. Bien au contraire. Ce dernier, soigné aux petits oignons par Buñuel et son acolyte Jean-Claude Carrière, aligne des scènes complètement absurdes, intrigantes et drôles. Le cinéma était selon Buñuel le meilleur moyen de mettre en image le monde des rêves, l'unique média permettant la reconstitution du royaume des songes. LE FANTOME DE LA LIBERTE le prouve, mais comme son titre l'indique, la liberté d'expression de même que la liberté d'action ont leurs limites. Le titre est lui-même inspiré de la première phrase du " Manifeste du Parti Communiste " de Karl Marx et Friedrich Engels : " Un fantôme parcourt l'Europe ". Néanmoins, le pari est gagné haut la main. Le film nous conduit effectivement dans une sorte de labyrinthe scénaristique sans aucun enjeu narratif apparent (la conclusion de la scène d'ouverture en témoigne) et dont la principale volonté est d'émerveiller, étonner et dérouter en plongeant le spectateur dans un univers absurde qui n'aura pas manquer de déranger les plus coincés. Absurde et surréaliste, mais jamais gratuit, toujours et constamment réfléchi par des auteurs adeptes de l'écriture spontanée. Les codes de nos us et coutumes sont ainsi torpillés avec bonheur et délectation, comme si les auteurs avaient pris un malin plaisir à se prendre pour des gamins cassant leurs jouets devenus tristement banals. Ainsi, dans LE FANTOME DE LA LIBERTE, une invitation à dîner se transforme en une invitation à se soulager, chaque convive prenant place sur une des chiottes installées autour de la table du salon tout en discutant de mondanités futiles. On y apprend aussi qu'une disparition d'enfant n'est jamais simple à résoudre, même lorsque les recherches se font avec l'aide du disparu. Et on y voit surtout Michel Lonsdale se faire fouetter les fesses par une dominatrice vêtue de cuir devant un parterre de religieux en lâchant dans des hurlements mêlant douleur et plaisir des insanités aussi énormes que " Salope ! Je suis un lépreux ! ". Une scène proprement mythique et définitivement inoubliable. Des scènes comme ça, le film en est truffé, et elles sont toujours servies par des acteurs remarquables. Outre Michel Lonsdale précédemment cité, on y croise Jean Rochefort - qui se fait arrêter pour excès de vitesse par la police la plus inutile au monde, Claude Piéplu, Jean-Claude Briali, Adolfo Celi, Michel Piccoli ou encore Guy Montagné... Le genre de film dont on se dit que le cinéma a été inventé pour qu'il existe. Kerozene

FARENHEIT 451 - François Truffaut, 1966, France/Grande-Bretagne, 1h52 

Adaptation de ce qui deviendra le best-seller de Ray Bradbury 

Quelque part entre chez-vous et chez moi, sans générique écrit, lors d'un temps futur semblant dépasser, une brigade de pompiers noirs vêtus se précipite à l'assaut d'un lecteur qui ne pourra terminer sa verte pomme.

Le son des sirènes fait place aux crépitements oppressant envers le gravillon sous les bottes des pompiers. Crik! Grunch! Crark! Même dans la modeste résidence. Soudain, court silence investigateur. Apparaît alors la face d'un réputé nazi [Anton Diffring] Click! Il allume la lumière lui révélant ces doutes: le 1er bouquin [Don Quichotte] dans une superbe cachette... le jour. Suit tout un tohu-bohu. On en trouve dans l'antique télé inutilisée de l'intello, le radiateur. On balance tout ça dehors. Arrive Montag [Oskar Werner] le responsable du lance-flammes: feu.

Insipide, Montag dans le beau monorail de la cité rentre chez lui comme toutes ces autres âmes ennuyantes sauf Clarisse [Julie Christie]. Cette charmante inconnue intelligente car curieuse l'accoste, l'accompagne et le questionne genre: -"Savez-vous ce que vous brûler? Lisez-vous?"

Suivra l'éveil de Montag en observant la déchéance de sa femme Linda [Julie Christie] conditionnée comme toute la communauté aux médicaments, la télé-réalité et aux discours des représentants d'une autorité [Cyril Cusack] prônant l'effacement du passé juger malsain et inutile.

Sans dévoiler davantage de surprises et délices à magnifiques dialogues, certains humains échapperont bien sûr à la perte de leurs facultés définissant leur raison d'être entourer de diverses cultures et auront même le temps de manger d'autres pommes.

Force est d'admettre que l'ambiance futuriste est l'obstacle le plus ardu. 

Ces téléphones combinés à diverses... incommodités visuelles tel la maison de la voisine ne semblant pas si près dévalorise, détruit même un charme original qu'on voudrait toujours présent. Dans ce contexte où les grille-pain et autres symbolismes offrent à 1ere vue davantage de sourires que d'effets dramatiques la réaction sera alors de s'épandre davantage de l'humain, des acteurs. De nombreuses et magnifiques scènes pardonneront l'une des pires irritations -selon moi-mais heureusement courte [donc effet souhaité encore et réussi de Truffault] provenant justement de quelqu'un qui sourit mais si bizarrement... la tite-grosse d'à côté !!

À revoir pour le plaisir de s'enrichir des astuces de Truffaulf et d'un bel hommage aux bouquins, à l'esprit humain avec deux acteurs ayant de la gueule [Oskar Werner et Anton Diffring] ainsi que du jeu de la superbe Julie Christie qui ne m'aura pas une troisième fois. Deadmonton

FÉTICHE - Wladyslaw Starewicz. En noir et blanc. Théoriquement muet mais non en pratique, 1934, France

Les tourments de quelques jouets suite à leur évasion d'un camion de marchandise en pleine marche. Si l'un est une vraie salope adoptant les traits d'une ballerine sexuelle et se tape tout ce qui bouge (clown à la sexualité ambiguë, dur à cuire portant chapeau de paille, chemise carottée et j'en passe, quadrumane simiesque à la démarche intellectuelle, etc.), l'autre est un molosse au système pileux peu apparent qui s'amusera avec une orange. Le rebelle, chapeau de paille (voir quelques étages supérieurs à cette ligne) et santiags à la mode de Renaud (Miss Maggie, Petit Chat est mort, Que des grosses salopes en furie dans sa période Dr. Renaud, Mister Renard), s'en prendra au diablotin qui s'acharnait sur lui alors qu'il se moquait de son statut de cocu bafoué par la baladine (voir ci-haut). L'amitié c'est comme la rhubarbe, ça ne s'oublie jamais vraiment... et si ça s'oublie, c'est sur le coin du comptoir aux côtés du malaxeur et des bananes brunantes.

Rares sont les films de qualité critiqués sur le Club des Monstres [ voir Humanoid From the Deep, et autres ersatz ] et celui-ci apparaîtra comme une véritable bouffée d'oxygène. Personnages pittoresques à la limite d'un mémorable infini, rebondissements surprenants, savoureux morceaux d'anthologie (la mort du pierrot, écrasé sous le poids des pneus d'une voiturette française de " l'entre-deux guerres ", la longue agonie du satanique démon à balai), sombre poésie s'alliant à un récit imaginatif en diable (mais pourquoi donc ? euh...), FÉTICHE est bel et bien un petit chef-d'oeuvre du cinéma d'animation.

9.6753 sur 10.00

Pour conclure, j'ajouterai à la manière d'un Joey Ramone fougueux et plein d'énergie période pré-2001 :

" Hey Ho, Hey Ho, Hey Ho, Hey Ho, Let's Blitzkrieg Bop, Hey Ho " Choucroute Melba


Marie Bunel

Les FILLES DU RÉGIMENT - Claude Bernard-Aubert, 1978, France 

Un régiment de soutien volontaire exclusivement féminin. Voilà ou arrive "jolie meule", amante du général qui est l'ex amant de la troupière en chef. Une bande de femmes toutes picoleuses et excitées devant le moindre jeune homme qui passe dans le coin. Elles veulent de l'équipement lourd pour participer aux manoeuvres et accepteront de jouer au rugby pour accumuler des canons et chars d'assaut à chaque placement accompli.

Claude Bernard-Aubert est surtout connu sous son pseudonyme porno: Burd Tranbaree. Ici, ce qui s'annonce comme de la comédie sexy dans le sillon des italiens ne s'avère être qu'une pauvre comédie pas vraiment drôle et pas vraiment sexy. C'est un comble. Il se dégage quand même une bonne humeur incompréhensible de tout ce monde, y comprit les taulardes. Jolie meule est jouée par Marie Bunel qui a une carrrière encore intéressante, participant aux films LE CHORISTE et ARSENE LUPIN ( 2004). Vite vu, vite oublié. Mario Giguère

FLICS DE CHOC aka Shock Cops - Jean-Pierre Desagnat, 1983, France, 1h32 

Reçu dans un échange d'Oncle Freak alors qu'il avait encore 17 ans, FLICS DE CHOC est un navet amusant qui a sa place ici, aujourd'hui. Pourquoi aujourd'hui plutôt que demain ? Parce que seul Grand-Père Sénile pourrait vous répondre.

On nous présente des "flics de choc", policiers de la brigade anti-gang qui, malgré leurs méthodes peu orthodoxes et leur brutalité apparente, sont au fond d'eux-mêmes de bons bougres au coeur tendre. Ils enquêtent sur un réseau de prostitution juvénile, où apparemment de vilains pas gentils obligent de tendres jeunes filles à se plier aux moindres caprices d'un paquet de vieux satyres. On aura bien sûr droit aux habituelles ramifications : l'école de dressage (vue entre autres dans HISTOIRE D'O de Jaeckin et plus récemment dans CHAOS de Coline Serrau), le réseau de gens "importants", les jeunes filles privées de leur innocence, les flics vertueux...

Le principal intérêt de FLICS DE CHOC réside dans son casting. Desagnat, presque anonyme aujourd'hui, a pourtant réalisé PAS DE ROSES POUR OSS 117, VERTIGE POUR UN TUEUR, et dans registre nettement moins sérieux, LES CHARLOTS CONTRE DRACULA. Sa réalisation est ici habile, certes, mais pas très originale. Le film mise énormément sur la violence et les demoiselles dénudées, et on a donc droit à un caméo coquet de Vanessa Vaylord, appétissante nymphette qui était du casting de BELLES, BLONDES ET BRONZÉES de Pécas, de TIRE PAS SUR MON COLLANT ! de Michel Lemoine et du LOCATAIRE de Polanski !! On remarque aussi la serveuse d'un bar qui se fait draguer par un des inspecteurs, Catherine Lachens, une habituée des comédies paillardes telle ATTENTION LES YEUX ! de Davy, qui a aussi joué dans MORT D'UN POURRI de Lautner et LE PRIX DU DANGER du sous-estimé Yves Boisset. Plus étrange encore, dans le rôle de la maîtresse, on retrouve Mylène Demongeot, une dame aux grands airs qui a été de tous les FANTÔMAS et qui a tourné quelques films au Québec, dont le nullissime J'AI MON VOYAGE ! Et dans un des rôles principaux, celui de l'inspecteure qui fréquente le chef de brigade, Chantal Nobel, chanteuse populaire ayant aussi une carrière d'actrice.

Adapté d'un roman de Serge Jacquemard paru au Fleuve Noir, FLICS DE CHOC est un polar français standard, sans surprises, mais renfermant un tueur à moto vêtu de cuir noir et dont on ne voit jamais le visage, ce qui est toujours très amusant. Orloff

Les FRÈRES PÉTARD - Hervé Palud avec Gérard Lanvin, Jacques Villeret, Josiane Balasko, Valérie Mairesse, Michel Galabru, Daniel Russo, Philippe Khorsand, Dominique Lavanant, 1986, France, 90m

Dans un futur proche à Paris (en 1991!!), deux copains escrocs sans un sou en poche, Manu et Momo, acceptent comme boulot de convoyer des statuettes à partir d'Amsterdam. En cours de route, nos deux compères découvrent que les statuettes cachent de la drogue et ils parviennent à l'échanger contre un kilo de marijuana. C'est alors que le père de Momo jette son fils à la porte du foyer familial car il en a marre de le voir vivre sans arrêt d'expédients avec son ami Manu. Momo et Manu décident alors de s'improviser dealers de drogue après avoir revendu le kilo de marijuana qu'ils ont obtenu. Comme ils n'ont aucune expérience du métier ni aucune connaissance du monde marginal de Paris, ils s'attirent vite des ennuis et sont souvent dupés par des dealers plus filous qu'eux. Momo et Manu rencontrent néanmoins dans leurs tribulations deux filles délurées, Aline et Brigitte, chez qui ils vont loger. Ils envisagent alors de réaliser un gros cambriolage en s'attaquant au dépôt de drogues, confisquées par la police, du Quai des Orfèvres. Cette folle et audacieuse entreprise n'ira pas sans mal pour les deux copains, jusqu'à ce que le gouvernement décide de rendre légal la vente de drogues douces.

Voilà une pochade bien franchouillarde au titre évocateur comme on les aime. Le sujet n'a pas manqué, à l'époque de la sortie du film, de soulever l'ire de la censure à cause de son indulgence envers la consommation de drogues douces et envers les trafiquants qui en vendent. Quoiqu'il en soit, il s'agit ici d'une comédie supposément "branché" où les gags faciles pullulent en grand nombre à travers une intrigue brouillonne. Bien entendu, c'est cette facilité qui suscite involontairement le rire du spectateur et qui fait que le film vaut la peine d'être vu. Ceux qui ne connaissent pas l'argot et le verlan risquent cependant de ne pas rigoler beaucoup à cause de l'incompréhension que ces deux types de vocabulaire peuvent occasionner chez les non-initiés. Pour les autres, on n'y verra qu'une bonne grosse farce bien grasse, illustrée par une mise en scène à la va-vite, qui nous fais marrer quand même à cause de ses outrances forcées et de son manque flagrant de finesse. Puisqu'aujourd'hui, l'actualité parle de plus en plus de la légalisation des drogues douces dans nos sociétés modernes, cette comédie a au moins l'avantage d'être en avance sur son temps, bien qu'elle soit discutable pour certains esprits. Le duo Lanvin-Villeret se défonce (pas avec la drogue!!!) dans la loufoquerie avec un entrain réjouissant, même si on les a déjà vu dans de meilleurs rôles comiques. Mathieu Lemée

FURIA - Alexandre Aja avec Stanislas Merhar, Marion Cotillard, Wadeck Stanczak, Pierre Vaneck, 1999, France, 95m

Après un conflit, on s'est retrouvé avec une société totalitaire qui brime l'expression des individus. Il est notamment interdit d'écrire ou de dessiner des images sur les murs de la ville. Dans un décor rappelant le nord de l'Afrique, Théo sort tous les soirs pour dessiner sur un mur qui est sans cesse repeint le lendemain. Il voit un jour de nouvelles peintures qui l'interpellent et rencontre finalement Elia, l'auteur, dont il devient follement amoureux. Elia se fait arrêter et son univers bascule...

Film décrivant une dystopie qui n'est pas sans rappeler le célèbre 1984 d'Orwell. Surtout avec l'utilisation des rats et la futilité apparente de la répression tout comme cette histoire d'amour impossible. Elia est interprété par la ravissante Marion Cotillard, un personnage plus complexe que prévu. D'ailleurs, annonçant le fulgurant Haute Tension, le film bascule sans préavis dans une violence nihiliste qui surprend, de prime abord. On ne saura jamais vraiment ce qui s'est passé pour arriver à cette société si répressive, mais Aja a de toute évidence le flair pour mettre en scène les scènes d'action et de violence. C'est de l'anticipation avec un mince budget, il n'y a pas vraiment de décors, de costumes ou d'éléments outrancièrement futuristes, on garde le tout simple. Le film est baigné dans une trame sonore de Brian May qui sonne parfois années 70-80. Furia, très noir, n'a pas rencontré son public à sa sortie, mais il est fort intéressant de voir les début d'Aja ou de revoir Pierre Vaneck. Mario Giguère

1 A B C D E F G H I J L M N O P Q R S T U V W Y Z

Google
 
Web www.clubdesmonstres.com

Louis de Funes

100 FILMS | INTRODUCTION | ART | ARCHIVES | BESTIAIRE | NOS CHOIX | COURRIER | DICTIONNAIRE VISUEL | EDWIGE FENECH | FIGURINES | FORUM | GAZETTE | LECTURES | LIENS | LUTTE | MP3 - WAV | REPORTAGES | RESSOURCES | PHOTOS | VISIONNEMENTS | VENTE