PLANÈTE HYDRA - DRACULA VS FRANKENSTEIN
Que rêver de mieux pour la rentrés qu'un petit SF kitsch et une rencontre au sommet des plus grands monstres ? Chez Artus.                         lire

HORREUR ESPAGNOLE CHEZ ARTUS
Artus Films sort en septembre LE BOSSU DE LA MORGUE + LES VAMPIRES DU Dr DRACULA + LA MARIÉE SANGLANTE...            lire

1934 - 2009

Jacinto Molina est mieux connu sous le nom de Paul Naschy et est surtout connu pour son personnage fétiche: "Waldemar Daninsky", célèbre loup garou espagnol à la carrière prolifique !

mise à jour le 6 mai 2021

El AULLIDO DEL DIABLO - Paul Naschy avec Caroline Munro, 1987, Espagne

Paul Naschy joue le rôle du frère d'un acteur célèbre qui ressemble comme deux gouttes d'eau à Paul Naschy. Howard Vernon joue son homme à tout faire qui ramasse les jeunes filles pour que son maître se l'envoie déguisé en Barbe Bleu ou Fu Manchu. Pendant ce temps son neveu à sa garde a des visions de son papa acteur dans ses rôles connus: Loup Garou, Frankenstein ou Fantôme de l'Opéra. Y a aussi Caroline Munro qui fait le ménage et refuse les avances de tout le monde, y compris le curé du village qui emploie un clochard pour l'espionner...

Bourré de clichés enfilés à la file indienne sur une musique souvent banale, le film accumule les invraisemblances jusqu'au punch final qui sent le pétard mouillé ! Il reste une Caroline Munro d'une beauté fatale. Juste pour elle, ça valait une écoute. Mario Giguère

The BEAST WITH THE MAGIC SWORD aka La Bestia y la espada mágica - Paul Naschy, 1983

Y as-tu kekun qui peut m-expliquer c'est quoi le gros fuss about ce body builder mangeur de moineau espagnol la ??? Esti qu-y vaut pas de la marde!! Pis sa série de Film de WALDEMAR DANINSKY...... c'est ben platte!! Ca en fait 4 que je me tape pis je cherche encore l'intérêt qu-une bande d-enculé peuvent lui donner ??? Make up idiot , ont dirai un personnage de Sesame Street !!! Endormant comme le tabarnak ces austi de films plate!! GGGRRRRRRRRRRR GRRRRRRRRRRRRRR GGRRRRRRRRRRRRR are you scared?

Pis le je va revenir au sujet....

THE BEAST WITH THE MIGHTY SWORD!!!!

We are in 1984 pis PAUL savait pus quoi faire pour refaire re-vivre pour une 600 ieme fois son austi de character over-rated moche!! Faque y décide de caller son chum "Ping Pong" au japon. Et oui folks!! Waldemar Daninsky battling samurai in Wong city!!!! SACRAMENT !!! Faut-tu être rendu bas pas a peut prêt!!! Mouni

  BEYOND THE LIVING DEAD aka The Hanging Woman aka La Orgía de los Muertos - José Luis Moreni avec Stelvio Rossi, Maria Pia Conte, Dyanik Zurakowska, Pasquale Basile, Paul Naschy, 1978. Espagne/Italie, 98m

Au 19ème siècle dans un petit village des Balkans, Serge Chekov, en route pour visiter la maison de son oncle dont il a hérité, trouve une jeune femme pendue à l'entrée d'un cimetière. Il cogne aux portes du village, mais personne n'ose ouvrir sa porte, ou la referme immédiatement. Il rencontre dans la maison qu'il rejoint le professeur Droila qui occupe le sous-sol ou il y mène des expériences que son oncle commanditait. Il rencontre aussi la jeune veuve qui semble vouloir le séduire, la jolie fille du défunt et un fossoyeur macabre qui rode partout.

Belle surprise pour ma part. Je découvre la belle Dyanik Zurakowska, actrice belge, dans le rôle de Doris, fille du conte, qui se méfie de la jeune comtesse et dont la dynamique avec le soit disant héro est plus que trouble, au début. Maria Pia Conte est la comtesse volage qui se lancera la première dans une opération séduction. Paul Naschy est ici dans un de ses meilleurs rôles, un peu court comme temps à l'écran, mais diabolique et nécrophile par dessus le marché. Stelvio Rossi a le physique de l'emploi en vedette, mais est un peu fade, le scénario lui offrant des moments pas toujours nobles et il a carrément l'air d'un sacré peureux au début. Les décors et les maquillages comme la réalisation sont efficaces, avec ses zombies pas trop loin de ceux de Gianetto de Rossi pour The living Dead at the Manchester Morgue qui sortira un an plus tard. Cette copie américaine est belle mais est censurée de quelques scènes de nudité qui n'enlèvent rien au plaisir de voir un bon film de l'époque, pas si loin des productions de la Hammer. Mario Giguère

Le BOSSU DE LA MORGUE aka EL JOROBADO DE LA MORGUE - Javier Aguirre avec Paul Naschy, Rossana Yanni, Victor Alcazar, María Elena Arpón, 1973, Espagne, 79m

Ça débute avec un générique interminable et ringard sur une musique style bavaroise, mais méfiez-vous, le reste va aller de surprise en surprise. Ghoto est un bossu qui travaille comme homme à tout faire dans l'hôpital du coin, mais les jeunes médecins et la plupart des gens de sa ville rient de lui quand ils ne le harcèlent pas carrément, y comprit les enfants! Seule à voir en lui autre chose, Ilse, qui est malheureusement très malade et qui va succomber à sa maladie. Gotho demande alors à un médecin peu orthodoxe de la faire revivre.

Ainsi débute une intrigue de plus en plus macabre et gore qui pousse les limites du mauvais goût et du sensationnalisme très loin, monstre en prime. Paul Naschy a cependant évité de s'enlaidir le visage, au contraire de Lon Chaney dans Quasimodo, ce qui étonne un peu, au vu de la réaction qu'il a sur les villageois. Pas tous, car une belle rousse, la flamboyante Rosanna Yani joue Elke, n'hésitera pas à s'amouracher du bossu, scène d'érotisme à l'appui. Gotho devient un meurtrier pour revoir son Ilse et au fur et à mesure que les meurtres s'accumulent, ils plongent dans le grand guignol spectaculaire. On a droit à des ruines souterraines du plus bel effet ou un savant fou à la Frankenstein essaie de réanimer les corps, pour finalement créer de toutes pièces, humaines, un être vivant inédit. Ce monstre, qu'il nous faudra bien du temps avant de voir, a un appétit de corps morts, puis vivants, démesuré et on imagine constamment une créature lovecraftienne ou proche des corps fusionnés du film Society. Naschy, également responsable du scénario, semble vouloir briser tous les tabous de l'époque et le fait sur un rythme accéléré et sur un thème musical lancinant et dramatique qui reviens constamment ponctuer le récit fatidique. Le meilleur film de Naschy et un indispensable de l'horreur espagnole.

Coffret Collector avec livre de 64 pages "Le cinéma de terreur espagnol". L'entretien épique de près de 90 minutes avec Alain Petit présente un panorama complet de l'âge d'or du cinéma d'horreur ibérique et abonde de renseignements et d'anecdotes sur le film et la filmographie de Jacinto Molina alias Paul Naschy. Offert en versions française et en espagnol avec sous titres français. Mario Giguère

COUNT DRACULA'S GREATEST LOVE aka Gran Amor Del Conde Drácula aka Cemetery Girls aka Cemetery Tramps aka Count Dracula's Great Love aka Dracula's Virgin Lovers aka Great Love of Count Dracula aka The aka Vampire Playgirls - Javier Aguirre Avec Paul (Roarrrr !) Naschy, Rosanna Yanni, Haydée Politoff, Mirta Miller, Ingrid Garbo, 1973, Espagne, 85m

L'intrigue est classique : Nous sommes en Transylvanie et la roue d'un carrosse se casse et les occupants vont dormir dans le château du compte Dracula.

Je n'avais jamais vu un Dracula espagnol avant, et j'avoue qu'ils n'ont rien à envier à la Hammer dans le choix des demoiselles (Haydée Politoff, Rosanna Yanni, Ingrid Garbo et Mirta Miller) et dans la direction photo. Mais pour le reste c'est très kitch et on se marre comme c'est pas possible. Paul Naschy se ridiculise encore, mais cette fois dans le rôle de Dracula, faut le voir dans sa grosse cape rouge lorsqu'il va mordre un cave qui c'est pris le pied dans un piège à ours.

Dans sa maladresse, le film innove : C'est sûrement la seule et unique fois dans l'histoire du cinéma que le compte Dracula ** s*****e (censuré pour pas vendre le punch) dans un film. Je ne pense pas que ce soit déjà arrivé ailleurs.

J'avais vu le preview avant la projection de PIECES et je me disais que ça ne pouvait qu'être nul et drôle. Quelle ne fut pas ma surprise de constater que le film était présenté en FILM SURPRISE au lancement du nouveau livre FEAR WITHOUT FRONTIER de Fab Press ! Moi, qui croyait avoir une chance de voir FOUR FLIES ON GREY VELVET (présenté au Festival Fab Press en U.K) j'en ai pris pour mon rhume. Au moins, nous avons eu droit à un print uncut de Sinister Cinema. Le film était gratuit (mais personne le savait même pas nous !) et je comprends pourquoi nous étions 12 dans la salle. Au moins, je me suis rapporter de bons livres comme le Agitator de Miike à 25$

Commentaire de Arcvile pendant le film: " Pendant le générique, le même plan d'un gars qui tombe d'un escalier nous est repassé au moins 7 fois. Facile ! C'est LA GRANDE SCÈNE du film " Black Knight

C'est le coup classique de la roue qui se brise, du cocher frappé mortellement par un cheval, de la nuit au beau milieu des Carpates pour un homme et quatre femmes prés d'un ancienne demeure ou réside un excentrique en complet cravate. Il va évidemment s'avérer que le gentleman est Dracula et qu'il attend avec impatience une vierge qui l'aimera pour lui permettre de faire revivre sa fille. Pardon ? Oui, c'est un peu différent, le comte cherche l'amour par amour pour sa fille, mazette. Surprise, il y une vierge dans le lot.

En plein milieu du tournage du film LE BOSSU DE LA MORGUE, une actrice se blesse, retarde le tournage, alors Paul Naschy sort un scénario qu'il a dans ses tiroirs et tout le monde tourne rapidement ce Dracula atypique, avant de terminer le Bossu. On retrouve donc la belle Rosanna Yanni accompagnée des non moins séduisantes Haydée Politoff, Mirta Miller, Ingrid Garbo, malgré que dans son cas j'imagine que c'est un pseudo américain. Là ou le Bossu est mené à tambours battants, on a ici pratiquement tout le contraire, avec des longueurs que ne sauraient faire oublier les quelques scènes érotiques qui parsèment l'intrigue. Rosanna Yanni joue encore celle qui en pince pour le vilain, la coquine, alors que Haydee Politoff joue la jolie jeune vierge qui en arrache pour Dracula (en fait elles tombent toutes sous son charme). La fin est à la fois complètement délurée mais aux antipodes des productions Hammer, la référence avouable du film, puisqu'il n'y a plus de héros mâle de service et que Dracula est découragé. Décidément pas le meilleur film dans la filmographie de Paul Naschy. J'ai regardé l'édition dvd de la série d'Elvira qui y va de ses remarques humoristiques coquines qui parsèment le film. On peut aussi le regarder sans Elvira, mais je ne me plaindrai pas. Mario Giguère

CURSE OF THE DEVIL - aka l'Empreinte de Dracula (France) aka Return of the Werewolf aka The Black Harvest of Countess Dracula aka The Return of Walpurgis. Carlos Aured avec Paul Naschy, Fabiola Falcon et Maritza Olivares, 1973, Espagne/Mexique, 82m

Le grand Inquisiteur Irenueus Daninsky a fait brûler la comtesse Bathory vivante pour la punir de ses pêchés. Avant de mourir, cette dernière envoie une malédiction à Daninsky et à tous ses descendants. De nombreuses années plus tard, le beau et ténébreux Waldemar Daninsky tire accidentellement sur une paysanne durant une partie de chasse. La communauté gypsies furieuses envoie à Waldemar une jeune paysanne magnifique qui après une nuit torride avec Waldemar, va utiliser un crâne de loup pour blesser Waldemar et ainsi libérer le loup-garou en lui. Il entre dans une folie meurtrière dont il ignore la provenance et au départ, les massacres sont attribués à un tueur pratiquement invisible. Quand par contre, Waldemar se trouve à tuer une jeune fille avec qui il a eu une aventure, il comprend tout et doit se combattre lui-même pour arrêter les atrocités.

Formule habituelle d'un film de loup-garou de Naschy. Beaucoup de femmes, le même personnage et le tout dans un film lent mais assez fort sur l'atmosphère. CURSE OF THE DEVIL, un des biens cotés de cette longue série et avec raison. Sans être inoubliable, c'est tout de même très intéressant à regarder, ne serait-ce que pour les très belles, hum... présences... des actrices, pas avares de leurs charmes. Néanmoins, malgré une histoire fort simple, on a de la difficulté à s'y retrouver un peu dès le départ, cette idée de malédiction n'est d'ailleurs pas des plus convaincante (La famille est déjà maudite, faut en plus qu'il se fasse mordre par un crâne pour devenir loup-garou?). Les lieux, les costumes, les acteurs sont tous très bons et très beaux et notre Naschy, bien monolithique, impressionne plus poilu qu'avec la peau lisse. On a droit quelques effets bien dégueulasses, mais l'efficacité des meurtres se créent surtout grâce au montage entre les avancées de la bête et les réactions de ses victimes. De voir la créature s'avancer très lentement vers nous, toute prête à nous égorger, la gueule pleine de sang ça m'a donné un petit frisson je vais l'admettre. Le cinéma d'exploitation m'est encore assez obscur, mais de tomber sur un CURSE OF THE DEVIL à ce petit côté rafraîchissant qui fait qu'on apprécie le tout malgré que ce ne soit pas nécessairement très convaincant. Abba

DANS LES GRIFFES DU LOUP GAROU aka La MALDICION DE LA BESTIA aka HALL OF THE MOUNTAIN KING aka HORROR OF THE WEREWOLF aka NIGHT OF THE HOWLING BEAST aka THE WEREWOLF AND THE YETI - Miguel Iglesias, 1975, Espagne

Suite à la prise en photo d'un abominable homme des neiges dans les montagnes népalaise, le brave Waldemar Daninsky (Paul Naschy) se voit demander par son anthropologue de beau-papa d'accompagner une expédition à laquelle participe sa chère et tendre. D'autant plus que ça tombe bien : Waldemar parle couramment le népalais (!). Malheureusement, les choses ne se déroulent pas comme prévu : Waldemar se perd dans les hauteurs enneigées et trouve refuge dans une grotte habitée par deux sauvageonnes sexuellement émoustillées par son physique d'athlète bourru. Mais les cochonnes ont soudain du poil qui leur pousse un peu partout et parviennent à mordre notre héros à la poitrine. Après leur avoir collé une bonne raclée, il retrouve sa femme qui lui apprend que son scientifique de papa s'est fait kidnapper par un cruel seigneur local victime d'une maladie de la peau et chez qui plein de filles se font torturer de manière gratuite.

Conscient de sa nouvelle condition de lycanthrope, Waldemar craint pour sa bien aimée. Cependant il retrouve espoir lorsqu'un vieux sage des montagnes lui apprend qu'une fleur poussant sur les montagnes a la faculté de le guérir. A peine a-t-il le temps de souffler que c'est au tour de sa belle et lui-même de se faire kidnapper. Mauvaise pioche pour le vil tortionnaire et sa sorcière acolyte qui auront à faire à sa colère ainsi qu'à sa formidable faculté de sauter dans tous les coins de l'écran. Ce n'est qu'une fois sortit du funeste repaire que Waldemar, tous poils et toute griffes dehors tombera nez à nez avec l'autre grand poilu de cette pelloche complètement folle : le yeti.

Cet épisode très premier degré des aventures de notre loup-garou espagnol préféré adopte un ton terriblement sérieux qui détonne quelque peu avec son contenu souvent amusant : les deux femmes des cavernes, le vieux sage vivant dans sa cabane remplie de bougies, et surtout la sorcière au service du méchant seigneur qui tente par quelques abjects moyens de le guérir de son acné bubonique dorsale. Son remède est radical : elle découpe et arrache de grands carrés de peau à même le dos de ses prisonnières nues afin de les appliquer comme cataplasmes sur celui de son maître. Malheureusement pour ceux qui espéraient un duel au sommet (c'est le cas de le dire) entre le loup-garou et le yeti, celui-ci ne s'étale que sur les cinq dernières minutes lors d'une scène nocturne pas très distincte. Dans l'ensemble le film est relativement violent, et les quelques scènes décrites ci-dessus permettent d'oublier sans peine les quelques longueurs qui parsèment le métrage. Kerozene

DRACULA CONTRE FRANKENSTEIN aka LOS MONSTRUOS DEL TERROR aka DRACULA A LA RECHERCHE DE FRANKENSTEIN aka REINCARNATOR aka ASSIGNMENT TERROR aka DRACULA VERSUS FRANKENSTEIN aka OPERATION TERROR aka OPERAZIONE TERROR aka THE MAN WHO CAME FROM UMMO - Hugo Fregonese & Tulio Demichelli, avec Paul Naschy, Michael Rennie, Craig Hill, Karin Dor, Espagne/Allemagne/Italie, 1970, 83m

Quel est le meilleur moyen d'éliminer une bonne fois pour toute cette dégoûtante espèce humaine de la surface de la Terre sans toutefois nuire à l'environnement ? Une race mourante d'extra-terrestres libidineuse originaire de la planète Ummo et désireuse de faire main basse sur la planète bleue, répond à cette question par une théorie qui vaut ce qu'elle vaut : il faut exploiter les peurs primaires des hommes ! Une petite poignée de représentants aliens prennent alors possession des corps de quelques êtres humains afin de mener à bien leur mission qui consiste à ressusciter les grands monstres de l'Histoire dans le but de coller une frousse d'enfer au monde entier. Le comte Dracula, le monstre de Frankenstein, une momie égyptienne et Waldemar Daninsky - autrement dit le loup-garou incarné par Paul Naschy également auteur du scénario - sont tirés un à un de leur sommeil sépulcral par notre E.T. déguisé en savant fou.

Seulement voila. Nos extra-terrestres estiment que les humains sont des êtres faibles car guidés par leurs émotions. Ce qui fait de nous des proies faciles. Et pourtant, cette incroyable faculté que nous avons d'aimer, de nous fâcher ou d'avoir peur, va être la clé de notre salut ! Et c'est justement grâce à la part d'humanité présente en Waldemar Daninsky que le loup-garou fera face aux autres salopards de monstres qui eux ne s'avèrent être que des bêtes criminelles. Par la même occasion Waldemar fera naître en une femelle extra-terrestre des sentiments qu'elle avait jusque là ignorés, prouvant ainsi que la plus grande force de l'Univers n'est autre que l'Amour avec un grand A.

Les amateurs de pelloches d'exploitation, d'horreur gothique (le QG des envahisseurs se situe dans les profondeurs d'un lugubre château) ou même de SF déglinguée vont sans doute tirer une gueule déconfite face aux pathétiques et chaotiques tribulations de Waldemar et ses potos. Le rythme gériatrique du métrage, son montage incohérent (en partie dû à la présence de deux réalisateurs et à des difficultés financières qui rendirent le tournage difficile), son histoire qui verse dans le Barbara Cartland sous LSD ont vite fait de plomber l'atmosphère. D'autant plus que le fameux duel promis par le titre n'arrivera jamais (et donc à ne surtout pas confondre avec le film homonyme d'Al Adamson réalisé deux ans plus tard) ! On se console alors comme on peut avec les maquillages ringards du monstre de Frankenstein, de Dracula au teint plus que blafard et de la momie aux yeux très expressifs. Reste le toujours convaincant lycanthrope de Paul Naschy... Kerozene

Des extraterrestres dont la planète d'origine ne sera bientôt plus habitable envoient une force d'invasion minime pour préparer leur invasion de la Terre. Après avoir empruntés des corps d'humains décédés, entre autres de jolies femmes car elle ont plus d'influence sur les terriens, ils s'apprêtent à redonner la vie aux monstres qui vont effrayer la populace. Ils préfèrent soumettre les Terriens à leur emprise et non détruire la planète puisqu'ils veulent y déménager, pas bête. On remet donc sur les rails Dracula, le monstre de Frankenstein (sous un nom d'emprunt imprononçable pour ne pas avoir de problèmes avec la compagnie Universal), la momie et le loup-garou. Ce loup-garou est notre vieil ami Waldemar Daninsky, dans son deuxième film, qui, sous forme humaine, est donc le seul qui parle et qui fais frémir une jolie blonde extraterrestre. Il deviens rapidement apparent que la faiblesse du procédé qui leur permet d'envahir un corps humain laisse les étrangers à la merci des émotions qu'ils se mettent à avoir...

Dans un scénario de Paul Naschy qui n'est pas sans rappeler l'argument du scénario de Destroy all Monsters aka Les Envahisseurs Attaquent, , sorti deux ans plus tôt, ou les vilains d'un autre monde prennent le contrôle des monstres géants japonais, Michael Rennie est celui qui garde la tête froide, du moins en apparences. Les mignonnes assistantes, interprétées par la ravissantes Karine Dor et Patty Shepard, ont pour leur part de plus en plus de faiblesses et découvrent de bien étranges sensations. Bref c'est l'amour qui cause des problèmes au plan d'invasion qui, par ailleurs, met en vedette des monstres dans l'ensemble bien sages. Évidemment la belle part reviens au Loup-Garou, qui n'affronte pas Dracula, mais plutôt la Momie. L'atmosphère fleur bleue qui baigne l'époque et le récit et les monologues sur les sentiments humains sont parfois bien drôles et on croit peu aux chances de réussite de cette invasion. Qu'à cela ne tienne, on a le plein de monstres, quelques batailles, des supplices, de la romance interstellaire, un laboratoire qui a fière allure et une populace innocente. Le tout sur une belle musique de Franco Salina. Moi qui ne l'avait jamais vu, je me suis régalé.

En suppléments sur la dvd d'Artus Films - Les monstres de la terreur, par Alain Petit - Diaporama d'affiches et photos - Bandes-annonces de la collection Ciné de Terror. Versions: français, espagnol, allemand - Sous titres : français. Mario Giguère

EXORCISMO aka Exorcism aka La Notti di Satana - Juan Bosch avec Paul Naschy, Maria Perschy, María Kosty, Mercedes Molina, 1975, Espagne, 90m

Leila Gibson s'est laissée entraîner dans une cérémonie satanique d'ou elle partira, avec son copain Richard. Encore sous influence, elle a un grave accident de voiture. Si son corps s'en remet bien, son tempérament deviens irascible quand elle n'insulte pas carrément les membres de sa famille ou qu'elle ne les frappe pas. Sa mère appelle un ami de la famille, le Père Adrian Dunning (Paul Naschy) à qui on demande son avis. Jusqu'à la dernière minute il refusera de la croire possédée, mais les morts s'accumulent dans l'entourage de la jeune fille et elle deviens monstrueuse. Il débute alors un exorcisme dangereux pour elle et lui.

Dans le sillon de L'Exorcisme original, Paul Naschy, également scénariste, assure qu'il n'a pas vu le film. Il a probablement lu le roman, par contre, ce qui expliquerait les trop nombreuses ressemblances. Mercedes Molina, alias Grace Mills, semble fort jeune et on la découvre totalement dans des scènes de nudité répétées. Si on suit une enquête de police, comme dans le film de Friedkin, ce n'est que tardivement que le prêtre se décide à pratiquer, seul, l'exorcisme. Moins spectaculaire que son modèle, le tout se passe en quelques brèves minutes et le démon, l'esprit de son père, se réfugie dans un animal. Fin du programme pour ce film peu mémorable. Ceci étant dit, les actrices sont particulièrement belles et une scène d'hallucination de serpents et de grenouille m'a bien fait rigoler. Mario Giguère

The FURY OF THE WOLFMAN aka La Furia del Hombre Lobo - José María Zabalza, 1972, Espagne

Sapristi, quel film ! Waldemar Daninsky ( Jacinto Molina aka Paul Naschy ) est de retour du Tibet ou il s'est fait mordre par un Yeti, en fait il est pas certain, mais bon... A la première pleine lune il se transforme en loup garou. Pendant ce temps l'amant de sa femme et sa charmante épouse essaient de camoufler son meurtre en accident. Pendant ce temps, son ancienne flamme, fille de savant fou, mais ça on le sait pas tout de suite, essaie de contrôler les cerveaux avec des ondes et des produits chimiques. Son assistante est secrètement amoureuse de Waldemar et c'est là que tout se complique...

Sapristi, j'ai peine à y croire. Bon, je n'ai pas vu une version originale, je ne parle que de cette version américaine, totalement incompréhensible. D'un plan à l'autre on est enchaîné au mur ou on ne l'est plus, on revient au château, mais on ne peut plus en sortir, on est mort, on ne l'est plus, le montage est hallucinant d'incohérence. Même le monteur sonore y perd la tête, lorsque Waldemar est attablé au laboratoire, question que l'assistante lui redonne une dose de magnétisme ou je sais pas quoi, le monteur sonore prends l'appareil pour un radio !!! Quand elle le ferme, la musique rigolote arrête. Musique rigolote que l'on nous remet lors d'un voyage automobile intense, à peine croyable. J'ose plus en parler, j'arrête ! Mario Giguère

L'HOMME À LA TÊTE COUPÉE aka CRIMSON aka Las Ratas no duermen de noche - Juan Fortuny, 1973

Comment expliquer ma joie quand j'ai trouvé ce navet d'exploitation en vente dans un club vidéo de merde à même pas 10 minutes à pied de chez moi ? Ça serait en effet difficile. La pochette est très belle et montre un mec debout sur une voie ferrée, la tête séparée du corps par un halo blanc. Il y est écrit : "Paul Naschy dans" un peu avant le titre. On croit tout d'abord à une fable de pure connerie, du genre... l'odyssée d'un homme sans tête...  Mais non, voilà, il y a une crosse. Voici l'histoire, résumée très rapidement.  Des crétins qui font un vol de bijouterie de nuit se font prendre et la police les canarde. Le chef reçoit une balle dans la tête et celle-ci ne le tue pas. Après maints piétinements, ils se rendent chez un gros docteur barbu qui fait des expériences sur le centre moteur des mammifères et obligent ce dernier à sauver leur chef. Ce dernier exige pour ce faire qu'ils lui amènent un cerveau récemment décédé. Sans qu'on sache pourquoi les zouaves vont descendre le chef du gang rival en l'attirant avec la blonde poufiasse de leur chef, puis lui coupent la tête avec l'aide d'un train et de ses rails après avoir... perdu le couteau qui devait accomplir cette simple tâche.  Mais ce n'est rien, il reste plus absurde. Le type survit à l'opération mais devient un tueur psycho-sexuel qui viole puis tue ses victimes... À cause de cette parcelle de cerveau qu'il a reçu du "Sadique", le chef de la bande rivale. Je ne vous dis pas comment ça finit, mais je peux vous avouer que l'histoire est nulle.  Réalisé par un certain Juan Fortuny, le film est techniquement très correct, amusant, et se regarde sans trop grimacer. Il m'a même amené mon lot de rires, mais il faut aimer le genre...  Je me suis laissé dire qu'il existait une version porno de ce chef-d'oeuvre, alors si quelqu'un la possède, elle m'intéresserait tout de même ! Orloff

La sortie sur dvd promet 16 minutes de scènes érotiques supplémentaires. Mario Giguère

Le MYSTÈRE DE L'ÎLE AUX MONSTRES d'après JULES VERNE - Juan Piquer Simon, 1981

Il y a de ces films que donnent l'impression que si on les avaient vu quand on avait 10 ans, on aurait plus apprécié. En voici un, avec Peter Cushing 10 minutes au début et à la fin et une île pleine de monstres somme toute rigolos,  mais à des centaines de lieues d'un Ray Harryhausen et son île mystérieuse. Ben coudon. Avec un tout petit rôle pour Paul Naschy. Mario Giguère

 

ROJO SANGRE aka Blood Red - Christian Molina, 2004, Espagne, 1h30

Pablo Thevenet (Paul Naschy) est un acteur d'un certain âge qui lutte pour obtenir des petits contrats et qu'on a visiblement relégué aux oubliettes sans lui en faire part. Personne ne le connaît dans les castings où il se rend, et on lui dit qu'il se prend pour Brando. Il en a un peu marre mais son agent ne semble pas très chaud à l'idée de le sortir de la merde. Il lui propose toutefois un contrat de "statue vivante" à l'entrée d'un club, contrat pour lequel senòr Thevenet doit se déguiser en Gilles de Rais, Yvan le Terrible, Raspoutine, et j'en passe. Un riche producteur de films lui proposera aussi un contrat un peu véreux, mais la situation financière de Pablo est tellement critique qu'il acceptera tout de même. Serait-il en train de s'enfoncer dans une situation qui pourrait lui coûter cher ?

Le départ de ce synopsis vous semble familier ? Il l'est. Sur un scénario largement autobiographique écrit par Naschy lui-même, Christian Molina (rien à voir avec Jacinto, malgré la coïncidence troublante) nous torche un film "nouvelle vague espagnole" assez efficace malgré son propos à dormir debout. On y retrouve avec bonheur toute l'irrévérence et l'égocentrisme de Naschy, et le délectable vieillard y met la gomme !

Tous les personnages qui gravitent autour de l'univers du club pour lequel Thevenet travaille semblent avoir été choisis en raison de leur allure et de leur gueule; Miguel Del Arco, le patron de la boîte, a une drôle de tronche un peu diabolique, tandis que son assistante, interprétée par la transsexuelle Bibì Andersen - qui fut découverte dans CHANGE OF SEX de Vincente Arranda, en '77, et qui fit par la suite partie de la distribution d'un nombre assez élevé de films d'Almodovar - éveille tout autant les soupçons de l'audience.

La réalisation, bien que saturée d'effets spéciaux, est superbe et posée, nous offrant les transitions les plus spectaculaires et inventives que j'aie vu depuis fort longtemps. Christian Molina en est à sa première réalisation, après avoir travaillé comme assistant sur quelques joyaux comme AIRBAG en '97, et il ne serait pas superflu de surveiller ce qu'il aura à nous offrir comme prochaine oeuvre... Orloff

 

TOMB OF THE WEREWOLF aka The Unliving - Fred Olen Ray avec Paul Naschy, 2003, États unis 

Richard Daninsky (Jay Richardson) inherits a European castle said to house the hidden treasure of his ancestor, Count Waldemar Daninsky (Paul Naschy), a reputed werewolf. He travels there with a "Reality TV" hostess and her film crew where they are greeted by Waldemar's consort, Countess Bathory (Michelle Bauer), who plots to arrange the removal of the silver cross which has penetrated the heart of the werewolf, an act which will release him from his tomb and bring down the curse of the devil on the intruders.

Paul Naschy's most recent Waldemar Daninsky film was one of two low budget productions he participated in last year and was filmed entirely in Southern California. This episode in his 4 decade and still running epic werewolf cycle is the first since LICANTROPO (1996), which didn't please his fans and this Fred Olen Ray no-budget wonderment will probably face the same fate. Shot on video, it looks has a slick soft-core porn aesthetic with as much T & A as possible, lesbian gropings and Scream Queen Michelle Bauer chewing up the scenery and the cast of young Bimbos and Ken dolls. Actually, Bauer proves to be a total pro at self parody while the legendary Paul Naschy obviously took his role just as seriously as in the established classics in this series (cf WEREWOLF SHADOW). But it is a BAD film, a somewhat interesting bad film due to the fact that it's the first US produced and lensed Waldemar Daninsky film and for Naschy's sincere portrayal. Naschy has obviously aged and is noticeably hobbled but the light from a distant fire still burns in his eyes and he manages to create a credibly tortured wolfman and can still reach out and move us as he contemplates his curse. Unfortunately, he's outfitted with an askew fright wig and not supported by the young cast members, who seem to be daytime TV and softporn refugees, or by the script, credited to "Sherman Scott" the aka of the prolific Hollywood "Poverty Row" director, Sam Newfield whose 1940s werewolf film THE MAD MONSTER is included here as a TV clip watched by the heroine. I appreciated this and the fact that Fred Olen Ray did his homework, staging Waldemar's resurrection as a shot by shot hommage to a similar key scene in LA MARCA DEL HOMBRE LOBO (1968) and utilizing the same visual configuration as the Love and Death tableau which ends THE CRAVING (1981) for Waldemar's last tango in LA. "This isn't the Hollywood Hills," one character exclaims while attempting to convince us that we are in a European Gothic setting, but it obviously IS. The sleaze quotient is high but it's a different world than what has become known as European Trash Cinema. This is just TRASH, but knowing Trash, and Fred Olen Ray has a sense of respect for Naschy's career and legacy while maintaining an atmosphere of irony.

The transformation scenes are frankly laughable, sub CGI nonsense and a double was obviously used for all of Waldemar's werewolf attacks. But Paul Naschy continues to make films, while one wishes he had at least written this one as his talents as an imaginative screenwriter are pretty much exploited anyway-- the film plays as a kind of redux of HORROR RISES FROM THE TOMB by way of CURSE OF THE DEVIL. This film is not at all in the same league as those titles, though, which stilll hold up after 30 long years. Naschy purists may scream blasphemy, and I can understand their pain. I still find it worth viewing for the sake of comparison alone. This has just been released as a bare-bones DVD at all BLOCKBUSTER video stores in the US in an obviously censored version which fades to black everytime the sex scenes threaten to get too hot and the gore is generic. A longer, more graphic version has been promised for Cable TV and we'll probably see an uncut, deluxe disc from Fred Olen Ray's RETROMEDIA company at some point.

Although this feature is just being released, it is dated 2003, presumably for Copyright purposes. Robert Monell

 

Les VAMPIRES DU DR DRACULA aka La Marca del Hombre-lobo aka VAMPIRES CANNIBALES aka The Mark of the Wolfman aka Frankenstein's Bloody Terror aka Hell's Creature aka The Vampire of Dr. Dracula aka Werewolf's Mark aka The Wolfman of Count Dracula Enrique Lopez Eguiluz 1968, Espagne, 90m

Une histoire qui mêle allègrement les thèmes de Dracula et du Loup-Garou comme c'était la mode à l'époque, et nous permet surtout de prendre son pied devant le jeu des acteurs et les ambiances gothiques à l'Espagnole.

A regarder en particulier pour l'interprétation ubuesque de Paul Naschy lors de ses transformations en loup-garou, ça vaut le détour! Il remue les bras comme un dingue dans tous les sens en faisant "RRARRARRAWWW RRRAAWWW!!", et sautille en même temps tel un cabris dans tous les coins du cadre!

Du bon ciné d'horror 60's en somme! Franfran

Lors d'un bal costumé, un étranger ténébreux se présente à une Comtesse en rut et prétend être le diable. Le lendemain, elle le revoie, et se rend bien compte qu'il ne s'agit que d'un séduisant play-boy, mais elle tombe tout de même sous le charme. Puis les choses se mettent à aller mal dans le village car les loups-garous font des ravages et déciment la population. Une chasse est organisée, et le play-boy hérite de la malédiction des loups-garous en étant blessé par l'un d'eux.

Un des premiers volets d'une longue série pas très variée mettant en vedette les exploits poilus du noueux Paul Naschy, ce petit film sans prétention ne manque pas d'intérêt. Naschy y est plus hirsute que jamais, en amour par-dessus la tête, et aux prises avec d'inquiétants vampires. De bien jolies espagnoles viennent rehausser l'intérêt - on y voit même la jolie frimousse de Rosanna Yanni !, et la réalisation technique est acceptable compte tenu du sujet et de ses limites. La version distribuée au Québec est en cinémascope, rare avantage, et probablement le seul; la bobine qui a servi au transfert est encrassée comme c'est pas possible et il y manque un bon 14 minutes, probablement de nudité et de violence. Un jalon dans l'histoire du film de loup-garou espagnol. Orloff

Un jeune couple se dissout rapidement sous nos yeux lorsqu'au détour d'un bal costumé arrive le comte Waldeman Daninsky, tout de rouge vêtu, se présentant comme le diable. La jolie blonde en tombe amoureux, mais au village, un drame fantastique se produit lorsqu'un gitan et son épouse sont attaqué par une bête. Voilà qui leur apprendra à ouvrir des tombes et à retirer une croix d'argent du poitrail d'un mort un peu trop bien conservé. Une battue s'organise parmi les villageois et voilà que Daninsky combat le loup garou et est mordu. Grand malheur. Seul espoir, retrouver dans les papiers du lycanthrope une correspondance avec quelqu'un qui pourrait le guérir. Manque de pot, c'est le "Docteur Dracula".

Mettons la chose au clair, le titre imaginé par les distributeurs français a peu de rapports avec le film, puisque le vampire n'est pas Dracula. Les américains, pas plus futés, l'ont retitré Frankenstein's Bloody Terror ! Vu il y a des années en vhs, la copie du dvd d'Artus Films est magnifiquement restaurée, splendides couleurs et sans coupures. A part quelques débuts ou chutes de scènes, il s'agit essentiellement de dialogues entre les parents des jeunes fiancés. L'histoire reste très classique et sent l'influence de la Universal, teinté d'un érotisme plus proche des productions Hammer Films. Le travail de photographie n'est pas sans rappeler les films fantastiques de Mario Bava, belle référence. Ceci dit le jeu de Naschy est souvent théâtral et tout le monde en fait des tonnes lors de scènes dramatiques, voir le vampire qui avance comme une ballerine en faisant aller sa cape comme un toréador. Naschy est en tout cas imprégné de son personnage et se donne au maximum, se donnant le rôle du beau gosse fou de la jolie blonde sur un simple coup d'oeil, féru d'histoire et des mythes de la région. C'était le début d'une longue suite de films ou Naschy allait interpréter Daninsky et il fait bon le découvrir ou le revoir dans de si belles conditions. Mario Giguère

The WEREWOLF vs the VAMPIRE WOMAN aka L'OMBRE DU LOUP-GAROU aka WEREWOLF SHADOW aka LA FURIE DES VAMPIRES aka BLOOD MOON aka SHADOW OF THE WEREWOLF aka LA NOCHE DE WALPURGIS- Leon Klimovsky/Paul Naschy avec Paul Naschy et Gaby Fuchs, 1970, 84m

Deux collégiennes recherchent la tombe de la comtesse Waldessa. Ils rencontreront le comte Waldemar qui les aidera avec l'espoir de retrouver le moyen de redevenir un simple mortel, car il est loup-garou, le pauvre. Naturellement tout se complique et l'on réveille la comtesse jusqu'à l'incontournable duel qui donne son titre au film.

Paul Naschy réalise un film sobre, avec un brin d'érotisme, du sang et des montées dramatiques parsemées. Voilà la faiblesse du film, pas de montée dramatique constante, mais des moments forts éparpillés. Je me demande toujours s'il est voulu que le maquillage du loup-garou soit si foncé, pour ne pas en voir les défauts ou parce que les copies que l'on regarde n'y font pas justice ? Mario Giguère

Ceux qui connaissent un peu sa carrière savent que les débuts de Paul Naschy ont été assez difficiles. Au bilan, des échecs commerciaux, un film jamais sorti et un autre remonté avec des inserts risibles. Aussi, quand en 1970, il propose ce projet, il se heurte à certaines réticences, et l'un des producteurs refuse même que Naschy joue dans le film... Malgré tout, le projet se monte avec Naschy (soutenu par les autres producteurs) et le résultat est le premier succès de sa carrière, un film qui s'exportera sur le plan international, sous divers titres.

C'est probablement l'un des meilleurs Naschy. On y retrouve les constantes de ses films : mélange entre divers légendes ou folklores fantastiques, ambiance gothique dans un cadre moderne, romantisme, aspect dramatique, etc.

Le scénario de base est à l'image d'un certain cinéma populaire, à la fois simple et efficace : une étudiante se documente pour sa thèse, qui porte sur une comtesse impliquée dans des rites occultes, morte depuis plusieurs siècles. Elle sait que sa tombe se trouve dans une région du Nord de la France, et s'y rend en compagnie d'une amie. C'est là que les deux femmes rencontrent Waldemar Daninsky, un écrivain solitaire qui vit comme au XIXe siècle ou à peu près (pas d'électricité, etc.). Daninsky est un loup-garou, bien sûr, comme les fans de Naschy le savent... mais qu'arrive-t-il quand un loup-garou aide deux jeunes femmes à libérer une vampiresse sanguinaire, et qu'un maniaque sexuel rôle dans les environs ?

Tout cela pourrait donner un résultat kitsch et un peu bête (comme l'un des premiers Naschy fantastiques, Dracula vs Frankenstein), mais, non, ça fonctionne ! L'ambiance est là, la musique d'Anton Garcia Abril est hyper-efficace (le type a signé les bandes son de la série des Templiers Aveugles d'Amando de Ossorio), Klimovsky effectue un travail honnête d'artisan expérimenté.

... Et il y a ces " plus " qui aident à rendre un film singulier : 

* Patty Shepard, actrice américaine, offre une performance aussi étonnante qu'originale, en femme vampire réellement bizarre et " autre ". Pour avoir vu beaucoup de films de vampire dans ma vie, je peux affirmer que Patty Shepard se démarque et que toutes les scènes où elle intervient ont un petit quelque chose de magique.

* Naschy a parfois des défauts, mais ce film met plutôt ses qualités en avant, et le mélange des genres fonctionne bien

* Les autres interprètes sont généralement convaincants, ce qui ajoute de la qualité à l'ensemble, bien sûr.

* Beaucoup de moments visuellement très réussis, des images troublantes et véritablement habitées d'une poésie fantastique certaine.

En somme, c'est une bonne porte d'entrée pour découvrir l'œuvre de Naschy, souvent inégale, certes, mais dont les points saillants méritent d'être découverts. Howard Vernon

The Mark of Naschy

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