1935 - 2011

Mise à jour le 7 septembre 2022

L'ABIME aka THE RIFT aka ENDLESS DESCENT aka LA GRIETA - Juan Piquer Simon, Espagne/États Unis, 1989 

Un super sous-marin super moderne, capable d'aller à des profondeurs insondables et appelé Siren 1, a disparu ! Les commanditaires de l'opération catastrophe appellent alors Wick, le concepteur fraîchement divorcé de l'engin en question, et lui demandent de rejoindre l'équipe du Siren 2 afin d'aller repêcher la boîte noire du Siren 1. Surprise, à bord du Siren 2 se trouve sa biologiste d'ex-femme au service d'un commandant de la US Navy. Le Siren 2 plonge alors à 35'000 pieds sous l'eau, se fait attaquer par une amibe géante, découvre des algues mutantes et pénètre une caverne sous-marine d'où semble provenir le signal de la boîte noire. Mais comment a-t-elle pu se fourrer là-dedans ? Le signal en question se modifie et s'avère en réalité être un S.O.S.

**SPOILER ALERT ** 

Notre équipage découvre alors une impressionnante caverne qui regorge de créatures monstrueuses et surtout terriblement dangereuses: des insectes rampants, des tentacules carnivores, des canidés mutants et un laboratoire biochimique secret duquel provient le fameux S.O.S. !! Inutile de demander comment ce mystérieux labo se retrouve dans pareil endroit, nous n'en saurons rien.

Malgré ces aberrations scénaristiques qui, il est vrai, donnent au film un charme irrésistible, Simon parvient à transformer son modeste film en actioner fantastique dans lequel nos héros flinguent du bestiaux à tout va: les crânes explosent, les membres sont arrachés et les algues mutent en parasites mortels.

** END SPOILER ** 

Y a pas à dire, Simon a su nous torcher un bis fauché des plus jouissif ! Comment ne pas résister à un sous-marin ultra moderne rempli d'ordinateurs archaïques, à des créatures belliqueuses au look de mouches gloutonnes, à des algues corrosives, à des personnages hyper caricaturaux et à un scénario tellement débile que son manque de sérieux ne peut qu'être parfaitement assumé. Nul doute que le père Simon, malgré un budget riquiqui, s'est fait plaisir. Et ça se sent. Alors pour dix ABYSS ou LEVIATHAN, je préfère, et de loin, un LA GRIETA, même s'il semble avoir été fait dix ans plus tôt. Kerozene

Le MYSTÈRE DE L'ÎLE AUX MONSTRES d'après JULES VERNE - Juan Piquer Simon, 1981

Il y a de ces films que l'on a l'impression que si on avait vu quand on avait 10 ans, on aurait plus apprécié. En voici un, avec Peter Cushing 10 minutes au début et à la fin et une île pleine de monstres somme toute rigolos,  mais à des centaines de lieues d'un Ray Harryhausen et son île mystérieuse. Ben coudon. Mario Giguère

Le SADIQUE A LA TRONCONNEUSE aka MIL GRITOS TIENE LA NOCHE aka PIECES - Juan Piquer Simón - 1981 

Ben la belle série Z que voilà!

Un malade découpe des gonzesses dans un campus, il faut trouver qui c'est.

Un bon jeu du Cluedo donc parsemé de quelques scènes gores bien trempées (en général des mannequins en plastique qui pissent le sang par la tête).

Aucun moyen financier, acteurs lamentablement excellents, pin-ups qui gueulent, Jack Taylor qui se demande ce qu'il fout dans ce film, et flics nuls pour ce slasher idiot mais divertissant autour d'une bière et d'une pizza!

Je préfère quand même "terreur au collège" ré-édité par la troma pour son humour hallucinant et gonflé dans le même style...  Franfran

SATAN’S BLOOD aka LA NUIT DE L’ENFER aka Escalofrío - Carlos Puerto / Juan Piquer Simón, 1977

Tout commence avec un prêtre pervers qui se fait du plaisir avec une tite femme. Ensuite, on fait la connaissance d'un couple qui se fait aborder par un autre couple . Assez naïf le couple, car l'homme tombe dans le panneau quand l'autre lui dit qu'ils ont été a l'école ensemble. Pi il ne bronche pas et ils se disent qu'ils ne les connaissent pas et décident de les suivre jusqu'à leur petite villa. Rendus à la maison au décor plutôt satanique, nos 4 joyeux lurons se tapent une séance de ouija, posent des questions stupides: quand je vais mourir, de qui je suis amoureux ?? le couple étant pris pour rester là (on s'en doutait) la femme durant la nuit se fait attaquer par un sombre inconnu qui sort de je ne sais ou ?  Elle revient a la chambre raconter a son mari et ils décident tout deux de partir à la recherche du zigoto. Rendus au salon, ils voient l'autre couple en train de faire une messe noire, alors la ca vire en orgie. Puis, nos 4 compères se défoncent et s’en donnent à coeur joie. Le lendemain, le couple veut partir, comme de fait la voiture ne démarre pas, je ne m'y attendais pas du tout ???? :)  alors, ils sont prit pour rester là encore. L'homme qui occupe la maison reçoit une balle dans la tête, yé  toff y meurt même pas sur le coup pis yé même capable de parler, sa femme s'ouvre les poignets, meurt, revient a la vie avec un pistolet, l'autre avec la balle dans tête revient a la vie lui aussi. Là, y a pas à dire Belzébuth a d'affaire dans ca. Le couple rentre à leur demeure, plus rien, même pas un meuble. Les voisins leur offrent l'hospitalité , rendus dans le logement, ils tombent face à face avec le couple du départ, qui étais supposent mort, et une bande de moines ou de prêtes assis autour d'une table. Ils se lèvent et commencent a poignarder notre couple favoris du début. La fin est assez originale, même si le film ne l'est pas. On voit notre couple qui s'est fait poignarder en train de faire le même coup qu’ils se sont fait faire au début à un autre couple.

Ouin, assez twistant à expliquer ce film. Rana

SLUGS aka Slugs, muerte viscosa aka Mutations - Juan Piquer Simon avec Michael Garfield, Kim Terry, Philip Nachale, Alicia Noro, Santiago Alvarez, 1988

Il fallait bien JP Simon pour réaliser un film sur des limaces meurtrières. Ça donne un résultat très mitigé, qui oscille entre la réussite et le ratage complet. Certes c'est drôle à regarder, mais j'avoue que mon intérêt durant le visionnement a plus qu'une fois vacillé vers les affres profondes du sommeil d'après-midi. On y voit un responsable de la sanitation locale très "modèle" essayer de combattre un phénomène inexpliqué et dont tout le monde se moque : des bestioles gluantes qui attaquent les humains...  Bien entendu quelques scènes gore sont réjouissantes, on voit ici et là une jolie nana se foutre à poil, mais ce n'est pas le film du siècle et je crois que quiconque l'ayant vu sera d'accord avec moi. Orloff

Film "américain" pour Piquer Simon, connu pour son très B "SUPERSONIC MAN", le Z "SADIQUE À LA TRONÇONNEUSE"  ou encore le J. Vernien "MYSTÈRE DE L'ÎLE AUX MONSTRES" avec Cushing, oui, ici, un Z "à l'Américaine"... qu'on en juge... une petite bourgade typically U"S" est attaquées, mollement, par des limaces cannibales mutantes... voilà pour le scénar...

Après les pots de Yogourt et les vampires androgynes, ce sont les limaces qui attaquent !... et teigneuses avec ça, un Z fauché, sauvé par une séquence gore, bien foutue, où un voit un mec, dégobiller ses tripes... bouffé qu'il est, de l'intérieur par une limace méchante... du pur Cronenberg, façon Parasite Murder... Beurkkkk !!!!! Chez Mad Movies DVD. Vince Rogers

SUPERSONIC MAN - Juan Piquer Simon avec Antonio Cantafora, Cameron Mitchell, José Luis Ayestarán, Diania Polakov, 1979, Espagne/Italie

Dans l'espace vogue un merveilleux vaisseau spatial dans le quel vit un surhomme : Supersonic, dont la mission est de ramener l'humanité sur le droit chemin, c'est à dire celui de la justice et du respect de tous et de la nature. Pour ce faire, on lui file un magnifique pyjama rouge et un masque et une cape à paillette. Et oui, Supersonic Man est le premier, et sans doute le dernier superhéros réellement disco. C'est à ce moment que sur Terre, l'ignoble Dr Gulk vole des produits radioactifs et kidnappe un gentil savant à l'aide d'un terrifiant robot qui possède un lance-flammes trop puissant et de ses sbires vêtus de noirs ! Son plan: régner sur le monde entier. La fille du savant devient ensuite leur cible numéro un, car elle peut être utilisée pour faire pression sur le brave professeur afin qu'il travail pour le mal. Mais un homme moustachu veille, et lorsqu'il dit à sa montre "donne moi la force cosmique de l'univers" (ou quelque chose comme ça), hop, il devient Supersonic, le superhéros culturiste extraterrestre à la peau bleue et au pyjama rouge qui ne possède pas de moustache. Supersonic résiste aux balles, Supersonic résiste au feu (et même à la lave lorsqu'il est projeté au centre de la Terre !), Supersonic résiste au froid, mais Supersonic a un talon d'achille. Je ne tiens pas à le dévoiler ici, car ce serait vraiment gâcher le suspense. Toujours est-il que je ne résiste pas l'envie de spoiler le film: le Supersonic moustachu et l'héroine tombent amoureux, et le méchant est vaincu.

Magnifique film de superhéros super ringard, SUPERSONIC MAN est un pêché. Car j'ose à peine avouer avoir pris mon pied devant cette aberration tant le tout est trop cheap à l'extrême. Mais il y a de l'action, de la romance, du suspense, et surtout un gros paquet d'humour involontaire. Un sous SUPERMAN du pauvre, avec des maquettes d'hélicoptère, d'îles et de bateaux qui explosent. A quand un remake ? Kerozene

  Ce qui devait arriver arrive un jour: un extraterrestre du nom de Kronos débarque sur Terre pour y rétablir l'ordre. Il s'installe à New York et deviens Supersonic Man. Lorsqu'il n'est pas en train de combattre le sinistre Docteur Gulk (Cameron Mitchell) qui veut dominer le monde, il a les apparences d'un simple macho, dénommé Paul.

Le film est carrément une commande donnée à Juan Piquer Simon pour faire un simili Superman à budget réduit, Superman n'était pas encore sorti en Espagne, à une époque ou les sorties de films n'étaient pas planétaires. Le réalisateur corrige ce qu'il prend pour des défauts de l'original. Il choisit par exemple de donner le rôle de Paul et de son alter ego Supersonic Man à deux acteurs différents. Pourquoi pas. Par contre il rend hommage à un robot des années trente avec un robot au look de boîte de conserve plutôt hilarant. Avec aussi toutes ces références au disco, populaire à l'époque, le film a prit un coup de vieux. Cameron Mitchell a l'air de s'amuser ferme en super vilain James Bondesque. Le film a certainement amusé le public cible à l'époque et se regarde encore aujourd'hui avec un sourire accroché au visage.

Le dvd d'Artus Films est bien pourvu en suppléments avec Le tournage de Supersonic Man, par Christian Lucas, Juan Piquer Simón, le réalisateur supersonique, par Christian Lucas. Également un diaporama d'affiches et photos et la bande annonce originale. Offert en français et en Italien avec sous-titres français en option. Mario Giguère

Les VISITEURS EXTRA-TERRESTRES aka Los Nuevos extraterrestres, Juan Piquer Simon, 1983 

Aïe Aïe Aïe... 

Je sais que plusieurs d'entre vous ont récemment acheté, copié, loué ce film.

J'aime bien JP Simon... " Pièces " est un morceau d'anthologie de mauvais goût. " The Raft ", malgré une image Téléfilm cheap, recelait quelques scènes anthologiques. Son adaptation de VOYAGE TO THE CENTER OF THE EARTH était aussi assez incroyable...

Mais là... euh...

Bon... L'intérêt du film : le monstre ressemble à Alf. Oui oui...

Scénario : un mix entre E.T. et un film d'extra-terrestre (pas très) méchant.

Résumé bref sans grands spoilers : dans une forêt, un engin arrive. À bord, un extra-terrestre méchant et des oeufs. Un gamin ramasse l'un des oeufs et devient ami avec un extra-terrestre assez absurde.

No gore et pas d'éléments scandaleux... Beaucoup de longueurs, une musique barbante au synthé, des coupes 80s, un horrible groupe de pop-rock...

Au final, une seule scène anthologique (parce qu'elle m'a fait rire), celui du alien gentil qui fait bouger des objets par la puissance de sa pensée. Pure Cheese.

Sinon, il faut se méfier de films où les enfants ont un rôle trop proéminent. Ça donne souvent des résultats mièvres... sauf exceptions (Fulci, etc.)

Alors, en ce qui concerne le présent film, si vous vous attendez à quelque chose de très très plaisant...

Oubliez ça. Howard Vernon

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Web www.clubdesmonstres.com

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