LA COLLECTION GUERRE - 2 DVD CHEZ ARTUS
Deux films de guerre débarquent chez Artus avec Klaus Kinskin aux côtés de George Hilton, Gianni Garko, et Margaret Lee.                     lire

1927 - 2014

mise à jour le 25 mai 2018

  BAKTERION aka MONSTER OF BLOOD aka Panic aka Panico - Tonino Ricci alias Anthony Richmond avec David Warbeck, Janet Agren, Jose Lifante, Roberto Ricci, 1982, Italie/Espagne, 91m

Dans une petite ville d'Angleterre, une alarme sonne dans un laboratoire d'une grande compagnie. Un virus sur lequel le professeur Adams travaillait a contaminé le labo. Le professeur disparait et la police le recherche en menant l'enquête sur ce qui a pu arriver à une victime totalement défigurée. Adams est infecté, complètement déformé et se lance, via les souterrains de la ville, à la recherche de chair et de sang. Le Capitaine Kirk  (mais ou vont-ils chercher ces noms) avec l'aide de la police locale tente de localiser rapidement Adams, surtout qu'il est au courant que la ville sera mise sous quarantaine et éventuellement détruite, citoyens compris, si on tarde à l'attraper.

Scénario des plus classiques, qui semble sortir tout droit des années 50, monstre inclus. Janet Agren est l'assistante du professeur, que l'on imagine amoureuse, mais on osera pas le mentionner. Comme dans les clichés du genre, la police locale ne peut rien contre les ultimatums du gouvernement qui agit sans informer la population. Le monstre sera tenu dans l'ombre jusqu'à la dernière minute, histoire de ne pas perdre les spectateurs un brin intéressés, car il ne vaut pas vraiment le détour. UN petit peu de nudité lorsque le monstre s'attaque tout d'abord de jeunes couples en chaleur, éliminant les mâles avant de s'amuser, on ne sait guère, avec sa nourriture avec de la tuer. Tourné en Espagne avec quelques plans d'Angleterre pour créer l'illusion. Le rythme est lent, le scénario peu engageant. On se fait du mauvais sang pour la belle Jane (Janet Agren bien sage), les acteurs font de leur mieux, mais la pâte ne lève pas. Tonino Ricci a connu de meilleurs moments dans sa carrière, c'est le moins qu'on puisse dire. Mario Giguère

BERMUDES: TRIANGLE DE L'ENFER aka Bermudes: la fossa maledetta Tonino Ricci avec Janet Agren et Arthur Kennedy, 1978, Italie

Un homme se voit remettre des documents importants qu'il doit amener clandestinement à New York par avion. L'avion coule dans le coin des bermudes. Un plongeur, seul rescapé d'une expédition navale dans le coin mais amnésique, est recruté pour récupérer le truc. Sa blonde, la belle Janet Agren, aimerait mieux qu'il se repose, mais il plonge et découvre des requins qui reposent au fond de lamer, comme sous la volonté d'une force mystérieuse...

Quel curieux mélange de genres, du film de gangsters, du sous-genre des requins ( avec un gros clin d'oeil à JAWS), au final fantastique. Il semble que ce film soit très près de l'autre film des Bermudes avec la poupée, puisqu'on la voit, et je me demande si Ricci n'a pas tourné deux films en un, à la manière de Franco. À moins que les producteurs aient voulu refiler une partie du matériel pour un autre film... La Notte degli squali, 1987, a un scénario presque identique, mais John Steiner au lieu d'Arthur Kennedy. En tout cas ce film est un somnifère puissant, avec tout de même une musique de Stelvio Cipriani appréciable. Mario Giguère

BUCK LE LOUP aka White Fang to the Rescue aka Zanna Bianca Alla Riscossa - Tonino Ricci, 1974, Italie, 1h32 

Générique en noir, avec musique de circonstance. La première image, un peu plus tard, nous plongera en plein coeur de l'action : une embuscade est tendue à un calme voyageur à cheval qui marche en forêt canadienne avec son berger allemand Buck. Deux arriérés qui en ont après l'or qu'il transporte le mitraillent carrément, mais il ne se laisse pas faire. Toutefois, un mauvais tour de Donald O'Brien, qui le prend par surprise - et par derrière ! - abrègera la manoeuvre. Mais Buck, pas bête, se sauve et part prévenir un Maurizio Merli vivant au fond des bois, dans une cabane en billots, qu'il est arrivé quelque chose à son maître. Mais Merli arrivera trop tard, dépité devant le cadavre de son meilleur ami Benjamin Dover.

Il décidera donc d'emprunter temporairement l'identité de son ami afin d'aller en ville, où personne ne le connaît, pour le venger, mais l'attendront là-bas quelques surprises : une patronne de saloon sexy (Gisela Hahn) et un fils européen qui lui tombe soudainement sous les bras (rappelez-vous, c'est le fils de son pote). Alors en plus d'une vengeance, d'un cabot jappeur et d'une envie de baiser, il se retrouve avec un môme à torcher. Quelle vie, dans le grand nord !

BUCK LE LOUP est un western "pour enfants", visiblement, réalisé par Tonino Ricci pour on ne sait quelle obscure raison. Il a visiblement aimé l'expérience car il a remis le couvert deux fois, en '91 pour BUCK AT THE EDGE OF HEAVEN, et en '99 avec BUCK AND THE MAGIC BRACELET. Franchise payante, sans doute, car c'est tout ce qu'il a fait dans le merveilleux monde du cinéma italien contemporain depuis ! Ricci est surtout réputé pour ses aptitudes de "touche-à-tout" et son habileté déconcertante à ficeler des films honnêtes avec un budget constitué au départ de miettes de pain. Il ne fait ici pas exception.

Le récit de BUCK LE LOUP est facile à suivre, avec des péripéties classiques; Merli est le bon gars, beau moustachu aux yeux en fentes (très populaire auprès des dames, ça, demandez à Richard Gere de vous montrer son carnet de conquêtes...), qui veut venger son meilleur ami et aider le plus de gens possible au passage. Il y a bien sûr des gens qui travaillent à lui mettre des bâtons dans les roues, notamment O'Brien et Luciano Rossi au premier niveau. Parlant de Rossi, sa sale gueule de traître lui a valu d'apparaître dans bon nombre de gialli, de spaghetti westerns et de films policiers italiens entre '66 et '80, où il ne semble pas avoir pris une seconde de repos entre deux tournages !!

On a donc une menace plus consistante que ces deux pleutres en la personne de Henry Silva, personnage important dans la ville, et un peu pourri sur les bords. Il a à sa botte des tas d'adjoints qui s'occupent de la sale besogne et cette vilaine habitude de constamment déléguer semble lui avoir sapé le courage; il est ce qu'on appelle un "pissou". Sa sale gueule est toujours efficace, certes, et il met allègrement des bâtons dans les roues de Merli.

Buck est un berger allemand bien éduqué, qui fait le savant devant la caméra et qui jappe beaucoup trop à mon goût. Un autre petit animal bien dressé serait ici Matteo Zoffoli, petit garçon à la peau pâle, à la crinière noire et frisée, et aux grands yeux innocents. Il suit la tendance italienne et énerve autant qu'il peut, mais il n'énervera pas longtemps sur le grand écran, car BUCK est son premier essai, et THE BIG RED ONE, de Sam Fuller, tourné en '80, son dernier. Amen.

J'allais presque oublier de mentionner Renzo Palmer, à la présence rassurante, dans le rôle... d'une police montée ! Oui, ces ancêtres canadiens de nos policiers modernes, à la mode "Adidas" bien avant l'heure avec leurs pantalons lignés... Il est ici bougon et lui-même, lui qu'on appréciait tant dans THE BIG RACKET et CRIMINALIA... Côté demoiselles, le tableau est plutôt mince, avec cette Gisela Hahn précédemment mentionnée, blonde teutonne qui est passée de THEY CALL ME TRINITY (71) à CÉSAR ET ROSALIE (72), avec un détour chez Franco dans DEVIL HUNTER (80), pour aboutir dans des séries télé allemandes !!

Un bien intéressant western de Ricci, donc, avec quelques réserves écologistes contre les combats de chiens plutôt féroces qui sont mis en scène - sans possibilité de trucage - et une scène assez cruelle où Buck affronte un ours !?!? Ça n'est pas du chiqué, et le chien, si je puis me permettre, en mange une tabarnak ! Orloff

CROSS CURRENTS aka Un Omicidio Perfetto a Termine de Legge aka Homicidio al Lìmite de la Ley - Tonino Ricci, 1971, Espagne / Italie, 1h29

Un riche playboy qui ne dédaigne pas piloter un bateau de course dans ses temps libres est victime de sabotage alors qu'il est en pleine compétition et se retrouve projeté dans l'eau tellement violemment qu'il en subit une commotion cérébrale presque mortelle. Le docteur qui le soigne parvient à le sauver de l'infirmité de justesse pendant une opération plutôt risquée, au plus grand bonheur de sa femme, une petite blondinette pas désagréable à regarder. Il a cependant perdu des fragments de sa mémoire et doit, pour retrouver un état de parfaite santé, être entouré pendant sa convalescence de calme et d'amitié. Prescription qui sera certes déjoué alors que les cadavres - le jardinier, ainsi que son meilleur ami, et j'en passe ! - se mettront à littéralement lui pleuvoir dans les bras !

Giallo de la première heure ayant très mauvaise réputation, cette petite merveille du sous-estimé Tonino Ricci n'a qu'un seul défaut : on n'y comprend absolument rien ! Les repères stricts inhérents au genre sont ici presque absents, comme si en '71 la ligne définissant le giallo n'avait pas encore été tracée; pas de tueur dont on ne voit pas le visage, et pas de soupçons se portant sur tout un chacun. Non, ici, toujours, quelqu'un observe, et une paire d'yeux qui semblent omniscients et qui ont bien l'air de se retrouver partout "où ça chauffe", sans jamais que l'on puisse identifier clairement à qui ils appartiennent.

La maison de l'amnésique est absolument design, ce qui surprend l'oeil averti et confère au personnage un bon goût immédiat, que ça soit en meubles ou en femmes; son entourage romantique est en effet de qualité supérieure ! Provocatrice et voluptueuse Rossana Yanni, constamment vêtu de mini-jupes toutes plus courtes les unes que les autres, lascive même en restant étendue sur un divan, elle séduit habilement notre playboy à la mémoire trouble et y va même de quelques pas de danse lors d'une sortie en boîte. Ivan Rassimov, le meilleur ami du type, est discret et bienveillant, mais les amateurs du genre ne s'y trompent pas; sa présence n'est jamais garante de bonnes nouvelles !

Il y a à travers tout ça la menace perpétuelle, réelle ou imaginaire, que constitue un arbre tortueux et décharné, mort depuis longtemps, et toujours planté tel une sentinelle de mauvais augure devant le porche de la villa. Les plans qui le représentent sont habiles, et donnent souvent le vertige, contre-plongées hallucinantes et perspectives d'un bout de ciel à travers les branches sans feuilles...

Une originalité : pendant la première heure, on ne voit pas le traditionnel "tueur en imperméable" une seule fois, mais il nous est décrit ! Il y a bien des fausses pistes qui sont lancées, puis abandonnées en cours de route. De plus, la frontière entre la rêverie et la réalité est malhabilement dessinée, ce qui produit une légère confusion ! L'ouverture du film en est un bon exemple; visiblement une ellipse, on tente plus tard de l'expliquer mais Ricci ne parvient qu'à brouiller les pistes encore plus profondément, tant sa narration "ésotérique" nous perd. Une bien belle expérience visuelle et sensorielle, donc, mais que les amateurs de logique n'apprécieraient sûrement pas. J'ai donc décidé de profiter de la vue, de mettre mon côté rationnel en veilleuse et de laisser les images parler. Orloff

DEUX SALOPARDS EN ENFER aka Il dito nella piaga - Tonino Ricci, 1969, ItalieTonino Ricci avec George Hilton, Klaus Kinski, Ray Saunders, 1969, Italie, 88m

Tonino Ricci réussit là un étonnant film de guerre ou les héros sont franchement immoraux et brutaux, « 12 salopards » obligent. Pendant la dernière guerre en Italie, deux soldats américains (dont Klaus Kinski) sont condamnés à mort pour avoir commis pillages et viols dans un petit village. Ils sont alors emmenés par une troupe pour être exécutés, lorsque des Allemands les attaquent. Seuls les deux « salopards », ainsi qu’un officier, en réchappent et fuient à travers la campagne italienne. Lorsqu’ils débarquent dans un petit village, les habitants croient qu’ils sont libérés et les fêtent comme il se doit. Mais les Allemands rôdent toujours dans la région et commencent à bombarder le village, qui ne sera sauvé que grâce à l’intervention des trois hommes. Les deux condamnés mourront au combat, devenant ainsi des héros.

Le scénario (de Piero Regnoli et Tonino Ricci) est original tout en respectant les éléments du genres et en insufflant un message antimilitariste. L’interprétation de Klaus Kinski est tout simplement géniale. Il faut le voir éclater d’un rire dément au nez du tribunal militaire qui vient de le condamner à mort ! Et aussi admirer sa réaction sceptique et désabusée face à la foule débordant de joie persuadée d’avoir en face d’elle des libérateurs. Sa mort spectaculaire sera non seulement un grand moment de cinéma, mais procurera également à Kinski une grande satisfaction d’acteur populaire, quelques années plus tard, comme il l’explique dans son autobiographie :

« Je ne regrette rien car je ne faisais pas du cinéma pour que les Oscars, pour Cannes ou pour que les critiques se masturbent en me voyant. Je faisais des films pour le public. Et c’est ça la réponse. La réponse, je l’ai trouvée lors de mes tournées au Laos, à Marrakech, au Pérou, à Tai-Peh, au Vietnam... Au Vietnam, j’ai rencontré un gosse de 8 ou 9 ans qui m’avait vu dans un seul film de guerre où je jouais un sergent américain mourant la bouche ouverte dans un tank et il m’a mimé ça... »

A voir. Philippe Lombard

Italie, 1941: deux soldats condamnés a mort sont amenés vers l'endroit ou le peloton s'installera pour faire sa sale besogne. L'arrivée de parachutistes allemands leur permet de sauver leur peau, mais le seul autre survivant est le jeune officier chargé de l'exécution. Les trois comparses malgré eux se retrouvent dans un petit village qu'ils croient déserté, erreur, la populace sort de ses maisons et leur font un accueil mirobolant. Ils croient que les trois américains sont l'avant garde de l'armée qui viens les libérer des nazis.

Excellents numéros d'acteur pour un histoire peu banale. George Hilton est l'officier frais sorti de l'académie militaire qui ne cessera de vouloir ramener les deux voyous devant leur sort fatal. Klaus Kinsky débute comme un être ignoble, violent, pilleur, qui mérite son sort, mais qui, durant les jours qui suivent, s'avère capable de s'émouvoir pour une jolie femme qui s'amourache de lui. Ray Saunders interprète un colosse noir qui semble bête d'esprit, mais qui s'est retrouvé dans cette situation car il n'acceptait pas d'obéir aveuglément. Un jeune garçon qu'il prends malgré lui sous son aile le bouleversera. Hilton reste coincé tout le long et l'inévitable arrivée des allemands va donner lieu a une bataille d'enfer étonnante.

Curd Ridel nous offre Le Doigt dans la Plaie, qui souligne les belles qualités du film et de sa belle brochette d'acteurs. Un diaporama et la bande annonce complète l'offre d'Arts Films qui présente les versions Italienne et françaises ainsi que les sous-titres français. Mario Giguère

NIGHT OF THE SHARKS aka La Notte degli Squali - Tonino Ricci alias Anthony Richmond avec Treat Williams, Janet Agren, Antonio Fargas, 1987, Italie/Espagne/Mexique, 86m

Treat Williams (PRINCE OF THE CITY) battles a one-eyed killer shark and gangsters led by John Steiner. The twitchy Steiner is more menacing than any of the rather docile looking sharks, which are mostly represented by fins, stock footage and what appear to be residents at the bottom of an aquarium. The cheap Platinum disc (which has surprisingly good video quality) promises an action packed horror-adventure. Shot in Cancun, Mexico this is a slickly produced Italian JAWS rip-off with Eurocrime elements thrown in. It looks a US TV move but with a larger budget than usual and a more prominent cast. It really works better as a crime film due to Steiner, an expert at playing quirky villains, and his weapon toting thugs operating in a picturesque tropical location. Treat Williams is a likable hero, but everything is familiar from other US and Italian killer shark movies. With Janet Agren, Antonio Fargas and Christopher Connelly as a helpful priest. The music by Stelvio Cipriani is a plus but see Enzo Castellari's THE GREAT WHITE instead. Robert Monell

David Ziegler (Treat Williams) mène la vie paisible avec Paco, son associé, sur une plage de Cancun. Ça va changer. Son frère a soutiré deux millions de dollars en diamants à un riche industriel (John Steiner) en échange de conversations qu'il a captées et gardées sur cd. Naturellement il en a gardé une copie qu'il a envoyée à son frère David. Si le monsieur floué n'est pas content, ses instructions sont mal interprétées par ses sbires qui veulent tuer tout le monde au courant de l'affaire. On va aussi utiliser l'ex épouse de David (Janet Agren) pour tenter de lui soutirer le cd, qu'il a bien caché puisqu'il l'a fait bouffer par le requin qui le nargue depuis des années. David, qui déteste les armes, va devoir se défendre contre les méchants qui veulent sa peau.

Requin, chantage, romance, action, on mélange un peu tout dans ce scénario alambiqué souvent prévisible. N'empêche qu'il fait plaisir de revoir les tronches de John Steiner et Janet Agren, d'entendre la musique de Stelvio Cipriani, bref de voir un film de fin de vague bis italien, À tout le moins plaisant. Tant qu'à Trémat Williams, il est correct sans plus et il est difficile de comprendre le personnage qui prend ses distance d'une belle espagnole tout en couchant avec son ex sans vergogne. Curieux aussi le méchant qui veut juste qu'on fasse peur au maître chanteur, plus de méchanceté assumée aurait amplifié le personnage un peu fade. Tant qu'au requin, il aura le temps de bouffer une bonne partie du générique, il n'est pas à plaindre, mais on rigole lorsqu'il part avec la chaloupe de David, l'entraînant par la corde de son ancre, le malin ! Mario Giguère

RUSH - Tonino Ricci, 1983, Italie 

Douloureuse expérience que ce post nuke spaghetti dans lequel le monde souffre des retombées radioactives provocant de vilaines maladies de la peau. Mais un super vilain improvisé maître du monde et qui est au courant que les radiations ont disparues, exploite les humains comme de pauvres esclaves. Mais un jour ses hommes capturent Rush, un type qui n'a subit aucune retombée radioactive. Et puis Rush, c'est un peu le rebelle de service, le gars qui tient facilement tête aux autorités. C'est pour ça qu'il va mener la révolution et botter le cul aux vilains. Sur des airs de trompettes jazzy, les gunfights éclatent alors sans jamais susciter le moindre intérêt. Jusqu'au final évidemment prévisible... Tonino Ricci n'est pas un bon faiseur mais son film, à l'image d'un mauvais Mattei, a tout de même le mérite de faire rire... Kerozene

RUSH 2 aka Rage aka Rabbia aka A man called Rage - Tonino Ricci, 1984, Italie

3ème guerre mondiale, le monde est atomisé... Parmi les survivants, il y a Rush.. ou Stryke... ou Rage, on ne sait pas toujours... un ancien officier devenu rebelle. L'armée parvient à le kidnapper dans le but de lui confier une mission : aller récupérer une réserve d'uranium qui se trouve dans la base Alpha, car lui seul en est capable... Il refuse dans un premier temps bien sûr, mais il est facile de lui faire changer d'avis avec des discours de politiciens. Donc il accepte, et part avec trois soldats: une blonde, un soldat d'élite et un scientifique. Après un passage chez le sanguinaire Slash histoire de lui voler des cartes topographiques, ils traversent des zones hostiles et radioactives. Une fois à la base Alpha, ils ne trouvent pas d'uranium, mais ils trouvent des graines et une Bible, le plus beau trésor qu'ils pouvaient espérer.

Soyons méchants, mais réalistes : l'histoire, les acteurs, la mise en scène sont atroces. Conrad Nichols est inexpressif au possible. Ce qui vaut réellement le coup des deux RUSH, ce sont les scènes de bastons mal foutues et balancées sur une musique jazzy des plus joviales qui colleraient à la perfection pour un film de Steno. Un décalage monstre qui nous fait douter de la santé mentale de Tonino Ricci. Kerozene

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