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mise à jour le 18 juin 2023

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SUPERCOPTER aka Airwolf - Donald P. Bellisario avec Alex Cord, Ernest Borgnine et Jan Michael Vincent,  1984 à 1987 - 80 épisodes de 60m

Stringfellow Hawk, pilote d'hélicoptère de grand talent est recruté pour être le pilote d'un tout nouveau modèle d'hélicoptère de combat. Équipé d'une très large panoplie d'armes et d'ordinateurs, le Supercopter (l'Airwolf) peut dépasser de beaucoup la vitesse normale d'un hélicoptère grâce à un système ATF qui lui permet de désengager ses retors et d'actionner une double-turbine. Il est de plus entièrement blindé et furtif. Une arme terrible pour qui peut la manier. Aider de son vieil ami Santini (qui possède une compagnie d'hélicoptère et sert de copilote à Stringfellow) notre héros lutte contre les bandits aux commandes du Supercoptère...

Encore une des séries cultes des années 80 que tout le monde se doit de connaître. Un gentil, des méchants et un engin particulier qui résiste à tout. Dans la lignée de K2000, Tonnerre Mécanique ou Bluethunder (aussi avec un hélicoptère, il s'agit d'une série et d'un film). Le scénario est toujours aussi simple... Il y a un bandit, on envoie Stringfellow enquête. La scène que je n'ai jamais oubliée ou le Supercopter, dissimulé dans une montagne, décolle à la verticale, sort du cratère et fonce droit devant lui. Mémorable. Ensuite on suit l'enquête de Stringfellow pendant que Santini garde l'engin. En général l'hélico n'intervient qu'à la fin de l'épisode. Généralement le méchant est mis en fuite à bord d'un avion ou d'un hélico, parfois d'une voiture. Quelques tirs sont échangés puis le Supercopter sort son canon à missile nucléaire à tête chercheuse et boum terminé du méchant et de l'épisode. Classique quoi... A noter un épisode plus particulier ou l'Airwolf est opposé à son double maléfique. Bien entendu le double est plus puissant, armé d'un laser, etc... Mais le pilote, un méchant bien sur est moins malin que le gentil et se fait quand même battre...

J'ai quand même toujours bien aimé cette série qui a eu droit aussi à son film "Airwolf: The movie" ou Supercopter le film lol. Dans lequel l'hélico est enlevé par des séides de Cadafi et l'armée du Liban s'en sert pour couler des porte-avions américains ou descendre des avions français... Stringfellow et Santini doivent infiltrer le camp ennemi pour récupérer leur bébé. Il y aussi une autre saison de la série avec d'autres acteurs, mais là je n'ai aucune info...

Malgré ce scénario répétitif, on se plait à suivre les enquêtes et on reste toujours admiratif devant les prouesses de l'airwolf qui reste une des figures emblématiques des années 80. Je n'ai pas encore eu la chance de retrouver la série en dvd comme je l'ai fait pour K2000 ou A-team. Mais il me reste un épisode et le film sur vhs. Bien entendu, les ennemis qu'affronte Airwolf ont pas mal vieilli, il s'agit de vieux modèles de chasseurs, mais bon passons... L'hélicoptère en lui-même fait encore assez futuriste avec sa carrosserie noire. Mais pourtant il s'agit simplement d'un Bel-222 modifié.

Bref, une bonne petite série comme les années 80 en connues. Toujours aussi sympathique à regarder même de nos jours. Dragonvolfied

STAR MAIDENS aka Les FILLES DU CIEL avec Lisa Harrow, Christiane Kruger, Judy Geeson, 1976, Royaume Uni/Allemagne de l'Est, 13 épisodes format 30m

Introduction: la planète Medusa est sortie de son orbite et a voyagée jusqu'à se retrouver dans notre système solaire. Dans cette société dominée par les femmes, les hommes sont des serviteurs et des travailleurs forcés qui rêvent de s'enfuir vers la Terre, là ou il parait que l'homme ne se fait pas mener par le bout du nez. Adam (Pierre Brice) et Shem (Gareth Thomas) s'enfuient à bord du vaisseau de Fulvia et demandent refuge sur la Terre. En représailles, Fulvia et Octavia kidnappent Liz (Lisa Harrow) et Rudi (Christian Quadflieg). On suit donc les aventures plutôt comiques d'Adam et Shem sur Terre et en alternance les aventures plus sérieuses et science fictionelles de Liz et Rudy sur Medusa pendant que tout le monde essaie de rapatrier ses disparus.

Que les années 70 sont bien loin de nous ! Impensable de faire une telle série de nos jours, mais à l'époque, les hommes au générique ont donc imaginé cette satire d'un certain féminisme poussé à bout. On aura droit aux féministes enragées qui veulent s'emparer des armes de Medusa pour opprimer les mâles chauvinistes. C'est grossier mais fait avec le sourire et surtout, on terminera avec le constat que si hommes et femmes mettent un peu d'eau dans leur vin, tout le monde serait plus heureux. Pendant ce temps, les costumes sont rococo et sexy, les coiffures élaborées, on se demande encore et toujours pourquoi des extraterrestres passeraient autant de temps à se faire des frisettes ! Shem est une vraie poule mouillée qui va quand même rencontrer une femme adorable qu'il laissera tomber pour retrouver sa routine plus familière. Il y a évidemment des relents de lesbianisme sur Medusa.

Au niveau de la production, on retrouve bien des noms qui ont oeuvré sur COSMOS 1999 et on est donc proche de l'esthétisme de la série pilotée par Gerry Anderson, quand on a pas carrément des décors pillés de UFO aka ALERTE DANS L' ESPACE. La réalisation tout comme le casting ou les scénarios sont partagés entre anglais et allemands et on remarque Freddie Francis sur plusieurs épisodes. D'ailleurs le lien avec la Hammer est souligné par le tournage aux célèbres studios Bray.

J'ai bien apprécié la série et bien rit à plusieurs reprises. Ce n'est pas, loin de là, une série indispensable, mais pour le kitsch, pour se replonger dans une époque dont la distance est étonnante et pour les acteurs qui cabotinent et les actrices qui séduisent, j'en garderai un bon souvenir ! Mario Giguère

SURVIVORS - série créée par Adrian Hodges d'après Terry Nation avec Julie Graham, Max Beesley, Paterson Joseph, 12 épisodes format 60m, 2008-2010, Royaume Uni

La série originale de Terry Nation voit son remake apparaître juste avant l'épidémie de grippe H1N1. L'idée de base n'est pas nouvelle, pensons aux ravages de la grippe espagnole, et le concept s'inscrit dans le sillon des mondes post-apocalyptiques ou les survivant tentent de refaire le monde. Quoi de neuf dans ce remake ? A part de meilleurs effets spéciaux et un budget plus généreux, Adrian Hodges, créateur précédemment de PRIMEVAL, influe un souffle nouveau, une rapidité dans le récit et souffre encore du syndrome de: on va tout faire pour vous surprendre. Tout comme PRIMEVAL, qui ne s'est pas contenté de créatures qui arrivent du passé, mais aussi du futur, d'univers parallèles, de clonage rapide, d'hommes en noir et l'introduction d'un lien avec les mythes anciens, SURVIVORS avance et bouffe rapidement tous les sujets explorés jadis. Je prendrai pour exemple un épisode de la série originale qui explorait de manière réaliste et cruelle, l'établissement d'une nouvelle justice. Dans la série nouvelle le tout test expédié à l'intérieur d'une intrigue plus vaste et on ne s'arrête jamais pour montrer les implications et les effets ravageurs de décisions prisent trop rapidement. Dans le dernier épisode, comme dans LOST, on utilisera la torture pour des raisons similaires, mais on la fait approuver par des personnages sans en explorer les conséquences sur ces personnages. Personnages qui ont trop de facilité à changer de psychologie pour mieux servir ces scénarios qui doivent surprendre à tout prix, comme également dans LOST ou BATTLESTA GALACTICA, une plaie chez des scénaristes qui écrivent comme si les spectateurs n'étaient pas capable de suivre une histoire en se rappelant de ce qui se passe et qui doivent être sous le choc à toutes les quinze minutes.

Est-ce mauvais pour autant ? Absolument pas, mais le dernier épisode, qui sera le final car la série a été cancellée, laisse régulièrement pantois, on ne reconnait plus la plupart des personnages tellement ils se plient aux caprices des scénarios. Scénarios qui reprennent les arguments de la série originale et qui incorporent des motifs plus récents, comme ces complots d'organisations secrètes. A ce niveau on est loin du nihilisme que je qualifierais de naturaliste de Terry nation. Il y avait une épidémie, on doit survivre. Ici l'épidémie, toujours provoquée par l'homme, doit être expliquée, ses auteurs doivent avoir agit en complot secret et on doit pouvoir les rencontrer.

Les personnages sont intéressants, mais les couples qui se forment ou pas n'ont évidemment rien de naturel et l'ambivalence d'une femme qui a perdue son amoureuse et qui semble s'intéresser à un homme semble controversée pour le plaisir de la controverse. Je ne pleurerai donc pas la fin de la série et je vais regarder bientôt à nouveau la série originale, une autre époque ! Adrian Hodges va pour sa part relancer PRIMEVAL pour la BBC, en espérant qu'il sera un peu moins tenté par le grand bol de n'importe quoi que l'on nous sert trop régulièrement présentement. Mario Giguère

S.W.A.T. la série télé - Série conçue par Robert Hamner et développée par Rick Husky. Produite par Aaron Spelling et Leonard Goldberg avec Steve Forrest, Robert Urich, Rod Perry, Mark Shera, James Coleman, Ellen Weston, Michael Harland, David Adams, Rose Marie, 1975-76, États Unis, 34 épisodes

Cette série raconte les aventures et les exploits difficiles de cinq membres d'une unité d'élite spéciale d'intervention policière dans le quartier olympique de la ville de Los Angeles. Dirigé par le lieutenant Dan "Hondo" Harrelson et assisté par le sergent David "Deacon" Kay, le S.W.A.T. (Special Weapons And Tactics) se compose également de trois officiers: Jim Street, Dominic Luca et T.J. McCabe. Ensemble, bien armés et équipés tout en étant très entraînés, ils doivent intervenir efficacement lors de situations très stressantes et aussi dangereuses que risquées comme des prises d'otages, des attentats terroristes, des gros casses organisés etc. tout en sauvant la vie des civils innocents sur les lieux grâce à des assauts savamment coordonnés et orchestrés.

Cette série télévisée culte policière des années 70 n'a duré qu'un an et demi à cause des nombreuses plaintes des ligues et des associations de moralité américaine qui se plaignaient de sa trop grande violence au petit écran, et ce malgré les très fortes cotes d'écoute. C'était lui faire bien de l'honneur en lui donnant une notoriété supplémentaire qui ne s'est jamais démentie avec les années, même si aujourd'hui, la violence des épisodes est maintenant surpassée à la télévision par d'autres séries. D'une approche assez réaliste au départ, cette série présente avec assez de variantes des situations fictionnelles crédibles sur les agissements et la façon d'opérer du S.W.A.T. Si les cinq personnages qui composent cette unité ont des caractéristiques et des personnalités propres aux téléséries, il n'est pas question d'individualisme ici, mais de l'importance du travail d'équipe où les talents de chacun sont coordonnés de façon à les rendre utiles et efficaces lors des nombreuses missions. Ce mélange d'action policière avec quelques aspects documentaires fait de cette série un succès où le suspense ne manque que très rarement. Certes, le S.W.A.T. réussit toujours ses missions à la fin de chaque épisode, mais cela ne va pas sans échecs (ex. le S.W.A.T. n'arrive pas à empêcher un homme de se suicider après avoir tué son otage dans un épisode) ni difficultés. Il arrive parfois que les auteurs forcent un peu trop la note dans leurs scénarios mais cela ne nuit pas vraiment à la qualité de l'ensemble de cette télésérie. La musique thème de Barry De Vorzon est toujours mémorable et les acteurs, tout comme les cascadeurs, remplissent leurs tâches avec professionnalisme. Bref, une série-culte recommandée. Les treize premiers épisodes sont sortis en DVD dont voici la pochette. Il est cependant évident que les tactiques et le matériel dont dispose le S.W.A.T. se sont considérablement améliorés avec les années depuis l'époque de la série et cela paraît. Toutefois, je vous la recommande quand même car elle est supérieure à son homologue récent cinématographique sans saveurs ni informations sur cette unité d'élite. Mathieu Lemée

SWAMP THING - Gary Dauberman & Mark Verheidan avec Crystal Reed, Virginia Madsen, Andy Bean, Maria Sten, Will Patton, 2019, États Unis, 10 épisodes, format 1hr

Abby Arcane retourne à Marais en Louisiane, pour enquêter sur un virus mortel. Elle y rencontre Alec Holland, qui fait des recherches indépendantes. Mais les deux empiètent sur les projets d' Avery Sunderland, propriétaire de la majorité de la ville, marais et commerces inclus, qui semble avoir les autorités locales sous sa poigne. Fatalement, Alec Holland est tué dans les marais, mais grâce au marais, il survit sous la forme d'une créature impressionnante.

Si les succès des adaptation télévisées des héros de DC Comics sont multiples, il est plutôt incompréhensible qu'une de leurs meilleures séries n'aie connu qu'une seule saison. Son coup élevé dû aux effets spéciaux est pointé du doigt, mais aussi le constat des producteurs qui ne pensaient pas que la série serait aussi éloignée de ses superhéros. Il est vrai que les adaptations au cinéma n'était pas aussi dramatiques, la publicité du deuxième film annonçait carrément une bonne rigolade légèrement sexy. Rien de cela ici. Enfin une excellente version de la créature, très proche des dessins de Bernie Wrightson. Virginia Madsen et  Will Patton font un couple délicieusement maléfique, tandis que Jennifer Beals est surprenante en sheriff. Je note la présence de Maria Sten, très appréciée dans sa saison de Channel Zero, excellente en amie d'Abby. On souligne aussi la présence de James Wan dans l'équipe de producteurs exécutifs. Peu importe le talent et le succès, peu importe le besoin d'un héros, certes monstrueux, qui défend la nature en ces temps de crise climatique, on a laissé tomber Swamp Thing et j'espère que quelqu'un donnera une deuxième chance à cette série à voir. Mario Giguère

TALES FROM THE CRYPT aka Les contes de la Crypte - Robert Zemeckis, Walter Hill, Joel Silver avec Kirk Douglas, Michael J. Fox, Malcom Mac Dowell, Patricia Arquette, Whoopie Goldberg, Demie Moore, Michael Ironside, Arnold Schwarzenegger... , plus de 100 épisodes de 1989 à 1996

On continue à alimenter nos listes de séries avec cet incontournable classique du macabre. Dans un château lugubre, nous retrouvons à chaque épisode le gardien de la crypte, un sympathique zombie presque à l'état de squelette doté d'un terrible humour macabre. Comme à chaque épisode, notre hôte nous conte une petite histoire d'horreur. Chaque épisode a des acteurs différents et un scénario différent. Et à la fin nous retrouvons de nouveau notre gardien qui place une morale cynique et donne sa conclusion à l'épisode avec son célèbre rire.

Bien agréable que cette petite série adaptée d'un comics américain des années 50. Chaque épisode est un mélange d'épouvante et d'humour. Il n'y a pas de gore, ou de sang mais plutôt un humour malsain et cynique, en général les "héros" de ces épisodes se retrouvent piégés par les forces du mal et endurent les pires malheurs imaginables. Le zombie qui introduit et conclut les épisodes est une marionnette plutôt bien faite.

Les contes de la crypte ont connus deux films au cinéma, mais un seul est parvenu en Europe: Le cavalier du diable (Démon Knight) l'autre film s'intitule: Bordello of Blood. Une histoire qui ressemble assez à Une nuit en enfer... Dragonvolfied

TARZAN aka JANE ET TARZAN - avec Travis Fimmel, Sarah Wayne Callies, 2003, États Unis/Canada, 8 épisodes de 60m

Adaptation pour le réseau Warner Brothers, dans la foulée du succès du reformatage de Superman qui a nous aura donné SMALLVILLE. On change les jungles d'Afrique pour celle de New York. John Clayton aka Tarzan a été retrouvé par son oncle Richard (Mitch Pileggi) qui le garde interné, voulant contrôler l'empire familial GREYSTOKE. Tarzan s'enfuit et aperçoit la détective Jane Porter, coup de foudre pour l'homme singe. Jane de son côté est fiancée avec un policier qui verra très mal son intérêt pour le bellâtre. Bagarre entre les deux hommes sur un toit et l'officier va accidentellement décéder. Tarzan est donc poursuivit pour meurtre par toutes les polices de New York, seule Jane et son confrère Sam le savent innocent. Jane hésite à se laisser aller aux sentiments qui la tiraillent mais demande constamment l'aide de John pour résoudre des affaires policières. Seul havre de paix pour John, la maison de sa tante Kathleen (Lucy Lawless) aux prises elle aussi avec le méchant Richard.

Huit épisodes seulement, la série n'ayant pas trouvé son public assez rapidement aux goût de la Warner. Dommage, le pari est réussit. Malgré un formatage vidéoclip pour jeunes adultes, les épisodes étant régulièrement bercés par des balades à l'eau de rose, l'efficacité des acteurs et l'athlétisme étonnant de la vedette nous fournissent des moments d'action enlevants. Autant Jane est indépendante et compétente dans son métier, autant elle est loin de ses émotions, à l'opposé de Tarzan auquel, comme son personnage romanesque, il aura suffit d'un regard pour décider qu'il allait passer le reste de sa vie avec la belle. C'est là et dans les chicanes de fortune tout comme ses démêlées avec la justice que la série rejoint un tant soit peu le personnage original d'Edgar Rice Burroughs, spécialement ses aventures à Londres et Paris.

On sera tout de même soulagé d'avoir le temps d'assister à la fin de l'intrigue principale, les créateurs sachant probablement que l'aventure se terminait prématurément. Dommage cependant, car la série valait le détour. Mario Giguère

The THREE STOOGES avec Moe, Larry, Curly et Shemp, États Unis

C'est le gag récurrent lorsque je me retrouve chez mon ami qui a la télé satellite: si je ne peux pas regarder  les TROIS STOOGES quand je veux, je n'ai pas besoin de la télé satellite ! En fait, ce trio ou ce quatuor de comiques nous était servit à la télé dans les années 60 dans les émissions jeunesse, une idée impensable aujourd'hui. Car la série relève de la comédie physique mordante, il n'y en a que pour les coups de chaudron sur la tête, les deux doigts dans les yeux, les pieds écrasés et ainsi de suite, pour un oui, pour un non ! Ils sévissaient dans des formats d'émissions de 25 minutes ou ils avaient, comme bien des héros de l'époque, des occupations différentes, mais toujours le même nom. J'ai mis la main sur un dvd à bas prix, chose rare, car, de manière incompréhensible, les dvd coûtent en général le gros prix, allez comprendre...

DISORDER IN THE COURT amène les Stooges au tribunal comme témoins experts, bonjour les conneries !

BRIDELESS GROOM ou Shemp doit se marier dans les six heures pour hériter d'une fortune. Exemple de scène conne: Shemp doit téléphoner à des filles qu'il connaît pour leur proposer les noces et il s'empêtre dans le fil du combiné avec Moe, une scène de quelques minutes totalement gratuite et débile...

MALICE IN THE PALACE se passe dans le désert ou Larry, Curly et Moe opèrent un restaurant. De quoi envoyer n'importe quel gérant de casse-croûte à l'asile !

On tombe dans ce qu'on appelle les GUILTY PLEASURES, ces plaisirs inavouables. Pour les souvenirs d'enfance et aussi pour  oublier le quotidien, rien de mieux qu'une dose de ces clowns méchants qui restent ensemble comme les trois doigts de la main ! Mario Giguère

THUNDERBIRDS 65 - Justin T. Lee & Stephen La Rivière & David Elliott, 2015, Angleterre

C'est après avoir tourné un documentaire pour le 50ème anniversaire de la série Thunderbirds, ou l'on recréait des scènes avec les techniques de l'époque. avec Lady Penelope et Parker, que l'équipe a eu l'idée de tourner de nouveaux épisodes. En fait l'idée était d'adapter trois épisodes inédits sur pellicule, puisqu'ils avaient été créés en audio, sur trois disques vinyle. On a donc eu droit à une campagne Kickstarter avec trois objectifs distincts. Si on a assez d'argent on refait un épisode, si on atteint plus on en fait deux, si on arrive au montant rêvé, on réalise les trois. Ce qui, pour le bonheur des fans de la série dont je fais partie, arriva. Il y avait comme à l'habitude une série de récompenses toutes plus chouettes les unes que les autres, des reproductions des minis albums, à la présence sur le tournage. Mon budget m'a permis de viser le dvd avec ses extras. Prévu pour Noel 2015, c'est avec quelques mois de retard qu'arriva au printemps 2016 l'objet tant convoité. Les marionnettes, c'est pas aussi facile à faire bouger, comme on peut le voir dans le making of.

Introducing the Thunderbirds est un épisode on ne peut plus classique puisqu'il introduit l'équipe de la famille Tracy et son équipement lors de la visite inaugurale de l'île par Lady Penelope et son fidèle Parker. Parker va apporter le quota d' humour, tout encombré qu'il est par le nombre extravagant de valises que Penny a apporté pour ce petit séjour...

The Abominable Snowman se passe dans les Himalaya ou Jeff Tracy envoie Lady Penelope enquêter sur les disparitions d'hommes et la rumeur d'une bête féroce. Les aficionados reconnaîtrons facilement le méchant de la série: The Hood, sous son déguisement. On aura droit au classique guet-apens et au rayon de la mort qui menace la jolie dame... Certainement l'épisode le plus fascinant, malgré l'absence de réel monstre.

Dans le dernier épisode, The Stately Homes Robberies, deux personnages âgés vont voler les maisons de gens riches pour des raisons obscures. Lady Penelope et Parker, décidément les vedettes de cette trilogie, sont aux aguets et vont déjouer les vilains, pas si vilains au compte final.

C'est donc en recréant poupées et véhicules, décors et explosions à l'ancienne, avec les fils, que l'on réussit à recréer avec fidélité et succès des moments d'une autre époque. On est loin du film navrant de Jo0nathan Frakes ou de l'adaptation moderne en animation digitale des studios Weta, avec une partie des équipes de l'époque, à qui l'on doit le succès de l'entreprise. Hors donc, dans les remerciements, vous verrez mon nom en tout petit, ce qui est très curieux, mais bien agréable car je suis bien content d'avoir un peu contribué à faire revivre une époque de mon enfance que je ne renie pas. Mario Giguère

TIME OF THE APES - Kiyo Sumi Fukazawa, Atsuo Okunaka avecr Reiko Tokunaga, Tetsuya Ushio, 1987, Japon, TV 

Sandy Frank a été un importateur de films et séries télé japonaises très remarqué en son temps. On lui doit entre autre l'arrivée de Gamera en version anglaise. Ici, on a prit une télésérie des 1974 de la compagnie Tsuburaya, célèbres pour la création d'Ultraman, et on condense 26 épisodes en un film de 97m. D'ou une certaine confusion de bon aloi, en pleine fièvre planétaire de La Planète des Singes.

Deux enfants, Johnny et Caroline, en visite chez leur oncle qui fait des expériences en cryogénisation, sont victimes d'un tremblement de terre. Avec une assistante du professeur, Caroline, ils embarquent dans des capsules et sont gelés pour un millier d'années. À leur réveil, ils ne rencontrent que des hommes singes ! Pourchassés, ils seront aidés par Godo, un rebelle. Capturés et séparés suite à une évasion toute masculine, Godo et Johnny, avec l'aide d'un enfant singe nommé Pepe, vont essayer de retrouver Caroline et Catherine, protégés par le Commandant, un singe d'une grandeur impressionnante, qui semble vouloir leur bien. Régulièrement, une soucoupe volante suit les pérégrinations de nos humains fugitifs, mystère.

Si le début se suit bien, la confusion règne en milieu de parcours, sans compter que Godo passe inaperçu avec un simple foulard sur la tête dans un train remplit de singes ! Mazette. Comme souvent dans les mélodrames télévisés pour jeunes japonais, on a droit à une scène tragique ou le pire des méchants singes se rend compte qu'il est la cause du décès de sa femme et son fils. La rencontre avec un ordinateur qui contrôle la planète et la discussion bizarre qui s'en suit n'a d'égal que le final dont on taira la conclusion. Au moins, ce n'est pas un rêve !

De toute évidence, les maquillages sont primitifs comparés aux films américains qui les ont inspirés, ici les masques ne bougent pratiquement pas lorsque les singes parlent. La xénophobie rampante a de quoi surprendre, surtout qu'ils ne sont pas tous si effrayant, au contraire, certains de ces primates. Une curiosité psychotronique de bon goût pour amateurs de singes. Mario Giguère

TORCHWOOD : CHILDREN OF THE EARTH - 2009, Angleterre, 5 ep de 60m

Un beau matin, sur toute la planète Terre, tous les enfants arrêtent et figent, pour ensuite dire à l'unisson; WE ARE COMING ! C'est le début d'un très long cauchemar pour la planète et les répercussions pour Torchwood seront tout aussi graves. En plus d'avoir été décimé en perdant deux membres de l'équipe l'an dernier, réduit à trois mousquetaires, Torchwood est pourchassé pour être assassinés. Le tout a rapport avec une vielle affaire dans laquelle le Captain Jack a été malheureusement impliqué et qui revient hanter le gouvernement Britannique.

Un maigre cinq épisodes, mais qui ne forment qu'une histoire, absolument fascinante. Si la BBC avait annoncé la présentation sur la première chaîne et donc un contenu moins adulte, plus proche du public cible de Doctor Who, on est surprit par l'utilisation des enfants, leur partie prenante dans le scénario. Les enfants sont au coeur de l'intrigue et leur sort est l'objet du cauchemar, On pense aux dernières aventures de Quatermass, ou la jeunesse était attirée vers Stonehenge, mais ici Russel T Davies vise plus jeune et leur promet un sort absolument épouvantable. Qui plus est la relation de Jack et Yanto est également bien en vue dans les premiers épisodes, tout aussi surprenant si on visait un public plus large. Toujours est-il que ca fonctionne à merveille et que la série diffusée en cinq soirs consécutifs a été un succès éclatant. On pourra toujours reprocher une fin un peu simple, souvent notée dans Doctor Who, mais c'est si bien écrit et réalisé et tellement prenant et dramatique qu'on en sort un peu lessivé et qu'on se demande encore comment l'émission pourra continuer, une récurrence pour cette série dramatique qui n'a pas peur de se terminer avec des changement toujours important à prévoir pour la saison suivante, que l'on espère nombreuses. Eva Myles est adorable et on en apprend encore plus sur l'incroyable vie de Jack. Un scénario apocalyptique superbement réalisé pour une série qui ne cesse d'étonner. Mario Giguère

UFO aka ALERTE DANS L'ESPACE - Reg Hill, Gerry & Sylvia Anderson avec Ed Bishop, George Sewell, Gabrielle Drake, 1970-73, 26 ep de 60m

En 1980, découvrons S.H.A.D.O.W, l'organisation secrète chargée de protéger la terre contre l'envahisseur extraterrestre. La découverte est morbide, les humanoïdes ont des organes humains transplantés en eux et c'est une des raisons pour laquelle ils kidnappent régulièrement des terriens. L'organisation financée secrètement par les Nations Unies à coup de milliards a des bases terrestres, sur la lune ainsi qu'une flotte de sous-marins. C'est sous l'angle de Paul Foster, pilote impliqué dans un accident et recruté par l'organisation, que nous découvrons ce qui se passe sous un studio de cinéma.

La série s'emploie à dépeindre la mise en place du réseau et les problèmes matrimoniaux de son patron, Ed Straker, en relation avec son travail, son obsession, ne sont pas épargnés. La recherche continue pour comprendre la menace est évidemment au coeur des scénarios. Que nous veulent-Ils ? Que sont-ils ? Straker aura le don de pressentir les nouvelles attaques, aussi diverses qu'ingénieuses, que ce soit des humains reprogrammées ou des manipulation du temps.

L'équipe de Gerry Anderson sortait de l'aventure Captain Scarlet, en Supermarionation, et réalisait sa première série avec des acteurs. On peut facilement remarquer la parenté avec Captain Scarlet, tout autant au niveau du thème que du look de la série. Strake ressemble à s'y méprendre au Colonel Blanc de SPECTRUM et les actrices, de la superbe Wanda Ventham à la séduisante Gabrielle Drake, ont le look des anges de plastique, gracieuseté de Sylvia Anderson, responsable du look futuriste. Personne n'a pu oublier les perruques mauves des filles sur la base lunaire ! On note la rotation des équipages, qui vont du fond des mers à la lune dans des périodes de quelques semaines. La réalisation est confiée à des gens de métier, parfois des collaborateurs qui ont travaillé sur LE PRISONNIER. C'est dire le bonheur, magnifié par la musique de Barry Gray, de voir des histoire superbes, bien racontées, avec des acteurs chevronnés. Il n'y a à vrai dire que deux épisodes qui sont plus faibles à mon avis, les excellents étant nombreux. Ajoutez un érotisme exacerbé, la série est très sexy, Foster semble sortir avec une femme différente à chaque épisode, pendant que Nina, dans l'épisode ou elle est coincée au fond de la mer avec Straker, lui déclare son attirance, une histoire sans lendemain. Il est dommage que UFO n'est pas connu de conclusion à proprement parler, les extraterrestre rôdent toujours ! Une série de ma jeunesse qu'il m'a fait un immense plaisir de redécouvrir. Mario Giguère

ULTIMATE GIRLS - Yuji Mutoh, Studio Matrix, 2005, Japon, 12 épisodes format 13m 

C'est lundi, donc journée de monstre au Japon. Trois copines Silk, Vivienne et Tsubomi ont l'occasion de voir le nouveau monstre arriver, suivi peu de temps après par UFO Man, guerrier géant, qui les écrasent du pied en atterrissant. UFO Man, embêté, va donner de son énergie pour réanimer les trois filles, leur donnant la possibilité de se transformer en guerrières géantes pour continuer de défendre le pays contre les kaijus. Y a un hic, elles en ont pour environ trois minutes et après, l'énergie diminuant, leurs vêtement disparaissent tranquillement. Seule façon de retrouver leur force, la gêne et l'embarras! UFO Man lui est devenu un petit truc flottant, l'équivalent de la capsule Beta d'Hayata, dont il faut prendre l'appendice pour se transformer. Sur place, Makoto San, frère de Tsubomi et amour secret de Silk, qui veut découvrir leur identité secrète. Une suite d'aventures du lundi se préparent ou l'on découvre que Vivienne est de son côté secrètement amoureuse de Silk et que la plupart des mâles japonais sont de fieffés vicelards!

Étonnante découverte que cette série courte, adaptation d'un manga, qui parodie autant les nombreuses séries d'Ultraman, que de Tokusatsu et de la mentalité japonaise des geeks pervers. Le patron de la firme qui produit le manga et la série anime y passe, en super éditeur géant. On aborde tout, café cosplay, convention d'anime et bandes dessinées non censurées, mais aussi des parodies directes de monstres d'Ultraman ou un étrange statue géante bouddhiste. Rien de familial ici, les allusions sexuelles sont on ne peut plus claires, l'animateur du journal télévisé surnommant les filles Ultimate Little Boobs, Loli, pour Lolita et Ultimate Big Boobs. Du monstre métronome qui utilise sa baguette pour faire jouir l'une à l'éditeur géant qui couvre de colle blanche l'autre à la Lolita exhibitionniste qui n'a aucune gêne pour se dénuder et doit donc user de ruse pour combattre, ne pouvant retrouver son énergie. Il y aura tout de même l'animatrice du bulletin de nouvelles, soeur de Silk, pour se décourager continuellement de la misogynie rampante. C'est satirique, ca passe tout au tordeur et c'est drôle, surtout si on connait les références et si on n'est pas trop offusqué par le manque de respect du genre et de ces dames. Mario Giguère

ULTRAMAN DYNA - Tsuburaya Production avec Takeshi Rsuruno, 1997-1998, Japon, 51 épisodes, 24m, version originale japonaise

Suite de Ultraman Tiga. En l'an 2017, neuf ans après le dernier épisode de Tiga, la patrouille scientifique a prit de l'expansion dans le système solaire et créé une nouvelle équipe "Super Guts". Les humains ont débuté le "terraformatage" de Mars et d'autres planètes dans ce qu'on appelle maintenant la néo frontière. Voilà qu'une race extraterrestre appelée Spheres attaque et crée des monstres géants. Asuka, membre nouveau de Super Guts, va fusionner avec un géant de la race de la nébuleuse M78 qui sera nommé Ultraman Dyna.

Série plus légère que la précédente, Ultraman Tiga, avec une équipe plus humoristique. C'est d'ailleurs la première fois que le héros est également régulièrement le comique de l'équipe ! Un patron tonitruant, une jolie co-équipière très sérieuse, une agente de communication, Mai, jeune et enjouée et des coéquipiers à la chevelure impeccable, sans oublier une véritable mascotte, Hanejiro, espèce de petit pokemon volant. Les épisodes voguent aussi du farfelu, ces trois extraterrestres qui se font passer pour des humains mais qui changent d'aspect en éternuant, au monstre plus rigolo, tel ce gros balourd dont le cri endort tout le monde ! Les enfants sont encore au coeur de nombreux épisodes, et on est plus souvent dans l'espace, sur des planètes récemment découvertes qui renferment de mauvaises surprises. Les effets spéciaux font de plus en plus appel aux trucages digitaux, mais à la base il y a toujours ces costumes en caoutchouc et ces décors miniatures qui font le bonheur des habitués. Si quelques monstres passés refont surface, le bestiaire est plus souvent qu'autrement original et souvent coloré. Comme dans toutes les séries de Supermarionation, un épisode de rêve complètement loufoque propose des versions très ludiques de Super Guts mais aussi de l'équipe précédente. Les jeunes amateurs et les plus expérimentés qui ne prennent pas la chose trop au sérieux devraient être comblés. Mario Giguère

ULTRA GALAXY DAIKAIJU BATTLE avec Shota Minami, 2007-2008, Japon, 13 épisodes 25m

25ème saison de la célébrissime série Ultraman, inspirée d'un jeu vidéo. Sur seulement 13 épisodes, offerts pour la première fois à la télé à la carte au lieu d'un passage sur un réseau japonais. Cela fait 50,000 ans qu'aucun monstre n'a attaqué la terre. C'est la ZAP Patrol en mission dans l'espace qui va répondre à un signal de détresse sur une planète ravagée par les monstres. Ils prendront avec eux Rei, souffrant d'amnésie, mais qui contrôle deux monstres avec un appareil spécial. Ils en auront besoin, car la planète est carrément remplie de monstres que reconnait le spécialiste de l'équipe.

On voit rapidement la comparaison facile avec l'univers de Pokemon avec un appareil qui attrape et relâche des monstres qui combattent pour le maître. Il ne faut pas être pressé de voir Ultraman, qui ne sera là qu'à la dernière minute. Rei a un lien avec le géant qui semble figé dans la pierre à flanc de montagne. Par bonheur, car inspiré d'un jeu vidéo constitué de combats de monstres classiques, nous avons droit à un véritable festival de batailles très physiques, proche de la lutte de la WWE, avec prises multiples, savates, coups de boule, tout y passe entre les géants de toutes les séries, d'Ultra Q à Mebius. Il fait donc plaisir de revoir Gomorra en monstre principal ou voir de retour le toujours populaire Eleking. Le ton est sérieux mais l'humour a parfois sa place. Comme souvent dans la fiction japonaise de genre, l'ennemie est une jolie femme qui nous réserve des surprises. Il restera bien des questions à la fin, qui trouveront probablement leurs réponses dans la suite prévue pour débuter en décembre 2008. Un festin de monstres pour amateurs de kaijus ! Mario Giguère

ULTRAMAN MAX, 2005-2006, Japon 

N'écoutant que mon plaisir et me rappelant le bonheur à regarder la série précédente: ULTRAMAN NEXUS, j'ai commencé à regarder la dernière série sortie en dvd à Hong Kong ! MAX rend régulièrement hommage à la série originale en reprenant les monstres classiques, en plus de reprendre des acteurs de la belle époque. Les effets spéciaux sont toujours plus forts, les effets digitaux sont superbes, même si les vaisseaux sentent encore la maquette, Mais si on aime pas les maquettes qui en ont l'air, on apprécie probablement pas une telle série au départ. Après 2 premiers épisodes corrects, on démarre en grand avec des épisodes doubles, ramenant le célèbre petit PIGMON ou encore un visiteur de l'espace qui est un ersatz de GALACTUS, venu détruire la planète. L'équipe scientifique, dont les quartiers généraux sont à Paris ( ! ), intègre une femme robot fort mignonne et parfois drôle. Un acteur visiblement américain d'origine est régulièrement à la base des blagues pas toujours très adultes, nous rappelant que l'on est encore dans une série pour jeunes, au contraire d'un ULTRAMAN NEXUS qui était très sombre. En tout cas, c'est encore en général palpitant pour les amateurs de gros monstres en caoutchouc dont je fais partie ! Mario Giguère

ULTRAMAN NEOS aka Urutoraman Neosu -Tsuburaya, 2000-2001, 12 épisodes format 30m, direct to video

17ème série d'Ultraman ! Série unique en ce qu'elle se situe dans un univers parallèle. L'introduction nous parle d'un passage à tous les trois millions d'années, de la Terre dans une zone de matière sombre, qui produit, engendre, ou fait naître ces univers parallèles. Donc ici, la Terre, surpeuplée, est de plus en plus en proie à des évènements extraordinaires, et cette "dark matter" va empirer le tout. Alors les monstres géants se pointent et l'organisation appelée HEART, bel acronyme, essaie de contenir les menaces. Ajoutez une histoire récurrente avec les Zamu, une race extraterrestre menacée d'extinction, pas un mais deux frères de la Nébuleuse M-78: Ultraman Neos et Ultraseven 21.

La série continue l'intégration d'effets numériques de plus en plus nombreux, mais garde toujours les monstres en costume caoutchouteux ! Exception avec une "montagne russe" de parc d'attraction, en forme de tricératops, qui va prendre vie. Les monstres sont toujours diversifiés et l'équipe d'acteurs ne manque pas d'intérêt. Le design des costumes est un peu banal, comparé à des excès passés ou des essais futurs plus dynamiques. Bref, c'est une bonne dose de tokusatsu pour amateurs de la série qui ne rechigneront pas à suivre les aventures du jeune Neos ! Mario Giguère

ULTRAMAN NEXUS - 18ème série d'ULTRAMAN, 2004-2005, Japon, 37 épisodes 25m 

Komon est traumatisé car il a "figé" lors d'une opération de sauvetage et il se demande s'il a choisi le bon métier. Attaqué par un monstre, il est sauvé par un géant, ULTRAMAN et contacté rapidement par la TLT. Enrôlé par l'organisation, il apprend que la terre est visitée depuis un certain temps par des bêtes monstrueuses extraterrestres, dites "Space Beasts" et que la TLT est occupée à les combattre. Les monstres se gavent d'humains et l'apparition du géant n'est pas perçue comme positive dans un premier temps. Komon va de surprises en surprises, car tous les humains en contact et survivants de ces rencontres ont la mémoire effacée par la MP, la "memory police" qui efface toute trace des monstres (comme dans MEN IN BLACK). Amoureux de la jolie Rico, il apprendra que celle-ci est morte depuis un an et est manipulée par les forces extraterrestres. Étant d'abord seul à connaître l"identité de l'homme qui se transforme en ULTRAMAN, Jun, un photographe de guerre traumatisé, il cherchera a connaître la vérité sur Ultraman, les monstres multiples, l'implication du gouvernement et des scientifiques.

Si la série précédente, ULTRA Q DARK FANTASY était la première à s'adresser à un public plus mature, celle-ci est carrément dans le sillon d'X FILES (la recherche de la vérité, les patrons pas très nets, jusqu'à une version japonaise des LONE GUNMEN), avec des clins d'oeil au 11 septembre (les monstres se nourrissent de Terreur !), de Matrix, voir les vêtements des méchants, ou de John Woo lors d'un duel à l'arme. Le ton est donc très sombre, amour perdu, horreurs de la guerre, trahison, méfiance justifiée envers les autorités, et cadre assez mal avec une série qui était diffusée à 7h30 le matin ! Elle a quand même eu du succès auprès des fans, par le format feuilleton qui progresse qui culmine vers un triomphe et une victoire attendue et très bien amenée. Car la mythologie créée, aux relents d'EVANGELION, est fascinante et cohérente. Les monstres sont visuellement très travaillés, reviennent sur quelques épisodes car ils apprennent de leurs erreurs et s'adaptent aux attaques, modifient leurs stratégies. Nexus va lui aussi, pour la première fois, changer d'humain en cours de route, les attaques épuisant les deunamist, terme employé pour dénommer les hommes ou femmes choisies par "la lumière". C'est aussi un récit initiatique pour Komon qui, d'un personnage qui doute de tous et de lui-même, trouvera tranquillement des réponses à ses questions et triomphera dans un final magistral

Il y a bien une tendance très forte dans les téléséries et téléfilms japonais, qui se confirme encore, de meubler les séquences tranquilles entre deux combats de titans avec des mélodrames mielleux qui ralentissent les épisodes. Concession au public féminin ? probablement. Mais on ne s'offusque pas trop, sauf lorsque Komon après tant d'exemples probants, continue de croire sa copine vivante, sapristi ! Belle idée cependant, Ultraman créé une méta-zone ou il peut se battre en paix avec les horrible bibittes sans mettre en danger les populations locales. Bon, on sauve aussi sur la fabrication de buildings miniatures, évidemment. D'ailleurs la finale se passera en plein centre ville et est spectaculaire.

J'ai donc dévoré la série rapidement et je la recommande à tous les amateurs. Oui monsieur ! Mario Giguère


Gia Carides

ULTRAMAN TOWARDS THE FUTURE - Andrew Prowse, 1990, Australie-Japon, 12 épisodes 

Au début des année 90, les studios Tsuburaya cherchent à partager les coûts d'une série nouvelle d'Ultraman, aux effets spéciaux onéreux. Ce sera cette année là les Australiens qui co-produiront la série de 12 épisodes aux accents de fable pro-écologique. Jack Shindo (Dore Kraus) est sur la surface de Mars lorsque lui et son co-équipier rencontrent le superhéro interstellaire en pleine bataille monstrueuse. Ultraman le sauvera lorsque son vaisseau et son compère explosent en finale de combat. Shindo se retrouve sur terre au moment ou l'entité rencontrée sur Mars s'est fractionnée et propulsée sur terre, transformant diverses créatures en monstres géants. Il se joint alors à l'équipe d'Arthur Grant (Ralph Cotterill), la patrouille scientifique de cette époque. Ces transformations se poursuivent sur 6 épisodes, suite à quoi on a des aventures autonomes, dont on retiendra surtout celle du "Tasmanian devil", tentative de l'équipe des effets de recréer la bête tel que connue dans les dessins animés de la Warner ! Les deux derniers épisodes mettent en vedette une prophétie vielle de milliers d'années ou le troisième "monstre" qui veut détruire les habitants de la terre est nulle autre que la planète Terre.

Premier changement majeur et cosmétique: le costume d'Ultraman est en lycra au lieu du caoutchouc que nous apprécions tant. Les scénarios et monstres étant conçus au Japon, on a droit au type de monstres habituels avec une différence: beaucoup de monstres sont des marionnettes ou animatronique non habités par des cascadeurs, ce qui permet des looks différents. Il y a dans l'équipe réduite la belle Jean Echo, jouée par Gia Carides. Je me rappelais avec plaisir de cette petite brune qui dégage une sensualité qui n'arrivera jamais à troubler son confrère, mais qui avait de l'effet sur le spectateur. Preuve qu'Ultraman mène à tout, Miss Carides a joué plus tard la bombe sexuelle Robin Spitzswallows dans le deuxième Austin Powers, et plus récemment elle était dans My Big Fat Greek Wedding. On a aussi le scientifique qui ne parle que de manger, clin d'oeil à Ito de la série originale. Ajoutez une asiatique qui parle difficilement l'anglais pour faire plaisir aux Japonais et un noir pour accentuer le concept de force internationale et le tour est joué.

L'accent est mis sur l'écologie, Ultraman ne pouvant rester sur terre plus de trois minutes à cause de la pollution atmosphérique. L'épisode de la biosphère nous prévient des dangers de trafiquer mère nature, alors qu'un autre parle de l'épandage d'insecticides pas convenables. Les monstres sont en général bien réussis tandis que les miniatures manquent un peu de détails. On se reprend sur les explosions et effets pyrotechniques sur lesquels on a mis le paquet. La surabondance d'effets digitaux jure pas mal, on a beau être sur le petit écran, ils ont mal vieillis et étaient déjà souvent malvenus à l'époque.

La série est donc en général fort satisfaisante, les défauts étant le plus souvent moins nombreux que les qualités. L'humour est parfois trop omniprésent, mais les combats, sans être aussi spectaculaire que ceux orchestrés par des japonais, méritent le détour. Un bon voyage dans le temps. La prochaine co-production se fera avec les américains, avec des résultats beaucoup moins intéressants. Mario Giguère

VOYAGE TO THE BOTTOM OF THE SEA aka Voyage au fond des mers - créé par Irwin Allen avec: Richard Basehart, David Hedison, Bob Dowdell, Terry Becker, Del Monroe, Paul Trinka, Arch Whiting, Henry Kulky, Allan Hunt, Paul Carr, 1964-68,  États Unis, 110 épisodes de 51 minutes (32 en noir en blanc).

Cette série raconte les aventures étranges, extraordinaires, insolites et fantastiques d'un sous-marin atomique ultra-moderne, le "Seaview" (ou "Neptune" dans la version française), et de son équipage dirigé par l'amiral Harriman Nelson et le capitaine Lee Crane, tout cela dans un futur proche.

Malgré l'échec du film du même nom en 1961, son réalisateur Irwin Allen a adapté le matériel en une série télé hebdomadaire avec une nouvelle distribution. Après une première saison dont les épisodes furent filmés en noir et blanc et qui mélangeait habilement l'espionnage avec le fantastique, la série alla progressivement vers la science-fiction dès son passage à la couleur lors de la deuxième saison. Le succès de la série s'explique en grande partie dans sa façon de présenter au petit écran ces aventures selon un schéma clairement défini, sa manière d'adapter les codes d'un cinéma fantastique ou de science-fiction, et son ton léger pour la rendre accessible à un large et jeune public, au point où même des bandes dessinées et des romans populaires basés sur la série ont été publiés à l'époque, de même que des jouets et un jeu de société. Quelques jolies demoiselles sont venues parfois garnir le lot hebdomadaire des épisodes, mais pour l'essentiel il s'agit d'une série essentiellement masculine. Mais ce qui contribua au succès de la série à l'époque contribua aussi à son essoufflement et à sa chute à force d'user inlassablement les mêmes fils. Avec le recul pourtant, le culte entourant cette série aujourd'hui s'explique par ses défauts innombrables qui confère un charme pour certains amateurs de cinéma de genre, d'autant plus que ces défauts, jumelés à l'approche sérieuse des auteurs (il est question déjà de dangers nucléaires et écologiques pour l'avenir), a crée un décalage humoristique certain. Depuis sa sortie ponctuelle en DVD, on prend donc plaisir à suivre ces aventures colorées remplis d'incongruités grosses comme des barres de fer, avec sa galerie de monstres divers (monstres marins, loup-garou, momie, envahisseurs extraterrestres, mutants, jusqu'à un homme-homard), ses nombreux stock-shots répétitifs de plans sous-marins et ses clichés réemployés à satiété (conflits entre Nelson et Crane dès que l'un d'eux est sous l'emprise du Mal ou remplacé par un double maléfique, plans "rock n' roll" ou les comédiens vont dans le sens contraire de la caméra pour simuler une collision ou un impact du sous-marin). Comme en plus tous ces "défauts" sont maintenant encore plus visibles grâce à la remasterisation des épisodes sur DVD, on ne boudera pas notre plaisir pour se divertir et rigoler en masse dans le visionnement de ces péripéties à la fois naïves et divertissantes (quoique quelques épisodes sont tellement médiocres qu'on s'y ennuie). En manque d'argent malgré sa renommée internationale, Richard Basehart, qui avait pris de la bouteille durant cette période, essaie de donner le maximum dans son interprétation de l'amiral Nelson, même s'il ne semble pas croire aux scénarios qui lui sont proposés. À ses côtés, l'élégant David Hedison cherche dans son jeu à en soutirer le plus de plaisir possible et l'on sent même ses tentatives d'amener de l'humour au projet (il voyait déjà le ridicule du contenu des scripts), bien qu'il était freiné par le créateur de la série Irwin Allen qui n'entendait pas à rire. Allen risque par contre de retourner dans sa tombe en voyant les spectateurs regardant sa série s'esclaffer actuellement, même si elle demeure d'assez bonne qualité et très rythmée dans l'ensemble. Mathieu Lemée

The WALKING DEAD - Frank Darabont avec Andrew Lincoln, Jon Bernthal, saison 1, 2010, États Unis, 6 épisodes

Un policier gravement blessé se réveille après plusieurs jours dans un hôpital qui semble bien tranquille en apparence. En fait il se réveille après une apocalypse ou un virus a transformé la majorité de la population en "marcheurs morts", les Walking Dead avides de chair vivante. Il part courageusement à la recherche de son épouse et de son fils, en traversant la ville et en évitant mainte fois de justesse les hordes de morts, rencontrant des survivants aux intentions diverses.

Adaptation d'une série de comic books fort populaires qui a d'ores et déjà fait un carton lors de sa présentation initiale. La volonté de présenter la série assez fidèle et sanglante à profusion fait honneur à Darabont. C'est extrêmement bien fait, prenant et gore. C'est aussi très ressemblant à la série anglaise Survivors, au classique début de Day of the Triffids, reprit aussi dans 28 Days Later et ça pille évidemment à profusion dans tous les thèmes explorés par George Romero. Comme dans toutes ces histoires de fin du monde, c'est les premiers jours qui sont fascinants, après on a déjà droit aux tergiversations existentielles habituelles des survivants. Ce n'est donc pas à mes yeux très original, mais c'est tellement agréable de voir ceci à la télévision, aussi bien fait, qu'on ne se plaindra pas outre mesure et j'ai bien hâte de voir la suite. Ce qui me dérange pas mal c'est le refus systématique d'appeler ses zombies des zombies, tout en siphonnant tout ce que Romero a fait avec ses morts vivants. Mario Giguère

The WALKING DEAD season 2, 2011-12, États Unis, 13 épisodes format 60m

Le groupe de survivants de la première saison voyage sur l'autoraoute lorsqu'ils approchent d'un embouteillage de voitures vides. Les walkers s'amènent dans le coin et la petite Sophia va se perdre dans la forêt avoisinante. On va la chercher pendant la moitié de la saison, retranchés sur une ferme ou un autre groupe s'est établi avec succès, pour le moment. La tension monte car les voyageurs veulent s'établir sur la ferme, Sophia est longtemps introuvable, une idylle nait et la femme de Rick continue de pomper l'adrénaline de Rick et Shane, rivaux pour l'attention de la mère de famille qui en mène large. La question de la gestion des morts vivants est également au coeur de plusieurs histoires, le paternel de la ferme, Hershell, croyant qu'il peut exister éventuelle mt un remède à ce qu'il considère une maladie envoyée par Dieu. Le cocktail scénaristique est explosif et bien des protagonistes risquent de ne pas être présents la prochaine saison !

Si on peut applaudir la présence de cette série zombiesque à la télévision, on sait quelle répond à une demande, la finale ayant été vue par plus de 9 millions de téléspectateurs, je ne peux m'empêcher d'y voir un grand bol de n'importe quoi comme la télé américaine nous en offre beaucoup trop. On perd un temps fou à la recherche de Sophia, on s'éternise sur une ferme qui visiblement n'est pas prête à nous accueillir et qui n'est certainement pas aussi sécuritaire qu'on semble nous laisser le croire ! Alors évidemment que les surprises n'en sont pas toutes, y a des zombies partout, mazette ! Les personnages deviennent de plus en plus hystériques et incohérents, particulièrement les personnages féminins et la femme de Rick qui délire grave et sème une zizanie qui me semble incompatible avec la situation critique dans laquelle tout le monde se retrouve. Mais bon, l'humanité ne deviendra pas meilleure parce que tout va mal, faut croire ! Vivement la saison 3 qui s'annonce plus longue encore ! Mario Giguère

The WALKING DEAD season 3, 2012-13, États Unis, 16 épisodes format 60m

Les survivants décident de prendre pour refuge une prison. Il faut d'abord éliminer les "walkers" présents sur place et s'entendre avec quelques prisonniers restés dans les lieux. Lori est enceinte et l'accouchement approche et la mère n'est pas rassurée sur le monde dans lequel elle va devoir élever l'enfant, on le serait à moins. Pendant ce temps on suit Andrea qui voyage seule, ignorante du sort de ses anciens compagnons, qui va rencontrer Michonne, qui voyage avec deux zombies enchaînés, la mâchoire manquante. Les deux femmes vont découvrir une communauté protégée qui semble idyllique dans les circonstances. Andrea, toujours attirée par le mâle alpha, se retrouve rapidement avec "le gouverneur", dans ses confidences et dans son lit. Michonne se méfie de l'endroit, tout comme le spectateur qui est témoin du côté sombre du paradis. On y retrouve également Merle, le frère de Daryl, disparut sur le toit d'un édifice. Merle va kidnapper Glenn et Maggie, seuls dans un village abandonné. L'existence relativement paisible des deux groupes va se transformer en enfer.

La série d'horreur connait toujours un succès surprenant à la télé américaine et j'ai encore des sentiments forts partagés. On a beau applaudir la présence d'une série si audacieuse pour le petit écran, on peut tout de même demeurer critique devant une histoire qui part dans des directions prévisibles et des personnages qui changent de personnalité au gré des scénarios. L'ajout de trois épisodes explique aussi peut-être pourquoi, en s'approchant de la fin, j'ai eu l'impression de regarder un peu de remplissage, ou une pause à tout le moins curieuse dans la tension palpable. La première demi-saison est pourtant en crescendo constant. Les drames s'accumulent et on abouti à une confrontation épique, réglée en quelques minutes avant le générique de l'épisode 9. C'est assez frustrant. Moins que l'aboutissement de la saison, un véritable coït interrompu qui a le seul mérite d'être inattendu. Faut dire que le synopsis respecte en tout point n'importe quelle histoire de survivants de fin du monde. On affronte la menace et on enchaîne en affrontant les autres survivants, rien de bien neuf. Que l'on pense à la série classique de Terry Nation, Survivors, ou plus loin, le classique Lord of the Flies. Ce qui me pousse è la réflexion suivante, à dire que ces adultes agissent comme des enfants régulièrement. Ils sont pourtant affectés par leurs épreuves, juste à voir cet extraordinaire moment ou trois d'entre eux n'ont aucun sentiment, aucune empathie pour un vivant qui les interpellent sur une route. Je pense aussi au dernier épisode ou on insiste pour nous montrer que tout ce beau monde est devenu des tueurs de walkers implacables. Tout cela au point ou les zombies, excusez le terme jamais utilisé par les protagonistes, sont presque devenus un élément du décor. On a toujours notre quota de mise à "mort" au point ou dans une forêt somme toute éclaircie, certains ne voient même pas arriver les marcheurs lents, question de surprendre le spectateur, qu'on prend un peu pour des cons. Ce dernier épisode, dont je ne dirai pas plus, m'a réellement déçu, encore plus que l'an dernier. Va falloir recentrer un tantinet sur les "walking dead" et apporter du sang neuf. Je serai au rendez-vous pour la quatrième saison, en espérant que ca ne ressemblera pas trop aux téléromans à l'eau de rose avec juste une petite dose de mort vivant et de violence pour épater la galerie. Mario Giguère

The WALKING DEAD season 4, 2013-14, États Unis, 16 épisodes format 60m

Quelques mois après la fin de la troisième saison, tout le monde semble mener une vie aussi normale que possible et les couples semblent se multiplier chez notre joyeuse bande de survivants. Arrive l'impensable, la grippe !!! Les mauvaises décisions se multipliant, on a persuadé Michonne de ne plus rechercher le gouverneur, qui décide de revenir, avec une nouvelle bande de copains équipés d'un char d'assaut. Résultat, suite à un assaut catastrophique, les personnages sont divisés en petits groupes et on les suit à la pièce. Tous vont cependant voir des enseignes voulant les attirer vers un sanctuaire qui semble l'endroit rêvé (donc qui ne l'est probablement pas, si vous me suivez bien et je crois que c'est le cas.).

Bon, personnellement, je vais continuer à regarder la série, parce qu'il y a des zombies et que c'est un projet pas mal unique (la firme Asylum va y aller de sa propre série de zombie l'an prochain, pour le compte de la Syfy), mais je commence à avoir le fou rire devant des personnages inconsistants et des scénaristes qui essaient tant bien que mal de montrer le côté humain des plus durs et le côté inhumain des plus doux. Merde, vous voulez nous dire que les personnages sont complexes ? Ce n'est pas en leur faisant faire tout et le contraire que je serai convaincu. Sans trop en dire, j'ajouterais que les vétérans qu'on suit sont parfois, pour les besoins du scénario, devenus d'une naïveté déconcertante, tombant dans le panneau visible pour le spectateur, multipliant les conneries qui devraient logiquement les condamner à mort. C'est là une différence fondamentale avec le monde des morts vivants développé par George Romero, à la source de la série. Romero fait mourir ceux qui ne gardent pas leur tête sur leurs épaules, ici, parfois, il semble que les cons sont rois et ils survivent, sans logique, pour nous surprendre. Surprendre à tout prix, si c'est ce qui motive les scénaristes, qu'ils le fassent avec un minimum d'intégrité, envers leurs personnages et le spectateur. Mario Giguère

The WALKING DEAD season 5, 2014-15, États Unis, 16 épisodes format 60m

Honnêtement, débuter la saison avec dix minutes de torture porn, c'est avouer que les zombies ne sont plus que des accessoires non intéressants pour les scénaristes. La conclusion rapide de la rencontre improbable de la troupe de Rick avec des cannibales est presque insultante et l'épilogue tellement prévisible que j'espérait peu de choses pour la suite. J'ai tout de même été déçu avec une histoire d'hôpital ou encore une fois des survivants sont plus dangereux que les morts vivants. Après cette épreuve Rick et ses comparses sont pas mal déboussolés et prêts à se méfier des gens qu'ils rencontrent. Il commençait à être temps qu'ils se réveillent. Dans la grande tradition des téléséries de ce nouveau siècle, la psychologie des personnages peut changer d'un épisode à l'autre, sans préavis, on mélange tout pour surprendre le spectateur. Hors donc, on va découvrir un endroit calme et paisible ou les gens un peu nerveux accueillent nos néo scouts post apocalyptiques. Alors là, nos petits amis se méfient et sont prêts à tuer tous ces innocents pour s'approprier la place. Nos supposé héros malgré eux, les éclopés du futur, deviennent plus cons et meurtriers que n'importe quel con qu'ils ont rencontrés jusqu'ici. C'est décourageant et avec de moins en moins de zombies, alors on annonce un spin-off. Mario Giguère

WAR OF THE WORLDS saison 1 - Howard Overmann avec Gabryel Byrne, Elisabeth McGovern, Léa Drucker, Adel Bencherif, Émilie de Preissac, Natasha Little, 2019, États Unis, France, Angleterre, 8 épisodes, format 60m

Et soudainement, dans les alpes françaises, l'astronome Catherine Durand se rend compte que son équipe a détecté un message, une preuve de vie extraterrestre en provenance d'une autre galaxie. Arrivent peu longtemps après des météorites dont s'échappent des signaux qui vont bientôt tuer tous les humains qui ne sont pas protégés. Les survivants seront alors pourchassés par des machines aux allures de chiens robots tueurs. On suivra deux groupes, en France et en Angleterre, de gens qui, autour de scientifiques, tentent de survivre et de comprendre ce qui se passe. Parmi eux, deux jeunes qui ont une connexion psychique, entre eux et avec les créatures.

Au bout des huit épisodes, on en apprend plus sur les survivants que sur leurs prédateurs et une énorme surprise  nous attend, à suivre durant la deuxième saison annoncée. Série conçue et écrite par Howard Overman, créateur de nombreuses séries, dont Misfits et  Crazyhead que j'ai beaucoup appréciés. La co-production et la co-réalisation est très européenne, loin du rythme effréné des séries américaines, ce qui n'est pas pour me déplaire. Les personnages ne sont pas hystériques outre mesure, malgré des moments dramatiques inattendus. Il y a des liens qu'on ne voit pas venir de chaque côté de la manche. Les robots arrivent à semer la terreur. Si je ne connais pas les acteurs français, exception faite de Guillaume Gouix, impossible à oublier après l'avoir vu dans Les Revenants, la présence du côté anglais de Gabriel Byrne et Elisabeth McGovern est fort appréciée. Ceci étant dit, pour avoir énormément aimé, je vais attendre la suite pour juger l'ensemble, car le punch final nous amène à des spéculations qui laissent pantois. Mario Giguère

The WAR OF THE WORLDS mini série -  avec Eleanor Tomlinson, Rafe Spall, Robert Carlyle, Rupert Graves, 2019, Royaume Uni, 3 épisodes format 48m

À l'époque Édouardienne, George et Amy essaient de vivre leur vie ensemble lorsque tombent des météorites abritant des engins venus de la planète Mars.

Enfin une adaptation du célèbre roman de H.G. Wells à la bonne époque. Curieusement, on présente George et Amy comme vivant dans le péché, puisque George est encore marié, pas avec Amy, et que son épouse refuse le divorce. On insistera beaucoup pour nous faire sentir que ce n'était pas une bonne chose et que ce n'était pas accepté par la société de l'époque. C'est bien Amy, dans cette version, qui est le personnage principal de l'histoire, qui s'éloigne donc du roman pour, semble-t-il, le moderniser, le faire résonner comme actuel au public d'aujourd'hui. On va également se promener du futur au présent constamment, pour peut-être rendre le récit plus intéressant. Le résultat n'est guère satisfaisant, et la nouvelle version des créatures de Mars est un brin simpliste pendant que leur machines ont l'air d'avoir été fabriquées deux siècles plus tard. Wells était certes très progressiste, mais j'aurais cru que l'histoire originale méritait plus de respect. Comme quoi on peut rarement faire plaisir à tout le monde, surtout quand on veut faire plaisir à tout le monde, si vous voyez ce que je veux dire. Ceci étant dit. Eleanor Tomlinson est très charismatique et j'espère bien la revoir. Mario Giguère

WAREHOUSE 13 aka ENTREPÔT 13 Saison 1- Rockne S. O'Bannon et Jane Espenson avec Saul Rubinek, Eddie McClintock, Joanne Kelly, 2009, États Unis, 13 épisodes format 60m

Deux agents du FBI sont relocalisés sans préavis en plein désert pour travailler pour l'Entrepôt 13, un vaste hangar gouvernemental qui contient plein d'objets aux qualités anormales, magiques ou parapsychologiques.

Mélange d'INDIANA JONES pour son hangar remplit d'objets dangereux, de X FILES pour son duo d'agents qui enquêtent sur des évènements mystérieux et de MOONLIGHTNING pour ce couple dépareillé qui passe son temps à se chicaner mais qui, dans le fond, ont une attirance indéniable l'un pour l'autre. On imagine presque que les bonzes du canal Syfy ont eu carrément cette présentation du projet et, n'eut été du brillot des acteurs en présence, le tout aurait pu foirer facilement. Ajoutez une jeune recrue qui ressemble étrangement à la petite rousse de l'émission MYTHBUSTERS, ce qui n'est pas pour déplaire et n'est sûrement pas une coïncidence, et vous n'avez qu'un aperçu de l'amalgame d'influences. On est près aussi des phénomènes dit Fortéens, ces évènements inexplicables recensés par Charles Fort. La présence de Jane Espenson, vétérante de Buffy, y est peut-être pour quelque chose. C'est résolument comique, heureusement, avec un historique plus dramatique comme le démontre la fin spectaculaire du dernier épisode. Le comble du ridicule, bien assumé, revient sans doute à la boule disco du Studio 54, aux propriétés étonnantes.

Il y a bien des épisodes intéressants et le duo d'acteur est savoureux, tout comme la prestation de Saul Rubinek et sa patronne. Bref, un mélange réussit d'humour, d'action et d'étrange, qui, espérons le, trouvera sa voix en s'éloignant de ses influences trop évidentes. Mario Giguère

  WEDNESDAY avec Jenna Ortega, Gwendoline Christie, Riki Lindhome, Joy Sunday, Christina Ricci, Catherine Zeta-Jones, Luis Guzman, 2022, 8 épisodes format 45m

Mise à la porte de son école pour avoir protégé son petit frère à l'aide de piranhas, Wednesday Adams va continuer ses études à l'Académie Nevermore. Ses parents, Morticia et Gomez, y ont étudié. L'endroit accueille son lot d'étudiants différents, loup-garous, vampires, sirènes, gorgonnes ou, comme Wednesday, qui ont des pouvoirs psychiques. Elle va débuter une enquête pour découvrir ce qui s'y est réellement passé il y a plus de 25 ans, un drame qui a marqué ses parents et stigmatisé les Addams.

Si on retrouve au scénario Alfred Gough et Miles Millar (Smallville et Spiderman 2), c'est surtout la présence de Tim Burton qui retient l'attention. Il réalise la moitié des épisodes et a laissé sa marque dans le look de la série et le choix des acteurs. Beaucoup ont trouvé que Nevermore ressemblait pas mal à Hogwarths, on pourrait aussi parler de Chilling Adventures of Sabrina et son école, une série Netflix avec plus de liens. La différence notable est évidemment la personnalité de Wednesday et sa famille, complètement atypique. Naturellement, on commence à la normaliser, un peu trop rapidement à mon goût. On nous montre son intense joie, belle à voir, lorsque l'oncle Fester débarque et on la montre donner et recevoir un de ses premiers câlins. Mais on oublie les comparaisons et ses changements incongrus pour apprécier pleinement cette famille toujours aussi adorable dans un contexte nouveau. Sans parler de la danse qui a enflammé internet. En attendant impatiemment la suite. Mario Giguère

WIEDZMIN aka The Hexer - Marek Brodzki avec Michael Zebrowski, Wojciech Duryasz, Waldemar Kownack, Marta Bitner, Anna Dimna, 2002, Pologne,13 épisodes, format 50m, version originale, sous-titres anglais

D'après la série de romans de Andrzej Sapkowski. Après un film qui a connu du succès un an auparavant, The Hexer était maintenant adapté dans une série de 13 épisodes. Si la série de Netflix avait un budget immense aux côtés de cette production, on a ici l'avantage de suivre le récit en ordre chronologique en débutant par la dette qui oblige un père à donner son fils aux Witchers. Le traitement qu'on lui fait subir devrait lui faire complètement oublier sa mère et ses origines. Ca ne fonctionne pas complètement et Geralt passera des années à chercher sa vraie nature. Attiré par les femmes, mais incapable de les satisfaire pleinement, le chasseur de monstres se promène donc de village en village, souvent accompagné par un barde, offrant ses services pour assurer sa survie. Et puis il y aura Ciri, au lien très différent de la série plus récente.

Je n'ai pas lu les livres et on dit que beaucoup de libertés ont été prises, au déplaisir de certains. Évidemment les monstres sentent le caoutchouc, les costumes sont plus près de l'époque médiévale qui inspire cette terre pleine de monstres et de magie. Geralt est plus attachant, moins blasé et plus prompt à sauver la veuve et l'orphelin. Le guerrier mutant se fait des ennemis mais aussi des amis. Je n'avait pas totalement apprécié le personnage arrogant et obsédé incarné par Henry Cavill. Michael Zebrowski sait rendre le personnage beaucoup plus intéressant. Idem pour son troubadour, plus sympathique que dans la série américaine. D'aucuns sauront plus apprécier la production léchée de Netflix, plus proche de Game of Thrones. Je dois dire que je garde un bon souvenir de cette série polonaise. À noter la musique qui me rappelait parfois celle de The Mandalorian ou vice versa. Mario Giguère

WITCHER SEASON ONE - Lauren Schmidt Hissrich avec Henry Cavill, Freya Allan, Anya Charlotra, d'après les romans d' Andrej Sapkowski, 2019, 8 épisodes format 1hr

Un Witcher, traduit en français par Sorcereur, n'est pas un sorcier, mais un mutant tranformé dès son jeune âge pour tuer les monstres qui ravagent une terre médiévale. On rencontre rapidement Geralt de Rivia, Witcher renommé, un homme solitaire qui vend ses services pour survivre. Il sera rapidement accompagné contre son gré par un barde qui veut chroniquer et chanter ses exploits. On se rendra compte rapidement que celui-ci embellit à satiété ses aventures. On se promène entre des royaumes ou les femmes sont souvent les chefs, tour à tour repoussant ou voulant avoir les services de Geralt, toujours indépendant. On oscille constamment entre Yennefer, une apprentie mage aux ambitions démesurées et Cirilla, une princesse aux pouvoirs insoupçonnées dont la destinée croiserait le chemin du tueur de monstres.

Je ne peux pas dire que dans cette première saison Henry Cavill dans le rôle en titre soit un personnage très  sympathique. Il ne semble avoir d'empathie pour pratiquement personne, ses pulsions sexuelles l'amenant vers des désastres anticipés. Il est à noter que la chronologie bouleversée dans laquelle on nous présente ses aventures, qui semble refléter un premier cycle de nouvelles, amène une certaine confusion par moments. Quand on s'y retrouve, les allégeances de Geralt, s'il en a, changent brutalement. Je le voyait plus avec sa sorcière qu'avec la menue princesse blondinette aux allures de fragile télékinésiste. La création de la mythologie, mélangeant les influences folkloriques européennes, est intéressante et les effets spéciaux tiennent la route. Au passage on a droit à un dragon vu rapidement, moins développé que ce que l'on a pu voir dans Game of Thrones, mais correct.

C'est donc un peu difficile à suivre, les personnages ne sont pas nécessairement sympathiques, sauf son compagnon qui sert presque de fou du roi et, ne connaissant pas les romans, je me demande bien ou tout cela va mener. A surveiller, pour ma part. Mario Giguère

XENA: WARRIOR PRINCESS - Robert Shulan/Robert Tapert avec Lucy Lawless, Renee O'Connor, 1995-2001, États Unis/Nouvelle Zélande, 134 épisodes d'une heure

Xena, princesse guerrière, a un lourd passé où elle ambitionnait de dominer le monde telle un Gengis Khan en jupette. Au moment ou on la croise, elle a débuté le long chemin vers la rédemption, thème central de toute la série, avec l'aide de son nouvel acolyte, Gabrielle. Jeune paysanne romantique qui essaie sans cesse de ramener Xena dans le droit chemin, celui de l'amour et de l'entraide universelle, elle apprendra ironiquement à manier les armes avec une prouesse étonnante. Dans cette Grèce encore visitée par les dieux de l'Olympe, Xena est constamment accostée par Ares, dieu de la guerre, qui la veut pour disciple et dans son lit.

Amenant la justice à coup d'épée et de kung fu partout ou son cheval l'amène, Xena rencontre de nombreuses victimes de son passé qui crient vengeance. La plus notable étant Callisto, qui a perdue ses parents et tout son village, brûlé par les troupes de Xena. Altie, prêtresse amazone à qui Xena a tournée le dos est aussi revancharde, dans le passé, le présent et le futur. Car la série s'amuse, en multipliant les épisodes comiques, mais aussi en montrant les traces des manuscrits de Xena, écrits par Gabrielle, qui ont traversé les siècles, et qui ont soit-disant inspiré les créateurs de la série télévisée!

Mélangeant sans vergogne les genres mais aussi les époques et l'histoire, on croise autant les dieux grecs, les créatures mythologiques, que les romains et l'empire de César, personnage important et générateur des quelques-uns des meilleurs épisodes de la saga. Ajoutez deux comédies musicales, des hommages au western spaghetti ou à SAVING PRIVATE RYAN, des épisodes aux cannibales féroces qui ne sont pas sans rappeler des classiques italiens, sans nommer le repompage continu des classiques modernes du cinéma de Hong Kong, et vous n'aurez qu'une petite idée de la richesse de la série.
Les producteurs sont soutenus par des équipes qui ont acquis depuis une notoriété exemplaire. Jusqu'à la cinquième saison, les artisans de Weta fabriquent les costumes et épées, ils s'en iront travailler sur LORD OF THE RINGS. La firme d'effets spéciaux KNB, très connue des amateurs d'horreur, ils travaillent entre autre sur la série MASTERS OF HORROR, sont en charge des nombreux effets spéciaux de maquillage, en général très réussit. Zoe Bell, que l'on retrouvera dans GRINDHOUSE et qui a doublé Uma Thurman dans KILL BILL était la doublure de Lucy Lawless. Ainsi de suite, on se rend compte que l'équipe de production, très soudée, a bénéficiée de grand talents, qu'elle a su mettre à contribution. Si Sam Raimi est présent au générique, on ne le voit nulle part dans les extras, Robert Tapert, son associé, étant pour ainsi dire le maître à bord.

Le producteur Robert Tapert a obtenu mon admiration pour son talent, la diversité de ses choix artistiques et son humilité. Il n'est pas rare de le voir avouer dans les extras des dvd qu'il a manqué son coup ici et là, sans excuses. D'ailleurs, les "vidéo commentaires" et entrevues sont pour la plupart très candides et il est presque curieux de voir une Lucy Lawless beaucoup plus timide que sa Xena.

Le sous-texte lesbien sur lequel se sont épanchés bien des fans est réellement présent, mais sans déranger autrement le mâle alpha. D'ailleurs la beauté des actrices présentes est un atout majeur, les producteurs n'hésitant pas à trouver des excuses pour montrer de nouvelles "sauvageonnes en bikini" !

Au détour, on aura droit à quelques vedettes de passages connues, comme Tim Thomerson ou Selma Blair, sans parler de Ted Raimi, constamment présent dans le rôle de Joxer, le bouffon de service qui détonne plus souvent qu'autrement. Sa présence signale souvent des envolées d'humour physique à la "3 STOOGES". D'ailleurs Bruce Campbell y joue un voleur notoire qui n'hésite pas à reprendre des numéros de possessions qui rappellent EVIL DEAD 2.

La série explore plusieurs religions et se promène d'un continent à l'autre, notons la superbe épopée en Indes et l'utilisation presque sacrilège de divinités tel Krishna ou Hanuman. Tantôt ce sera le shamanisme ou le passé de Xena en tant que Valkyrie et les dieux nordiques qui jouent un rôle important.

La fin est abrupte et a été très mal digérée par les amateurs à l'époque, mais une telle histoire ne peut que finir tragiquement, et quand Tapert et Shulan écrivent les épisodes dramatiques, on pousse à fond. Ajoutez la beauté incroyables des décors naturels de la Nouvelle Zélande et la série est un ravissement pour l'oeil et un régal pour les amateurs "d'heroic fantasy", de jolies femmes et d'action. J'adore plus souvent qu'autrement ! Mario Giguère

Z NATION Saison 1 - Karl Schaefer avec Kellita Smith, DJ Qualls, Keith Allan, Russell Hodgkinson, Pisay Pao, 2014, États Unis, 13 épisodes 44m

Trois ans après qu'une épidémie virulente ait transformé la majorité de la population en zombies, quelques survivants se regroupent pour transporter dans un centre médical le seul homme qui a survécu à des morsures de zombies. Ils sont aidés sur leur chemin par le dernier homme vivant dans la station polaire de Norad qui, à l'aide de tous les moyens de communication possibles, de la radio au téléphone public en passant par les panneaux de circulation, les dirigent du mieux qu'il peut. Les États Unis ne sont pas paisibles, outre les morts vivants qui pullulent, on croise des familles cannibales et autres joyeux vivants désaxés, jusqu'à une commune de pseudo amazones qui leur compliquent la vie pendant que leur précieux patient miraculeux commence à éprouver de sérieux problèmes.

Honnêtement, je ne m'attendais pas à grand chose de cet ersatz de Walking Dead produit par Asylum pour le compte de la chaîne Syfy. Si le gore est un peu plus timide par moments, la série fait la belle part aux zombies devenus des accessoires presque oubliés dans Walking Dead. L'humour noir est très présent et les personnages pittoresques deviennent rapidement attachants. Si certains épisodes sont de gros clins d'oeil au modèle célèbre, on arrive rapidement à une synergie bien différente, une originalité rafraichissante et un final de la saison absolument saisissant. C'est bien plus qu'on en prévoyait et j'ai bien hâte de voir la suite ! Mario Giguère

 

ZONE FIGHTER - Ishiro Honda, Jun Fukuda, 1973, Japon, 26 épisodes 30m 

RYUSEI NINGEN ZON afforded Ishiro Honda, the creator of Godzilla (GOJIRA-1954), the chance to bring the reptile in as a guest star on some episodes of this typical Japanese giant superhero science fiction Teleseries.

Kazuya Aoyama is the title superhero, who can become a giant silver and blue suited fighter of Kaiju. Gigan and King Ghidorah also show up as guest kaiju! Zone fighter is often joined by other family members who can also become suited heroes but do not grow to his proportions. Fast paced and really delivers the monsters.

A favorite episode has Zone Fighter and Godzilla battling a giant worm kaiju who bores underground with his drill shaped head. Robert Monell

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