Parce qu'on est franchement pas capable de faire la split !

Mise à jour le 26 mars 2019

BLOODSPORT- Newt Arnold avec Jean-Claude Van Damme, Bolo Yeung, Donald Gibb, Leah Ayres et Forst Whitaker, 1988, États Unis, 92m

Voulant honorer son maître, Frank Dux, un jeune militaire américain se rend à Hong Kong pour participer au comité, un énorme tournoi d'arts martiaux avec les meilleurs combattants du monde. D'une durée de trois jours, ce tournoi déterminera le meilleur combattant d'entre tous. Avec son compatriote, le solide Ray Jackson, Frank va tenter de se rendre au sommet du tournoi mais, l'armée américaine et un combattant psychopathe du nom de Chong Li se dresseront contre lui.

Premier film américain de Jean-Claude Van Damme, Bloodsport est un film amusant et très plaisant pour l'amateur de films de combat. Évidemment, on ne doit pas s'attendre à du grand art. Entre des flash-back assez navrants, un montage aussi transparent qu'un hippopotame dans un champ de mine, et des scènes de découvertes spirituelles assez ridicules, j'en suis venu à trouver ce film d'action drôlement sympathique. Les chorégraphies de combats sont quelque chose à voir et surtout, l'imposant Bolo Yeung dans le rôle de Chong Li, dégageant tout un charisme, valent le détour. Il ne faut pas oublier la scène de la fameuse jambe cassée, un moment qui a marqué ma jeunesse! Que dire du combat final! Si vous saviez à quel point j'adore le combat final entre Dux et Chong Li, un combat incontournable si vous aimez Yeung ou Van Damme.

Si vous êtes fans de notre ami Jean-Claude, ne manquez pas BLOODSPORT, un divertissement efficace, remplit de musique faite au synthétiseur et d'acting à la limite du potable et des combats enlevants. Abba

CYBORG - Albert Pyun avec Jean-Claude Van Damme, Deborah Richter, Vincent Klyn, Alex Daniels, Dayle Haddon, Ralf Moeller, Blaise Loong, Haley Peterson, Terrie Batson, 1989. États Unis, 85m

Au XXIième siècle, le monde est dévasté par une guerre nucléaire et les survivants sont menacés par une peste meurtrière. Des savants rassemblés dans un laboratoire à Atlanta ont conçu un androïde féminin, Pearl Prophet, qu'ils envoient dans le monde extérieur afin de recueillir des informations importantes pouvant les aider à développer un remède contre cette peste et empêcher l'extinction de l'humanité. Alors qu'elle était sur le chemin du retour, Pearl Prophet est interceptée par un groupe de pillards criminels dirigés par un dénommé Fender Tremolo. Un guerrier solitaire, Gibson Rickenbacker, intervient toutefois pour sauver l'androïde et l'aider à rapporter les informations aux savants. En effet, il s'avère que Rickenbacker à un compte à régler avec Tremolo qui fût le responsable du massacre de sa famille autrefois. L'aventure est toutefois parsemée d'embûches pour Rickenbacker car Tremolo et ses pillards sont de redoutables adversaires mais il obtient l'aide d'une femme, Nady Simmons, pour survivre à toutes les épreuves.

Le thème et le contexte post-apocalyptique de ce film de série B n'est évidemment pas neuf puisqu'ils furent lancés par la série des MAD MAX et par la série d'imitations américaines et étrangères qui a suivi. Il ne faut donc pas s'attendre à un renouvellement du sujet ici malgré les efforts notables du réalisateur d'Albert Pyun de styliser son film. L'intrigue ne se résume grosso modo qu'à une suite de poursuites et de confrontations armées ou à mains nues où les effets de violence sont bien entendus suralimentés et survitaminés en cruauté pour satisfaire avant tout les amateurs du genre. Quelques "matte paintings" et trucages sporadiques retiennent l'attention mais dans l'ensemble, ce long-métrage porte plus à rire à cause de ses invraisemblances criantes (ex. le héros qui échappe à la mort après une longue crucifixion), ses décors faits de bric et de broc et ses personnages outrancièrement simplifiés. Il s'agit donc en fin de compte d'un divertissement modeste et parfois rigolo produit par la compagnie CANNON où Jean-Claude Van Damme, qui en était à son deuxième film en tant que vedette, joue le héros de façon monolithique. Mathieu Lemée

LEGIONNAIRE - Peter Macdonald avec Jean-Claude Van Damme, Adewale Akinnuoye-Agbaje et Stephen Berkoff, États Unis, 1998, 99m 

Alain Lefebvre est un des meilleurs boxers de la France. Il refuse de l'argent pour se coucher contre un boxeur de la pègre et pour arranger les choses, prévoit le soir même de quitter la France avec la femme du chef de cette dite pègre. Le plan échoue et pour sauver sa peau, Lefebvre doit joindre la Légion française. Une décision qui ne viendra pas avec sans son lots de difficultés, mais aussi sa part d'amitié et de rencontres marquantes. Sauf que voilà, la pègre a découvert l'enrôlement de Lefebvre et envoi un tueur régler le problème.

LEGIONNAIRE n'est pas un bon film parce qu'il mélange bien les ingrédients d'un bon film de Jean-Claude Van Damme, mais bien parce qu'il ne ressemble en rien à un film de l'acteur belge. Aucun Kung-Fu évidemment et la majorité des scènes d'action se font au fusil et faut le dire, ces scènes pas si nombreuses sont extrêmement bien faites et prenantes. Ça n'a rien d'un film à grand déploiement épique, mais on peut dire sans se tromper que LEGIONNAIRE contre son manque de moyen évident en faisant beaucoup avec peu. Van Damme fait un beau travail, comme la totalité du cast d'ailleurs et on se trouve à apprécier autant l'action que la camaraderie grandissante entre ces personnages. Si LEGIONNAIRE avait eu le budget d'un blockbuster ou d'un film à grand déploiement, je suis certain que le potentiel aurait été là pour un très gros succès. Mais peut-être bien aussi que c'est ce côté limité qui donne autant de charme à ce projet. Abba

PIEGE A HONG-KONG aka KNOCK OFF aka COUP DUR (titre Québécois) - Tsui Hark, 1998, Hong Kong/États Unis
   
Après un plutôt mauvais DOUBLE TEAM, Tsui Hark réembauche Van Damme histoire de se passer les nerfs et le colle dans la peau de Marcus Ray, beauf frimeur bossant à Hong Kong dans le prêt-à-porter. Marcus Ray a beau être un peu simple, il se la pète en Porsche cabrio, il chante comme une casserole bulgare sur de la pop locale, il matte les petits culs des filles tel le gros lourd de base et tout ceci en compagnie de son ami et associé Tommy Hendricks dont le QI ne semble pas compenser celui de son poto. Mais nos deux compères se retrouvent dans la mouise jusqu'au cou lorsqu'ils découvrent qu'ils ont eut à faire un peu malgré eux à des faussaires amateurs de terrorisme international. Tsui Hark ne perd pas de temps et après avoir pris trois minutes douze pour faire les présentations, il plonge nos protagonistes benêts dans une avalanche d'action qui ne prendra fin qu'avec le générique de clôture. Au programme: course de pousse-pousse suicidaire avec descentes d'escaliers et slalom entre voitures lancées à toute allure, baston homérique à un contre cent avec chaîne enroulée autour de l'avant-bras, femme fatale allumeuse et manieuse de menottes en acier qui font gling gling, explosions d'un monument local, course poursuite sur le toit d'un fourgon rempli d'explosif avec fuite en cerf-volant improvisée (en tandem avec Michael Wong en flic local) et final haletant sur un porte container flottant où les containers menacent d'éclater tout le monde comme des crêpes suzettes en glissant telles les pièces d'un tetris gargantuesque, et j'en passe...

Tout cela est essoufflant et infiniment divertissant, et ce malgré les nombreuses bourdes dues à un montage parfois épileptique (et donc propre à Tsui Hark), à des cadrages approximatifs et à des effets spéciaux souvent très très laids. On sent le film torché à la va-vite, sorte de préliminaire pour Tsui Hark avant d'attaquer son futur chef d'oeuvre: TIME AND TIDE. Cela se ressent particulièrement lors de la scène finale où Van Damme et les méchants sautillent comme des puces afin d'éviter les containers blagueurs, comme s'il s'agissait d'un échauffement pour la scène de la descente en rappel d'immeubles dans TIME AND TIDE. PIEGE A HONG-KONG est peut-être un peu con, mais qu'est-ce qu'il défoule! Kerozene

The SHEPERD - Isaac Florentine avec Jean-CLaude Van Damme et Stephen Lord, 2008, États Unis, 95m 

Un policier du Texas transféré à la frontière mexicaine est rapidement impliqué dans une enquête bien musclée où il est confronté à d'ancien Navy Seal devenus trafiquants de drogues.

À défaut d'être original, ce SHEPERD a au moins l'avantage de ne pas être chiant et de nous en donner pour notre argent. Alors que Van Damme a habitué bien des gens a des films dégueulasses durant sa période noire, il semblerait que ce film fasse partie de son renouveau niveau qualité. Évidemment, l'histoire du flic qui est transféré et qui règle tout par lui-même n'a rien d'exceptionnel, mais le soucis des scènes d'action est tel, qu'on entre très rapidement dans la danse avec ce Van Damme en forme, ces méchants bien méchants et dans le petit commentaire social, bien sirupeux sur l'immigration. On pourrait dire donc que le réalisateur a eu le flair de capitaliser sur nos attentes, en stylisant sa tatane et en étirant ses scènes d'action pour nous investir. Sinon, plein de personnages gentils pas intéressants et Van Damme a comme meilleur ami un lapin (...) et un Van Damme stoïque comme jamais. Cependant, c'est une petite réussite surprenante quoi que manquant beaucoup d'inspiration. Abba

  SUDDEND DEATH - Peter Hyams avec Jean-Claude Van Damme, Powers Boothe et Raymond J. Barry, 1995, États Unis, 111m

Darren McCod pensait bien faire en amenant ses deux enfants à la partie de Hockey des Pingouins de Pittsburgh. Il ne savait pas que le stade allait être pris d'assaut par des terroristes qui gardent le vice-président des États Unis en otage. Après un concours de circonstances, Darren devient le seul à savoir la situation et doit ralentir le plus qu'il le peut la partie, car les terroristes ont prévu de faire exploser le stade à la seconde où la joute va se conclure.

Beaucoup disent que SUDDEN DEATH est une version bas de gamme de DIE HARD. Si effectivement la prémisse ressemble beaucoup, SUDDEN DEATH demeure un film de qualité, bourré d'actions et de plaisir. L'idée du stade et de ralentir la partie est à mon sens très bien amené dans le film, avec certaines scènes d'anthologie dont celle où JCVD s'improvise gardien de but de calibre mondial pour échapper à des vilains. Peut-être que l'histoire est cliché et que les situations se révèlent souvent stupides (Le gardien de But, un meurtre avec un os de poulet et  le combat contre la mascotte), mais c'est honnêtement tout ce que j'ai le plus apprécié ici. Ce n'est jamais ennuyant, c'est super rythmé et ça gagne de plus en plus en intensité avec quelques intéressants revirements de situations. Pour ma part, c'est le genre de film qui va probablement rester avec moi toute ma vie, parce que malgré ses limites évidentes, c'est un de mes films d'action fétiche. Abba

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