À la faveur de la prohibition, et comme excuse pour montrer à l'écran des trucs pas très catholiques, a proliféré une série de films dit "éducationels", ou pamphlétaires. Ils ont perduré principalement des années 30 aux années 50 et ouvrent aujourd'hui une fenêtre sur un monde fantaisiste qui est bien loin de nos préoccupations actuelles, certes, mais qui provoquent encore... rires et sourires.

mise à jour le 19 décembre 2011

CHAINED FOR LIFE - Harry L Fraser avec Violet et Daisy Hilton, 1951, États Unis, 81m 

Ça débute et ca se terminera avec un juge qui nous demande de l'aider à résoudre un procès difficile. Vivian et Dorothy Hamilton sont des soeurs siamoises, jointes au milieu du corps, qui chantent dans une troupe de vaudeville. Leur gérant a l'idée d'annoncer le mariage de Dorothy sans en parler aux femmes. Dorothy tombe dans le piège et croit en l'amour naissant, mais ils ont de la difficulté à obtenir une licence de mariage car ça équivaudrait à de la bigamie. Dorothy va jusqu'a proposer à Vivian l'opération pour les séparer, mais les médecins croient la chose impossible. Ils obtiennent le papier en rencontrant un officiel aveugle (!). Après la cérémonie, Vivian voit son beau-frère dans les bras d'une autre femme et va l'abattre durant son numéro. Si le juge la trouve coupable de meurtre, il enverra aussi en prison une innocente, sa soeur siamoise.

La question que je me posais tout le long est la suivante, ces deux actrices sont-elles vraiment siamoises, ce qui confine à un film d'exploitation qui dérange ? En effet, les soeurs Violet et Daisy Hilton sont d'authentiques siamoises, qui plus est, le film est basé en partie sur leur numéro de chanteuses dans une troupe de vaudeville. On a donc utilisé deux doublures pour une séquence de rêve ou elles sont séparées, exercice d'un goût très douteux. Le film se regarde au mieux comme une fenêtre sur un autre monde et est effectivement parsemé des numéros de chant ou de tirs de précision et de clowns. On pense évidemment à FREAKS, mais le film de Tod Browning respecte ses "acteurs" tout en les plaçant dans un contexte dramatique. Ce qu'on ne saurait dire ici. Mario Giguère

CHILD BRIDE - Harry Revier avec Shirley Mills, Bob Bollinger, États Unis, 1938. 62m

Un avertissement nous raconte que l'histoire qui suit ne vise pas è dénigrer les habitants des montagnes, ou rednecks, mais bien à dénoncer des pratiques contre nature. Dans un coin reculé de la campagne américaine une jeune professeur tente de convaincre les paysans qu'il n'est pas bon de marier les filles si jeunes. On parle ici par exemple de Jennie, à peine âgée de dix ans, qui est convoitée par un vieux bonhomme libidineux qui par surcroît va manigancer un affreux chantage envers sa mère, qu'il aura rendu veuve. L'institutrice fait pression sur son fiancé pour qu'il convainque le gouverneur de changer la loi pour augmenter l'âge légal de consentement pour un mariage légal

Vision d'un autre âge, ces hillbillies font office de caricature aujourd'hui, et pourtant, l'inclusion de soi-disant acteurs amateurs de souche semble réel. On exclut les rôles principaux, comme la petite Shirley Mills, que l'on retrouve dans THE GRAPES OF WRATH. Les quelques scènes de nudité lors d'une baignade sont dérangeantes tout comme l'horrible mélodrame entourant la mort de son paternel. Ca se veut éducatif, ca sent l'exploitation, on s'en doutait et on termine sur une drôle de note, une loi est bien passée, mais la prof est trop contente pour avertir Jennie, un comble. Mario Giguère

DELINQUENT DAUGHTERS - Albert Herman avec June Carlson, Fifi D'Orsay, Teala Loring, 1944, États Unis, 72m

Autre film pour avertir les jeunes et leurs parents des dangers de la délinquance. La plupart de ces jeunes sont bien timides et si ce n'était du propriétaire d'une salle de danse populaire qui les entraîne dans la mauvaise voie, une fille en particulier étant prête à voler et tuer pour obtenir ce qu'elle veut, ce serait juste quelques escapades pour swinguer qu'il y aurait à déplorer. Deux scènes frappent l'imaginaire, cependant. Lorsqu'un policer "ramasse" quelques "teenagers" qui veillent trop tard dans les rues, ils les amènent au juge, qu'il réveille. Celui-ci demande au policier d'appeler leurs parents. Il fera d'abord un sermon aux ados puis aux parents, qu'il tient pour responsable, et il laisse aller tout le monde. Secundo, justement, à la fin la ville a récupéré la salle de danse qu'ils ouvrent et font fonctionner, le juge décidément sympa, est serveur de soir ! Me semble que dans une ville comme celle-là, il faisait bon vivre, mais ca tiens de la fantaisie pure. Mario Giguère

ESCORT GIRL - Edgard E. Haye avec Bette Compson. Margaret Marquis, Wheeler Oakman, 1941, États Unis, 59m

Une jeune fille, June, est toute heureuse de surprendre sa mère Ruth, qu'elle ne voit pas souvent, en revenant la voir par surprise avec son petit copain. Ce qu'elle ne sait pas c'est que sa mère s'est associée depuis des années avec un individu louche, Gregory, pour monter une agence d'escortes mâles et femelles. Si madame ne l'a fait que pour procurer une bonne éducation a sa fille, Gregory veut continuer a empocher l'argent. Le jeune copain, futur fiancé, est présenté a Ruth et Gregory comme un agent fédéral qui est en mission pour remonter a la tête d'un réseau d"escorte ! Gregory va monter un vil stratagème pour s'assurer la tranquillité de ses affaires.

Wheeler Oakman dans le rôle de Gregory, est une tête bien connue des films d'exploitation et des western de l'époque. On sait tout de suite qu'il joue un mécréant de la pire espèce. C'est donc un scénario malin, dans un film plutôt sage, qui ne manque pas de nous faire sourire, spécialement avec les riches dames et leur gigolos ou le gars de la campagne qui a trop chaud quand Fifi s"approche de lui. On inclut comme souvent dans ces petites productions un numéro de burlesque qui détonne un peu. La copie de la compagnie Mill Creek est en piètre état et on n'est pas surprit de voir sa durée plus courte que la durée officielle. Pas vraiment provocateur et plus une intrigue policière qu'un véritable pamphlet anti-escortes. Mario Giguère

GAMBLING WITH SOULS - Elmer Clifton avec Martha Chapin, Wheeler Oakman, 1936, États Unis, 70m 

Mae Miller est mariée à un médecin qui n'a pas encore le salaire assez élevé pour lui offrir tout le luxe que ses copines ont. Elle va donc jouer à l'occasion dans un casino clandestin ou on l'arnaque facilement. Aux prises avec une dette insurmontable, elle finit par succomber au harcèlement du propriétaire mafieux et devient à son grand regret une fille d'escorte. Son mari et sa soeur vont remuer ciel et terre pour la retrouver et la sortir de cet enfer.

Dans la foulée d'une ribambelle de films d'exploitation inspirées par la mise à jour, en 1936, d'un vaste réseau New Yorkais de bordels tenus par Lucky Luciano, Gambling with souls se la joue mélodramatique à souhaits. Martha Chapin, blonde toute menue, joue bien le rôle et je retiendrai longtemps le plan épaule ou on imagine l'homme besogneux hors cadre et son visage qui exprime tout autant l'extase que le malaise sourd qui l'habite. Wheeler Oakman joue comme toujours le grand vilain qui exploite les faiblesses des jeunes femmes. Le tout est raconté en flashbacks de manière intéressante, ce qui n'est pas souvent le cas. Mario Giguère

MAD YOUTH aka Girls of the Underworld - Melville Shyer avec Mary Ainslee, Betty Compson, Willy Castello, 1940, Ètats Unis, 1940, 76m

Une femme dans le retour d'âge se désennuie en commandant une escorte masculine pour danser et jouer aux cartes avec ses amies. Malheureusement, au moment ou elle s'amourache du beau Comte Dehoven, celui-ci tombe sous le charme de sa fille qui résiste à ses avances dans un premier temps, mais qui n'est pas insensible à son charme, loin de là. La mère, en l'apprenant, est furieuse et la fille, sagement, décide d'aller passer quelques semaines chez son amie qui est allée rejoindre son correspondant dans la grande ville. Erreur, la copine est coincée dans un bordel.

À la limite, on croitrait un scénario régulier qui a été recyclé en exploitation car les éléments spectaculaires sont très discrets, les escortes mâles ne font que danser et ne se rendent pas au deuxième but. Il est quelque peu comique de voir la jeune blonde dénigrer le gigolo, qui dénigre la blondinette pour son manque d'éducation, car il est un véritable comte d'origine européenne. On se doute que tout finira pour le mieux quand la partie séquestration dans la maison close arrive si tardivement dans le long métrage. Mario Giguère

MARIHUANA - Dwain Esper avec Harley Wood, Hugh McArthur, 1936, États Unis, 57m

Burma Roberts alias Blondie est invitée avec ses amis à un party, invitation que tous acceptent. Sans chaperon, Dick et Nickolas accueillent les jeunes gens et subtilement, mettent sur la table des cigarettes curieuses. L'herbe qui fait rire, la marihuana interdite, a tout de suite des effets pervers. Une des jeunes filles au party meurt noyée en allant se baigner nue dans la mer. On arrive à étouffer l'affaire, mais Burma se rend compte quelques semaines plus tard qu'elle est enceinte. Son copain doit se trouver un travail avant de l'épouser par obligation, c'est une autre époque, et Dick, un peu responsable du malheur, lui offre de s'occuper d'une livraison de drogue. Ca tourne mal et le copain meurt. Enceinte et furieuse, Burma arrive chez Dick, qui réussit à la convaincre de régler ses problèmes en faisant adopter sa fille et en devenant vendeuse de drogues. Trois ans plus tard elle a l'idée d'enlever une fillette, adoptée par sa soeur, pour demander rançon. Évidemment que c'est sa fille, le choc est trop grand pour Blondie !

Péché par excès, voilà ce qui arrive quand en voulant trop bien faire on rate la coche. Je parle du réalisateur et du scénario qui beurre tellement épais qu'on a l'impression que ca ne pourrait jamais arriver. Le film plein de raccourcis s'étend sur trois ans, la déchéance totale, physique et morale de Blondie, étant retracable à cette seule petite cigarette qui fait rire. Je doute énormément de l'efficacité du procédé. Il faut se rappeler qu'aux États Unis, la prohibition de l'alcool avait durée de 1920 à 1933 et que la démonisation et la criminalisation des drogues dites douces était donc une revanche pour l'échec de la disparition de l'alcool. L'histoire se charge de nous enseigner que la répression n'a jamais enrayé la consommation de l'interdit. La réalisation, comme tout le reste, est routinière, mais j'ai bien aimé Harley Wood dans le rôle de Burma, qui a parfois des airs de Brigitte Helm dans Metropolis.

Il semble bien, comme le Dracula de Tod Browning, qu'une version espagnole a été tourné simutanément avec en vedette Lupita Tovar dans le rôle de Blondie. Mario Giguère

  PIN DOWN GIRL aka Racket Girls aka Blonde Pick-up - Robert C. Dertano avec Peaches Page, Timothy Farrell, Clara Mortensen, Rita Martinez,1951, États Unis, 66m

Peaches Page voit son contrât de lutteuse racheté par Mr Scalli, promoteur de catch féminin qui utilise les combats comme entreprise légitime pendant qu'il nage dans plusieurs rackets dont les paris illégaux. Il doit une grosse somme à un boss mafieux surnommé Mr Big et le fédéral commence à s'intéresser à lui !

Mettant en vedette de véritable lutteuses, le principal attrait que j'avais pour ce petit film qui s'avère extrêmement mauvais. Chiche en dialogues, presque sans musique, effets sonores et sans prises de vues intéressantes. Ca se situe plus dans le sous-genre des films éducationnels, avertissant les jeunes dames des dangers des hommes qui vous en promettent trop, mais on a vu mieux et plus torride. La caméra trahit l'intention que l'on devine facilement et les plans ou les jeunes femmes font leur exercices en petite tenue dans le gymnase abondent, Les authentiques lutteuses ne sont pas vraiment de bonne comédiennes, on s'en doute, mais le combat entre Mortensen, championne américaine et Martinez, championne de Mexico, rachète presque à lui seul la perte de temps que constitue ce nanar profondément soporifique. Mario Giguère

REEFER MADNESS aka Doped Youth - Louis J. Garnier, 1938, États Unis 

Un autre film de propagande anti-drogue comme il s'en réalisa beaucoup au courant des années 30. En général, c'était un prétexte que saisissaient des cinéastes en mal d'exploitation : leur prétendue mission " éducative " leur permettait de montrer à l'écran des images de dépravation, de meurtre et de folie. Berné par l'argument type (" il faut faire peur au public en leur montrant des images fortes qui les feront fuir la drogue et ses ravages "), le comité de censure américain fermait les yeux. C'était une partie de la vérité.

L'autre aspect était celui des Roadshows : tel un cirque, une petite troupe circulait de ville en ville, s'arrangeant avec les propriétaires de salles pour des projections improvisées pendant lesquelles ils vendaient des livres d'information, etc.

Reefer Madness s'inscrit dans ce courant, prônant la thèse risible d'après laquelle la marijuana, en plus de créer une très forte dépendance, conduit au meurtre, à la démence, et à des actes d'une violence grave. On ne regardera donc pas ce film dans le but d'obtenir une information sérieuse et valable sur le sujet, mais plus comme un témoignage historique signalant la désinformation tolérée (voire valorisée) par les autorités américaines de l'époque, dans le but de parvenir à inculquer certains comportements au sein de la population.

Quoi de mieux, pour séduire les foules, qu'une belle histoire bien convaincante, mais fictive ? Suivons donc les déboires d'un jeune homme de bonne famille épris d'une jeune étudiante modèle. Le frère de celle-ci succombe hélas aux invitations du bellâtre Ralph, qui fréquente un vendeur de drogue. Après divers déboires (exacerbations érotiques, conduite dangereuse, etc.), tout ce beau monde finit par aboutir dans l'appartement en question où un drame survient. Et pour cause : ils ont fumé un joint !

Dans le même style, MARIHUANA est certainement plus amusant, mais REEFER MADNESS demeure un classique psychotronique qui se laisse regarder avec un certain sourire, vu ses outrances : il faut voir, à titre d'exemple, ce pianiste déchaîné qui joue d'un air halluciné après avoir trop fumé...! Le public a dû être traumatisé, et il semble que ce film n'ait pas peu contribué aux lois intransigeantes qui s'en prirent aux drogues dites " douces ".

La version idéale du film est celle éditée par Something Weird (DVD THC Triple Feature), en meilleur état que les autres copies en circulation. Ce DVD contient aussi deux autres films du genre : ASSASSIN OF YOUTH et MARIHUANA, en plus de différents bonus. Howard Vernon

SEX MADNESS - Dwain Esper avec Vivian McGill, 1938, États Unis, 57m

Alors que toute une foule remplit la salle d'un spectacle burlesque: jeunes couples; lesbiennes; célibataires satyres, c'est vers une des danseuses, Millicent, que l'histoire se concentre. La jeune femme a gagné un concours de beauté dans sa petite ville et est montée à New Yorkl. Sans emploi, elle finit par accepter de faire des "concessions" pour trouver du travail et se réveille avec une maladie vénérienne, la terrible syphillis. Elle subit des traitements, mais pour pouvoir se marier, elle choisit un médecin charlatan qui lui promet une guérison rapide, ce qui n'existe pas.

Malgré le titre qui aurait pu annoncer autre chose, c'est bien un petit film pamphlétaire qui nous arrive. Réalisation un peu gauche, mais acteurs dans le ton, on a droit à quelques visions de malades réels qui donnent le frisson. Tout ce que j'en savait c'est que le célèbre Al Capone est mort de la maladie en prison. Difficile de savoir si ce genre de propagande trouvait son public. Ce n'est donc pas vraiment ridicule comme les films qui dénonçaient les drogues dites douces et c'est bien plus une fenêtre ouverte sur un monde pas si lointain. Mario Giguère

SLAVES IN BONDAGE - Elmer Clifton avec Lona Andre, Donald Reed, 1937, États Unis, 70m

Mary Lou a réussie à sortir de la voiture en marche d'un truand qui l'amenait de force dans une maison close. Si elle donne le signalement de son agresseur à la police, elle ne se rappelle pas du chauffeur de l'automobile. Philipp essaie de devenir journaliste et il est au bon moment et au bon endroit pour rapporter des nouvelles de Mary Lou, mais le rédacteur en chef du journal local se méfie de lui et n'a pas l'intention de l'engager. Sa copine Dona aimerait bien se marier, mais monsieur attend d'avoir un emploi régulier, elle continue de travaille comme manicure, justement dans le commerce qui sert à recruter de jeunes filles pour les maisons closes de la patronne et de son copain, le chauffeur de la voiture mentionnée au début, vous me suivez ?

Le titre est celui sensationnel trouvé par le rédacteur en chef pour parler de la première maison close fermée par la police. Parce que le film est très prude, on montre à peine quelques filles en sous-vëtements vers la fin, deux d'entre elle aimant bien se donner la fessée. Sinon c'est plus proche d'un Hitchcock, avec deux innocents prit dans un engrenage et qui devront mener leur propre enquête pour se sortir du pétrin. Lona Andre est fort intéressante dans son rôle, mais il ne faut pas avoir trop d'attentes pour apprécier ce film très modeste. Ceci dit, le scénario a parfois des airs de Twin Peaks. Mario Giguère

SLEAZEMANIA, SLEAZEMANIA STRIKES BACK, SLEAZEMANIA 3  

Trois compilations de bandes annonces, environ une heure chacune, publicités et courts métrages des années 30 aux années 80, du sleaze, politiquement incorrect et du coquin au porno. Beaucoup de films qui nous parlent des dangers de la drogue, du sexe et de la délinquance sous tous ses travers. Des publicités pour le nouvel an 1953, les intermissions au restaurant du ciné et de petits numéros de burlesque. Il y a aussi évidemment des films qui, sous le prétexte de nous documenter la vie dans un camp de nudiste, ou nous montrer la vie des indigènes de tribus perdues dans l’Afrique des années 30, nous montre une flopée de jeunes donzelles de l'époque. Le court muet du type qui se commande une télé ( années 20 ? ) et qui synthonise un poste de jeunes nymphettes est tordant. Moi j'aime bien les compilations et ici Johnny Legend nous présente les trucs rares et folichons de plusieurs décennies. Des titres fous comme: The Smut Peddler ; Suburban roulette; Five loose women. Du bon et du moins bon, mais tout un pan du cinéma indépendant américain généralement inconnu ou ignoré. Mario Giguère

TEST TUBE BABIES - W. Merle Connel avec Dorothy Duke, William Thomason, 1948 , États Unis, 54m 

Le carton d'introduction nous raconte tout le film: un homme rencontre une femme, ils tombent en amour, se marient, un an après la lune de miel ils se rendent compte qu'ils leur manque quelque chose, mais comme monsieur est infertile, on va faire appel à l'insémination artificielle pour avoir une famille heureuse.

Ce qu'on ne nous raconte pas dans cette introduction, c'est la bande de joyeux copains qui ne font que la fête, bourrés d'alcool, courant jupon, sans parler qu'on ne nous averti pas que les acteurs sont terriblement mauvais ! Alors bon c'en est presque drôle et les femmes, pour qui apprécie le style après-guerre, sont très mignonnes. Un striptease impromptu suivi d'une bagarre entre filles nous amène les moments les plus excitants du film. Tout le passage chez le docteur est très didactique et involontairement comique. Mais y a pas de quoi en faire un plat. Il existe une version plus longue, mais on va pas commencer à la chercher comme le St-Graal ! Mario Giguère

WEIRD WORLD OF LSD - Robert Ground, 1967, États Unis

Dans les années 60, beaucoup de courts métrages furent présentés dans les écoles sur les méfaits des drogues dures, surtout sur le LSD, étant donné que c’était une drogue peu connue a l’époque, surtout sur ses effets. Ici dans Weird World on a affaire a un film anti-drogue au maximum. Un vendeur de dope se promène d’un lieu à un autre pour vendre sa came a différentes personnes de tout âge et de tout genre, et là commence la séquence de nombreux événements : un homme se prend pour un oiseau; combat sauvage entre deux femmes; un gars obèse dévore un buffet a lui seul; visage mutant; main coupée; strip-tease (aucune nudité) ;crise d’hystérie et plusieurs autres événements de ce genre, le tout en noir et blanc avec narration du début a la fin. Un film qui peut être par moment divertissant par d'autres ennuyant.

Bon, faut que je vous laisse c'est l'heure de la promenade de mon pingouin vert... viens-t-en, envoye vient promener avec papa. Rana

NUNSPLOITATION

Google
 
Web www.clubdesmonstres.com

100 FILMS | INTRODUCTION | ART | ARCHIVES | BESTIAIRENOS CHOIX | COURRIER | DICTIONNAIRE VISUEL | EDWIGE FENECH | FIGURINES | FORUM | GAZETTE | LECTURES | LIENS | LUTTE | MP3 - WAV | REPORTAGES | RESSOURCES | PHOTOS | VISIONNEMENTS | VENTE