Malgré une carrière en dents de scie, elle a un sourire éclatant. Les films de la vedette de The Exorcist méritent parfois le détour. Par ordre alphabétique.

BAIL OUT aka W.B. Blue and the Bean - Max Kleven avec David Hasselhoff, Linda Blair, 1989, États Unis, 87m

Trois chasseurs de primes indépendants travaillent pour un patron qui leur demande régulièrement de s'assurer que certaines personnes se présentent lors de procès. Justement, Annette (Linda Blair), la fille d'un millionnaire, impliquée dans une histoire de drogue, doit être retrouvée. Mais des Columbiens la kidnappent et l'amèneront dans leur coin de pays, nos trois comparses à leur suite. Jolies nanas, poursuites et explosions au menu, avec humour de garage.

Dvd à rabais acheté pour une bouchée de pain en vacances, ce petit film qui sent le téléfilm ou le pilote de série à plein nez ne réinvente pas la roue mais distrait le spectateur peu difficile. Linda Blair n'est pas vraiment utilisée souvent et est avare de ses charmes, tandis que Hasselhoff cabotine monstre. Formant le trio avec un ex-footballeur noir et un hispanique fort sur la gachette, on joue sur tous les tableaux du petit film d'action bercé d'humour, avec un bonheur très inégal. N'empêche, vite vu vite oublié, mais pas désagréable comme item kitsch. Mario Giguère

BORN INNOCENT - Donald Wrye avec Linda Blair, Joanna Miles, Kim Hunter, 1974, Richatd Jaeckel, États Unis, 99m, TV

Chris Parker (Linda Blair) est une jeune fugueuse récidiviste qui arrive dans une institution de réforme pour jeune filles, à la demande de ses parents. Elle est rapidement confrontée aux jeunes rebelles endurcies et une bureaucratie sans âme. Seule une conseillère semble voir le potentiel qu'elle a, mais un retour rapide dans sa famille nous fait découvrir les raisons de ses fugues et ce n'est pas long pour qu'elle récidive et revienne dans l'institut, Violée, sans ressources, sans futur, il est difficile de savoir comment elle va s'en tirer.

Ce téléfilm de la NBC, réalisé après le rôle mémorable de Linda Blair dans l'EXORCSTE, a été longtemps censuré après une première diffusion qui a fait scandale. En effet, malgré sa pudeur, la scène de viol dans les toilettes, jamais annoncée et à grande heure de diffusion, a été l'un des éléments qui a poussé les réseaux à créer des cotes de diffusion basées sur le contenu. Il faut dire que le film n'a rien de racoleur et sa réalisation sobre et sa brochette d'acteurs secondaires très naturels expose bien l'inefficacité de ces camps de redressements qui sont révolus. La fin très sombre n'a sans douta pas aidé à en faire un classique très apprécié, mais il est justement intéressant de voir cette vie brisée et ses conséquences sans fioritures et mièvreries habituelles. Linda Blair y est très bonne, malheureusement elle enfilera les séries B et films d'exploitation dont quelques films de femmes en prison qui, s'ils peuvent trouver leur origine dans Born Innocent, ne peuvent avoir l'impact de cette réalisation. Mario Giguère

EXORCISTE II : L'HERETIQUE aka (pour ceux qui entretiennent de solides notions d'anglais) EXORCIST II : THE HERETIC - John Boorman avec Linda Blair, Richard Burton, Louise Fletcher, Max Von Sydow, James Earl Jones, Kitty Winn, Paul Henreid, un éléphant empaillé et beaucoup trop de criquets, 1997, États Unis

Attrape-touristes de base, EXORCISTE II : L'HERETIQUE n'aurait rien perdu de sa puissance à être titré EXORCISTE II : L'HERESIE. Linda Blair rempile donc dans ses robes qui sentent le vomi, c'est l'occasion pour nous de vérifier que, quatre ans après, ses parents ont terminé son éducation aux hamburgers.

Réembauché aussi, l'exorciste tenant du titre Max Von Sydow réapparaît par intermittences aux prises avec son Pazouzou, et si un spectateur a compris ce qu'ils fabriquent exactement ensemble, qu'il le dise ici et maintenant ou bien qu'il se taise à jamais.

Car côté réalisation, rendu à cachetonner suite au malheureux insuccès de Zardoz, c'est John Boorman qui s'y colle. Pour autant, il ne se démonte pas devant la commande car il a visiblement décidé de continuer son Zardoz sur le plateau de l'Exorciste: il poursuit sa quête époustouflante d'habituels espaces vertigineux et ancestraux, de cérémonials tribaux, de lieux sacrés perchés en altitude, il s'attache à des peuplades primitives et colorées, il recycle ses cours de philosophie du lycée. (Hélas, de splendides paysages sont parfois gâchés par l'arrière-train d'un criquet qui se trémousse au premier plan jusqu'en Afrique.)

Devant tant de mauvaise foi, les scénaristes qui ont flairé le naufrage ont de toute évidence déserté avant même que la première demi-heure ne soit sifflée, pas très sportif comme esprit. D'ailleurs quitte à abandonner autant saboter, vingt minutes c'est juste le temps que Richard Burton et Linda Blair s'enfilent des élastiques autour du front pour faire clignoter ensemble des ampoules de lampes de chevet, ridicules mais sous hypnose, l'honneur est sauf.

Récupérant le champ libre, les bruiteurs ne se privent pas de nous le faire entendre, qui n'a jamais soufflé dans des canettes de bière dans une fête.

D'ailleurs, en alcoolique notoire, seul Richard Burton dans sa soutane de suppléant a probablement saisi du sens dans l'entreprise de Boorman, même s'il ne le montre jamais. Il se ramasse stoïquement sur la gueule des cailloux que lui jettent à lui et à sa peugeot une bande d'éthiopiens, pour lui signifier qu'ils sont désormais fâchés à son encontre. Eh oui, à leur tour, les dialoguistes ont fini par renoncer.

Au même moment aux antipodes, Linda Blair se plante dans un numéro de claquettes, ce film faut le voir pour le croire comme dirait Saint-Thomas.

Bon, passons rapidement sur l'intervention de James Earl Jones frimant dans son manteau de léopard.

Et enfin, une petite toute dernière visite de l'arrière-train du criquet collé à l'écran et c'est un très gros morceau du décor qui s'effondre, la fameuse chambre du premier épisode de l'Exorciste dans la maison de Washington. Les plus perspicaces en maçonnerie qui ont mesuré l'irréparable soupirent de soulagement, la "délivrance" approche.

Honnêtement inracontable, certains bigots ont réussi à déchiffrer dans cette suite un pur message théologique, une foi sublimée, un joyau mystique dissimulé dans du populaire cinéma de genre. Si l'emballage brille indéniablement, j'ai pour ma part davantage été frappé par l'aspect pas catholique de cette embrouille générale. Bigeyes

GROTESQUE - Joe Tornatore avec Linda Blair, Tab Hunter, Donna Wilkes, Guy Stockwell, Brad Wilson, 1988, États Unis,  89m

Une femme âgée s'offre à un être difforme qui lui mord le cou, Elle est morte, mais a retrouvé sa jeunesse. Fin. On viens de voir la fin de la projection du dernier film d'horreur d'Orville Kruger. Kruger va prendre un temps de repos à son chalet ou justement sa fille Lisa (Linda Blair) et son amie Kathy vont rejoindre Mr et Mme Kruger. Elles ont croisé sur leur route une bande de punks hyper énervés et agressifs qui sont justement en route vers les Kruger, ayant entendu dire que le réalisateur d'Hollywood y cachait une fortune ou des bijoux. La confrontation s'annonce brutale.

Tornatore, également scénariste, va changer le ton du film à plusieurs reprises. De faux film d'horreur au drame sanglant avec une bande de voyous au jeu d'acteur complètement outrancier. Après une heure, il ne restera plus grand monde de vivant et c'est alors une chasse à l'homme rapide et un interrogatoire de police très long ou deux policiers s'échangent les rôles de bon cop, bad cop, limite sketch drôle. Ils ont averti Oncle Rod, seul parenté du couple décédé, qui est évidemment furieux contre les derniers salopards capturés. Entre en jeu un certain Patrick, dont on a entendu parler mais pas vu, un homme monstrueux aux origines inconnues. On terminera avec d'autres surprises et une pirouette finale insensée. La pauvre Linda Blair, co-productrice du film, aura un sort funeste banal mais étonnant. Je ne sait trop quoi en penser, sauf qu'au final, si le film reste mémorable, ce sera pour de mauvaises raisons. Mario Giguère 

HELL NIGHT - Tom De Simone avec Linda Blair, Vincent Van Patten, Peter Barton, Suki Goodwin, 1981, États Unis, 101m

La dernière nuit avant le début des classes est l'occasion pour faire la fête et aussi pour mettre à l'épreuve quatre jeunes qui veulent joindre la fraternité Alpha Sigma Rho. Marti (Linda Blair), Jeff, Denise et Peter sont donc enfermés dans un vieux Manoir ou tous les occupants, ou presque, sont morts dans des circonstance horribles il y a plusieurs années. L'occasion aussi pour leur jouer des coups pendables, mais voilà, il semble bel et bien y avoir quelqu'un ou quelque chose qui rode et qui est prêt à massacrer les intrus.

Vu il y a des années, j'en gardait un piètre souvenir. Le revoir, presque quarante ans plus tard, n'a pas changé mon idée. Il se trouve que Tom De Simone a voulu s'éloigner des slashers alors à la mode pour réaliser un film plus proche des mystères de château hantés classiques. Malheureusement, trois ans après le Halloween de John Carpenter, un an après Friday the 13th, Hell Night a l'air bien sage, trop sage. Il y a bien quelques courts moments efficaces, mais ceux qui survivent le plus longtemps ne sont pas très braves. Linda Blair fut en nomination pour les Razzies, elle devra attendre en 1986 pour avoir le prix de la pire actrice, mais il faut voir avec quel personnage et quel dialogues elle est aux prises. Voulant peut-être faire contraste avec Denise la jolie dévergondée, Marti est mécanicienne, et la seule raison pour laquelle elle participe, sagement, à cette initiation, est pour accompagner une amie. Certains aiment bien, il en faut pour tous les goûts. Il est étonnant de voir dans la production les noms de Chuck Russell et Frank Darabont, qui auront des carrières plus intéressantes, il faut l'avouer. Mario Giguère

MONSTER MAKERS - David S. Cass Sr. avec Linda Blair, Adam Baldwin, George Kennedy, David Henrie, 2003 , États Unis, 88m, TV

Le jeune Tim et sa mère (Linda Blair) déménagent dans la maison de Dexter Brisbain, ancien réalisateur. Ou elle sera son infirmière à temps partiel. Brisbain a réalisé son dernier film en 1951: MONSTER ON THE LOOSE. Tourné sur une pellicule nouvelle, les monstres sont sortis de l'écran suite à un orage durant la première du film. On lui a alors ordonné de ne plus jamais présenter le film, qu'il garde dans son sous-sol. Tim, de son côté, est amateur de films d'horreur et découvre justement le film maudit. Le soir d'Halloween, il le regarde avec Tina et, devinez quoi, les monstres sortent de l'écran. Il y a Manikin, un mannequin vivant, Vermin, un homme qui se transforme en rat, un fantôme qui change de corps fréquemment et le sheriff Jay Forrest qui tente de les rattraper.

Produit par Hallmark, c'est un film gentillet pour toute la famille auquel on a droit. Ca sent l'hommage à Wiiliam Castle et aux films d'époque, mais ca reste totalement inoffensif. Les effets et maquillages sont plutôt ordinaires, outre le costume d'homme rat peu réaliste et les effets du fantôme qui change de corps, il y a bien ce mannequin dont l'idée est plus forte que le rendu, car il remplace ses morceaux brisés par de véritables membres humains. Si les gamins sont supportables, on remarque surtout Alec Baldwin qui cabotine à fond et qui fait de l'oeil à Linda Blair. Pour sa part, l'ancienne vedette de l'Exorciste est correcte. Je me demande pourquoi on ne la voit pas plus souvent dans ce genre de téléfilm pour tous. Le scénario tout comme la réalisation est correctes sans plus. George Kennydy a un rôle très réduit, il dort la plupart du temps ! Le titre et la pochette promettait plus, mais cet hommage aux films d'antan n'est pas déplaisant pour autant. Mario Giguère

RED HEAT aka CHALEUR ROUGE - Robert Collector avec Linda Blair, 1985, RFA/États Unis/Autriche 

Linda Blair est Chris, une étudiante américaine venue en Allemagne pour faire des papouilles à son petit ami militaire. Après une scène de ménage, Chris sort prendre l'air, devient témoin du kidnapping d'une jeune femme qu'elle ne connaît pas et, par conséquent, se fait elle aussi embarquer sans ménagement. Après être passée aux aveux sous la contrainte, l'Américaine est emprisonnée pour conspiration contre l'État dans une prison pour femmes d'Allemagne de l'Est. Elle y fait la connaissance de Sofia (Sylvia Kristel), une grande salope rouquine qui tatoue ses sbires sur le visage et terrorise les détenues les plus faibles avec la bénédiction de la direction du pénitencier, à savoir une lesbienne refoulée qui prend soin de ne jamais se compromettre. Mais les débordements de violence gratuite de Sofia et ses copines va rapidement fatiguer la petite Chris qui va bientôt faire comprendre à tout le monde qu'on ne fait pas chier une petite Américaine sans en subir les conséquences.

" Red Heat " est un WIP plutôt bien emballé. C'est bien rythmé, gentiment tordu, ça contient le minimum syndical de scènes de douche (pour qui veut voir les nichons de Linda Blair qui a dû y prendre goût avec " Chained Heat "/ " Les Anges du Mal "), de tripotages de minous non consentants, il y a les scènes de réfectoires où tout le monde se regarde en chien de faïence, il y a le maton violeur, et il y a surtout les confrontations Blair/Kristel à coups de balais à chiotte dans la tronche ; et rien que pour ça, ça vaut son pesant de pain rassis. De quoi se divertir avant le final pétaradant où un commando mené par le copain de Chris vient faire le ménage avec la discrétion d'un panzer en plein centre-ville. Ce produit totalement délectable qui nous dresse un charmant portrait caricatural du système judiciaire de l'ex-RDA, l'est principalement grâce à ses acteurs et actrices qui s'en tirent plutôt bien, ainsi qu'à son dosage raisonnable de scènes gentiment trashouilles et sa bande sonore signée Tangerine Dream (qui signait quand même celle du " Legend " de Ridley Scott la même année !). Kerozene

SAVAGE ISLAND - Ted Nicolaou & Edoardo Mulargia avec Anthony Steffen, Ajita Wilson, Christina Lay, Linda Blair, 1985, États Unis/Espagne/Italie, 1985, 74m

Je vais commencer par expliquer l'arnaque, jadis plus fréquente qu'aujourd'hui. Le producteur Charles Band décide de prendre une coproduction Espagne-Italie: Orinoco: Prigioniere del sesso, un film de 1980, et demande à Ted Nicolaou de filmer deux courtes scènes avec Linda Blair qui commence et termine ce nouveau long-métrage, en plus de raconter une partie du scénario en voix off. Durant ces quelques dix minutes à l'écran, elle réclame vengeance et explique à un financier crapuleux l'histoire d'un camp de prisonnières forcées à travailler pour trouver des émeraudes. Le scénario est confus dans un premier temps, mais il s'avère que de faux soldats amènent de nouvelles femmes, mais qu'en fait ce sont des contrebandiers qui veulent voler les émeraudes. Leur chef, interprété par Anthony Steffen, prend pitié du sort de ces dames et décide de les libérer.

Entre séances de torture, de combats de femmes et de scènes de douche, la nudité abonde, un standard de ces films de femmes en prison . Le décor de jungle recèle serpents et sangsues tandis que le camp recèle son lot de salopards. Parmi les actrices on remarque évidemment Ajita Wilson, une habituée du cinéma de genre européen peu avare de ses charmes et Christina Lay, qui aime elle aussi bronzer intégral, au travers de filles qui se contentent d'être dans le décor. C'est long, peu mémorable et assez banal dans le genre. Bref, avoir su, j'aurais probablement éviter, je l'avoue ! Mario Giguère

SUMMER OF FEAR aka Stranger in our House aka L'Été de la Peur - Wes Craven avec Linda Blair, Lee Purcell, Jeremy Slate, Jeff McCracken, 1978, États Unis, 99m

Rachel Bryant et la famille accueillent la cousine Julia dont les parents sont décédés dans un accident de voiture. La jeune femme timide semble fort perturbée et Rachel essaie de la mettre à l'aise, l'invitant à partager sa chambre. Rapidement, Julia s'entend bien avec son père, mais déteste le cheval de Rachel qui semble vouloir s'en prendre à elle. Le cheval sera euthanasié après avoir perdu la tête, façon de parler. On rencontre aussi un voisin, le professeur Jarvis, que Rachel va finir par consulter, après qu'elle ait eu une subite maladie de peau la veille d'une soirée dansante, soirée ou Julia en profite pour séduire le copain de mademoiselle. Jarvis lui confirme que la sorcellerie existe encore de nos jours. Ca ne prend pas de temps pour que Rachel s'énerve et accuse Julia, mauvaise idée. Jarvis fait une crise cardiaque, mais s'en tire, de peine et de misère. Les parents de Rachel refusent de croire les accusations ridicules de leur fille. Il y a pourtant une méthode pour prouver que la méchante est une sorcière sans balai, mais ce ne sera pas facile...

Wes Craven avoue durant les premières minutes de la piste de commentaire que c'est la première fois qu'il tournait en 35mm. Je ne sais si ceci explique cela, mais le téléfilm qui adapte un roman jeunesse populaire, ressemble à un banal téléfilm sans éclat. Il a pourtant eu du succès è la télévision, ce film. Le regarder aujourd'hui ne fait que nous ramener devant la face le fossé qui sépare ce qui fonctionnait è l'époque et les horreurs des années 2000. On passera sous silence la garde-robe de miss Blair ou sa coupe de cheveux qui devait être tendance dans le temps, Lee Purcelle de son côté est encore fort séduisante en vilaine sans scrupule. Il y aura un bon punch, un seul, à la fin et en y repensant il est loin d'être logique. J'avait vu le film il y a des années et je voulais lui donner une seconde chance, peine perdue. Ca ressemble à un mauvais mélodrame de jeune ado gâtée, d'enfantillages enrobé d'un semblant de paranormal. Craven ne démontre aucun flair particulier dans sa mise en scène. Blair sortait du tournage de L'Exorciste 2: L'Hérétique et sa carrière se dirigeait vers des séries B de plus en plus oubliables. Triste visionnement. Mario Giguère

The WITCHERY aka La Casa 4 aka Ghosthouse 2 aka Evil Encounters aka Witchcraft - Fabrizio Laurenti avec David Hasselhoff, Linda Blair, Catherine Hickland, Annie Ross, Hildegard Knef, Leslie Cumming, 1988, Italie, 95m

À 50 milles des côtes de Boston, il y a une île avec une immense bâtisse abandonnée à vendre. Alors qu'un couple d'un certain âge sent la bonne affaire et veut faire une offre, un jeune couple squatte temporairement la place, lui est photographe, elle traduit un livre allemand qui parle d'une sorcière qui y serait morte et d'étranges phénomènes lumineux observés. Les acheteurs potentiels décident de visiter  la place avec le fils du vendeur, une architecte,  ainsi que leur fille enceinte (Linda Blair) et de son jeune frère. Une mystérieuse femme en noir apparait à l'occasion et rapidement, pendant un orage qui oblige tout le monde à passer la nuit sur l'île, la dame réunit ce qu'il lui faut pour ouvrir une porte vers l'enfer.

Le film était vendu en Italie comme une suite de Evil Dead 1-2 et Ghosthouse, mais évidemment qu'il n'a aucun rapport avec les films précédents. Production de la firme Filmirage de Joe D'Amato, il film offre quelques scènes gore et un brin de nudité dans un ensemble assez convenu. Les scènes sanglantes arrivent à étonner car elles ont des effets spéciaux efficaces et que, ma foi, le reste est tranquille. On ne se préoccupe pas trop des personnages plongés dans ce cauchemar de sorcellerie, on nous explique peu les scènes de flashback, qui semblent pointer vers la cérémonie requérant une femme enceinte, les nouveaux nés étant prisés par les sorcières. Blair et Hasselhoff sont égal à eux mêmes, ce n'est pas encore ici qu'ils remporteront un oscar. Hildegard Knef est plus efficace en femme mystérieuse, la clé de l'énigme. Le reste des acteurs fait son boulot correctement sans plus, mais il faut dire que Catherine Hickland, en architecte nymphomane un peu prude sur le coup, est fort jolie et elle connaîtra une longue carrière à la télé américaine. On retiendra plus les horribles scènes de couture et un viol par un fantôme ou un esprit mal intentionné, c'est un peu flou. La présence de Linda Blair m'intriguait, content de l'avoir vue, sans plus.  Ca se termine et on dort sans faire de cauchemars. Mario Giguère

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