Réalisateur allemand bien connu pour ses adaptations douteuses de jeux vidéos et pour ses combats de boxe avec ses détracteurs ! 

Mise à jour le 26 août 2015

ALONE IN THE DARK aka Aux portes de la noirceur - Uwe Böll avec Christian Slater, Tara Reid, Stephen Dorff, 2004, Allemagne/Canada/États Unis, 98m

Autrefois, une tribu nommée les Abkhanis croyait en l'existence de deux mondes: l'un de lumière et l'autre de ténèbres (!!!). Un archéologue est à la recherche du secret de cette tribu pour découvrir la clé lui permettant d'ouvrir la porte séparant les deux mondes. Un ex-agent du service des phénomènes paranormaux, Edward Carnby, est lui aussi sur l'affaire car il est persuadé qu'elle lui apportera des réponses à un cauchemar récurrent le renvoyant à un évènement précis lors de son enfance dans un orphelinat. Carnby obtient l'aide de son ex-copine, l'archéologue Aline Cedrac et de son ancien patron aux services paranormaux, Richard Burke. Ensemble, ils découvrent l'existence de monstres redoutables et apprennent que l'ouverture de la porte du monde des ténèbres pourrait déclencher la fin du monde.

Résumer ce film s'avère pratiquement impossible, tellement l'intrigue est confuse et illogique; ce qui fait que beaucoup d'éléments de l'histoire ne sont pas résolus ou aboutis. Uwe Böll, réalisateur allemand de "House of the Dead" d'après un jeu vidéo, a adapté un autre jeu vidéo populaire sans penser d'abord à bâtir un scénario qui se tient. Le casting est mauvais(Christian Slater à l'air de se demander ce qu'il fout là et Tara Reid a autant l'air d'un archéologue que Jean Charest d'un génie), les situations ne tiennent absolument pas debout et le dialogue est franchement cancre. Le réalisateur s'est contenté d'emprunter à plusieurs succès du genre pour attirer l'attention (on y trouve des relents de Aliens, Predator, Dawn of the Dead, PitchBlack et même Invasion of the Body Snatchers) croyant sans doute avoir du succès avec des recettes connues. La musique est ordinaire et les effets spéciaux sont intermittents: il sont parfois bons, parfois mauvais. Un film d'action et de science-fiction plutôt trash et sans structures. À regarder en consommant de l'acide (qui sait? Le film est peut-être subliminal). Mathieu Lemée

En 1967, des mineurs ont découvert les reliques d'une ancienne civilisation disparue, les Abkani, qui croyaient en deux mondes, un de lumière dans lequel nous vivons et un dans la noirceur. Edward Carnby, un enquêteur du paranormal, sera confronté aux créatures du monde obscur qui refont surface et au mystère de sa propre enfance...

Larousse de Poche 2004: Cliché: fig. Lieu commun, banalité ressassée. Voir Uwe Boll. J'avais eu un certain plaisir à regarder HOUSE OF THE DEAD, surtout de voir les différents zombies s'amuser avec les jeunes danseurs. Ici, on nage dans une série de clichés ininterrompue. Les acteurs sont particulièrement mièvres, Tara Reid gagnant la palme, totalement non crédible dans son rôle, plus proche d'un zombie, ne dégageant rien. Elle se fera refaire la poitrine plus tard. Les rôles secondaires sont aussi mal choisit, amateurs, et on se fout de les voir mourir. Le scénario alambiqué et la direction nagent dans le déjà vu, la scène d'amour obligatoire étant spécialement banale, moins sexy que n'importe quel vidéoclip. Ce qu'on considère comme un exploit dans les extras, la scène de la balle que l'on suit du pistolet jusqu'à travers un type ne représente rien de bien original non plus. La finale repompe Resident Evil, en plus propre. Comment un tel truc inoffensif peut se retrouver interdit aux moins de 16 ans non accompagnés aux États Unis me laisse pantois ! Tristounet, mais tout de même de quoi rire un bon coup si on est dans l'ambiance. Sacré Boll ! Mario Giguère

BLOODRAYNE - Uwe Böll avec Kristanna Löken, Michael Madsen, Michelle Rodriguez, Ben Kingsley, Matthew Davis, Will Sanderson, Billy Zane, Udo Kier, Geraldine Chaplin, Michael Paré, Meat Loaf, 2005, Allemagne/Canada/États Unis/Roumanie, 98m

Dans la Roumanie du XVIIIième siècle, Rayne, une femme mi-humaine mi-vampire mise au monde suite au viol et au meurtre de sa mère par le roi des vampires Kagan, est élevée dans un cirque. Elle y découvre très vite sa vraie nature, mais se refuse à tuer des innocents pour étancher sa soif de sang. Elle préfère plutôt se nourrir de vampires et devient BloodRayne. Après avoir tué les gens du cirque qui la maltraitaient, elle décide de fuir pour retrouver son père Kagan et assouvir sa vengeance. Approchée par Sebastian et Vladimir, deux chasseurs de vampires membres de la société secrète Brimstone qui lutte pour éliminer Kagan, elle suit un entraînement intensif pour devenir une guerrière redoutable tout en maîtrisant ses pouvoirs de Dhamphir. Kagan envoie cependant des hommes à sa recherche, tout en convoitant trois reliques légendaires qui permettraient aux vampires de prendre le contrôle de la Terre entière.

Soutenu par le programme cinématographique allemand, Uwe Böll persiste et signe une troisième adaptation à l'écran d'un jeu vidéo populaire, portant cette fois sur le thème des vampires. Si on y retrouve une satisfaisante profusion de gore (de même qu'une scène de sexe mettant à l'évidence le corps magnifique de Kristanna Löken), cela n'empêche pas le film d'être bancal, tant au plan du scénario que dans la mise en scène. Le réalisateur (ancien boxeur), qui défie à la boxe toutes les personnes exerçant des critiques négatives sur ses oeuvres pour leur casser la gueule, ferait bien de changer de métier. Il est en effet incapable de maintenir une progression narrative intéressante et de proposer des enjeux dramatiques passionnants et excitants, si bien que les motivations de l'héroïne (à l'exception de sa soif de vengeance) sont en complète contradiction les unes des autres. Beaucoup d'éléments dans le récit demeurent inexpliqués, de même que des pistes intéressantes ne sont pas du tout explorées par le réalisateur. Quant aux scènes de combats, ils sont tellement téléphonées et mal chorégraphiées que seul le gore vient racheter leur ennui profond et leur rythme déficient. Pour achever le tout, le film contient plusieurs images de synthèses inutiles et moches (surtout le château de Kagan vu de l'extérieur) témoignant de la faiblesse du budget. À noter aussi que le réalisateur a avoué avoir engagé de vrais prostituées roumaines pour incarner... des prostituées, toujours pour des raisons de minceur budgétaire. Des acteurs reconnus, engagés dans ce foutoir, semblent s'y emmerder royalement. Mathieu Lemée

BLOODRAYNE 2: DELIVERANCE - Uwe Böll avec Natassia Malthe, Zack Ward, Brendan Fletcher, Chris Coppola, Michael Eklund, Carrie Genzel, Michael Paré, John Novak, 2007, Allemagne/Canada/États Unis, 99m

Au XIXième siècle sur le territoire des États-Unis, Billy the Kid et sa bande sèment la terreur dans l'Ouest Américain. Ils tuent des adultes en suçant leur sang et gardent leurs enfants prisonniers dans la ville de Deliverance comme réserve de nourriture, en attendant l'arrivée du chemin de fer et toutes les futures victimes qu'elles emmènent. Le reste de la population est trop effrayé à l'idée de s'opposer à Billy the Kid et à sa bande de vampires voulant se multiplier sur le territoire américain, jusqu'à ce que la guerrière BloodRayne arrive à Deliverance pour venger le massacre d'un couple qu'elle connaissait et sauver leurs enfants des mains de Billy. Arrêtée par le shériff et ses adjoints devenus vampires, elle est condamnée à la pendaison, mais elle reçoit l'aide de Pat Garrett, membre de la société Brimstone qui chasse les vampires, pour s'évader. Avec Pat, un prêtre recherché par les autorités et un dénommé Fanson, BloodRayne entend bien régler le compte de Billy the Kid et des vampires, tout en sauvant les enfants avant l'arrivée du chemin de fer.

Cette suite s'avère quasiment aussi merdique que le premier "BLOODRAYNE". Malgré une volonté de rendre hommage aux westerns avec quelques clins d'oeils prometteurs, le résultat respire bien trop l'amateurisme pour que le spectateur s'y laisse tromper. La continuité narrative semble encore une fois le moindre des soucis pour Uwe Böll, car il y a de nombreux trous dans le scénario, malgré un récit moins mal foutu que d'habitude. Cela est dû à une mise en scène qui manque de contrôle, prolongeant ou raccourcissant inutilement la plupart des scènes, tuant dans l'oeuf tout les segments potentiels qui auraient pu enrichir le film et le rendre vraiment divertissant. Les scènes d'action tardent d'ailleurs à se poindre à l'écran, et leur violence a été considérablement amoindrie par rapport au premier "BLOODRAYNE" (et il n'y a pas de scène de sexe non plus), ce qui est une déception supplémentaire pour un film de ce genre. Le montage, le photographie et même les décors en extérieurs sont aussi pourris que le reste, jusqu'au caméraman incapable de stabiliser son cadre pendant presque tout le métrage, tellement les images tremblent. Il est clair que le budget alloué à ce film fût extrêmement maigre, mais ce n'est pas une raison pour ne pas fignoler sa technique et livrer un film bâclé à ce point. Comme remplaçante de Kristanna Löken, Natassia Malthe n'a guère l'occasion de se mettre en valeur, tout comme le reste de la distribution, à l'exception de Zack Ward qui s'amuse dans son rôle de Billy the Kid. Mathieu Lemée

  BLOODRAYNE: THE THIRD REICH - Uwe Boll avec Natassia Malthe, Brendan Fletcher, Michael Paré, Clinty Howard2011, États Unis/Canada/Allemagne, 79m

Durant la deuxième guerre mondiale, Bloodrayne attaque des nazis qui escortent un convoi de juifs en direction d'Auschwitz, au même moment ou la résistance allait s'en occuper. Blessée par balle, Rayne refait ses forces en plantant ses dents dans le cou du Commandant Ekart Brand, qui survivra, façon de parler, en devenant un day-walker, un vampire qui peut marcher au soleil. Le Dr Mangler a dès lors l'ambition de kidnapper la chasseuse de vampires, lui soutirer son sang pour créer une armée de day-walkers et rendre Hitler immortel.

Je précise en partant que je ne connais ni le jeu, ni les deux films précédents de la franchise. De toute évidence, par l'économie de décors et la durée courte, on sent que Boll travaille comme souvent avec un budget réduit. Il sait cependant bien s'en servir, accumulant scènes d'action et d'érotisme sur un rythme rapide. Il lait bon revoir Michael Pare, devenu un habitué des productions du réalisateur ou Clint Howard, un vétéran du cinéma bis qui semble bien vieillir et s'en donne à coeur joie dans son rôle de méchant. L'actrice principale, ancienne ballerine, est assez à l'aise dans ses scènes de combat et n'est pas avare de ses charmes, malgré que son costume semble un peu mince pour un hiver en Europe. Ça remplit donc le cahier de charges et le making of nous montre le réalisateur pugiliste qui réalise pendant que d'autres parlent et se fout pas mal des critiques tout en nous donnant des anecdotes croustillantes. Trouvé dans un bac de films d'Halloween au magasin à un dollar du coin, je ne regrette pas de l'avoir regardé. Mario Giguère

FAR CRY aka FARCRY WARRIOR - Uwe Boll, 2008, Allemagne/Canada  

Sur une île, un savant forcément pas très net bidouille des gènes dans le but de créer le soldat ultime. Alors qu'il touche au but, un militaire reconvertit en guide touristique et une journaliste fouineuse vont faire capoter ses plans.

Une fois de plus, Uwe Boll s'attaque à l'adaptation d'un hit du marché vidéo ludique. On se doute que le résultat n'est pas d'une très grande fidélité, mais ce n'est finalement pas ce qui importe le plus. Ce qui prime avant tout, c'est le résultat. Et celui-ci, même s'il ne brille pas de mille feux, n'est pas aussi catastrophique que certains des précédents opus de Super Boll. Non pas que "Far Cry" soit une réussite (faut pas déconner), mais il contient suffisamment d'éléments divertissants pour maintenir l'attention. Entre une poursuite en voitures jamesbondienne (ai-je d'ailleurs cru entendre un honteux repompage d'un thème cher à 007?) à l'issue explosive digne d'un film de Hong Kong, un savant fou peintre et amateur de Wagner incarné par un Udo Kier visiblement très à l'aise, une bad girl de 50kg qui déglingue des gros bras stéroïde telle une terminatrice enragée et quelques effets gores éparses mais pas trop dégueulasses, le film se laisse voir. Cependant, ni ces éléments, ni le casting de relativement haute volée (Til Schweiger, Emmanuelle Vaugier, Ralf Moeller et un caméo de Michael Paré) ne permettent de faire l'impasse sur des images tournées à l'arrache par une caméra à l'épaule aux images pauvrissimes trahissant un tournage ultra speed, un montage de bûcheron bavarois et un humour pachydermique (qui parvient néanmoins à faire mouche une ou deux fois. Kerozene

HOUSE OF THE DEAD - Uwe Boll, 2003, Canada / États Unis / Allemagne

Acteurs inconnus de moi excepté Jurgen Prochnov qui semble-t-il a joué dans l'ancienne version de Dune et ADN. Enfin voilà donc un autre film bien étrange et surtout très bourrin. Une bande de jeunes se rendent sur une île déserte pour s'amuser, boire, danser, et bai...  Nous on suit surtout l'arrivée d'un petit groupe de retardataires sur le bateau du capitaine Kirk (c'est son nom et c'est lui Prochnov) qui semble être plutôt un contrebandier, lui-même poursuivis par une femme de la police maritime. La petite bande arrive sur le lieu de la fête (ou l'on voit un énorme panneau publicitaire de SEGA... histoire de bien montrer qui a produit le jeu...) ou tout est détruit. Ils se séparent et un jeune couple resté en arrière pour faire ce qu'il sait faire se fait attaquer... les autres trouvent des survivants de la fête dont un fou de la caméra qui a tout filmé. Ce dernier explique qu'ils ont été victimes d'une attaque de zombies et fait un mini-cours sur les films de Romero. La nouvelle équipe rejoint le lieu du drame et se font attaquer par la fille du couple resté en arrière et devenue zombie. Ils sont sauvés à temps par la femme-flic. Le groupe veut fuir (bien entendu) et retournent au bateau mais celui-ci est infesté de zombies. Ils doivent lutter contre eux et se trouver un endroit sûr en attendant les secours. Rejoints par le capitaine Kirk qui va leur offrir un véritable arsenal d'armes à feux, on se lance alors dans une suite de combats bien bourrins ou les zombies grouillent et ou çà tire partout.

Si on aime pas trop réfléchir et voir tirer partout ce film est agréable, çà bouge beaucoup, on réfléchit par trop, y'a du sang et des zombies. Mais ce n'est pas du tout de la trempe d'un Romero ou d'un Fulci, loin de là. Cà se rapproche plus d'un croisement entre Resident Evil et Evil Dead. Les zombies sont bien pourris (Evil Dead) et sortent de partout dans les bois. Mais la riposte des acteurs avec de grosses armes ou façon kung-fu tient plus de RE. Il se laisse néanmoins regarder... M'enfin y'a pas beaucoup de scénarios (pour être franc j'ai pas pigé cette histoire de prêtre espagnol...).

Ce film est inspiré du jeu vidéo du même nom. C'est d'ailleurs son premier gros défaut! On a droit à sans arrêt des flashes d'une fraction de seconde avec des scènes de jeux vidéos first person shooter. On y a droit en pleine bataille souvent, au détour d'un couloir et un peu tout le temps. Un peu comme dans ses films ou un héros voit des flashes de quelque chose qui s'est passé... sauf qu'ici ce sont des images du jeu vidéo. J'avoue que c'est très désagréable. Donc c'est à l'instar de Resident Evil, Tomb Raider et autres... un film inspiré d'un jeu vidéo, mais je ne vois pas l'intérêt (sauf pour les fans) d'insérer ces scènes... Enfin bon je ne critique pas trop pensant à ceux qui aiment, et je ne peux pas prétendre ne pas avoir aimé ce film qui se laisse regarder. Ce n'est pas un mauvais film selon moi. En fait... il est un peu comme le jeu vidéo, on court et on tire sur tout ce qu'y bouge... Dragonvolfied

Des jeunots prennent le bateau d'un capitaine louche pour aller sur la isla del muerte, l'île de la mort ou a lieu un party rave. Évidemment tout le monde est mort car l'île est infestée de zombies et de trampolines...

Les producteurs annoncent la couleur dans les extras: ils veulent faire un film de zombie différent, exitant comme le jeu vidéo. Alors ca bouge rapidement, en quelques minutes on a les seins, les fesses et les zombies qui courent partout avec un très mince prétexte pour réunir tout ce monde. Jurgen Prochnow est bien dans son rôle de contrebandier bourru, mais on remarque surtout les pitounes de service et la gamme de zombies très divers. J'ai surtout bien apprécié le laboratoire du vilain et moins apprécié les extraits de jeu vidéo qui parsèment le film. On parle surtout de beignes et de cappuccino au début de la piste de commentaire et je n'ai donc pas voulu pousser plus loin. Un film d'action plutôt qu'un film d'horreur. Il est surprenant de voir Romero et Savini dans le making of et de les entendre parler du quatrième film qu'ils veulent réaliser ! Mario Giguère

IN THE NAME OF THE KING: A DUNGEON SIEGE TALE aka KING RISING aka Au nom du Roi: Dungeon Siege - Uwe Böll avec Jason Statham, Leelee Sobieski, Ray Liotta, John Rhys-Davies, Ron Perlman, Matthew Lillard, Claire Forlani, Burt Reynolds, Kristanna Löken, Brain J. White, Will Sandersonl, 2007, Allemagne/Canada/États-Unis, 127m

Au Moyen Âge, des créatures mi-humaines, mi-animales appelées les Krugs et contrôlées par un maléfique sorcier, Gallian, tuent le fils d'un simple fermier du nom de Farmer et kidnappent son épouse alors qu'elles s'attaquaient aux villages d'un royaume. Aussitôt, Farmer part à la recherche de sa femme, flanqué de deux fidèles compagnons. Pendant ce temps, Gallian, ayant manipulé adroitement la fille du sorcier royal pour accroître ses pouvoirs, entreprend de faire tomber le Roi afin d'installer sur le trône le neveu de celui-ci. Bien qu'ayant refusé d'aider l'armée royale contre les Krugs, Farmer change d'avis lorsqu'il apprend avec stupeur qu'il est en fait l'héritier du trône. Avec l'aide du sorcier royal et de sa fille, il tente alors d'éliminer Gallian et de sauver sa femme prisonnière dans son repaire.

Il faut croire qu'Uwe Böll cherche à ravir la palme du pire réalisateur du XXIième siècle des mains de Michael Bay. Malgré des moyens plus imposants que ses précédentes productions, ce nouveau film inspiré d'un jeu vidéo est encore plus mal foutu. Le scénario pille sans vergogne des idées déjà employées dans "LE SEIGNEUR DES ANNEAUX" et le réalisateur pousse la coquetterie jusqu'à plagier plan par plan des séquences tirées de la trilogie de Peter Jackson, sans avoir son talent pour les filmer correctement. Le montage embrouille inutilement et plus souvent qu'autrement une histoire déjà moribonde, les trucages sont inégaux, les maquillages des monstres sont ridicules, la photographie est d'une laideur repoussante et les costumes sont incroyablement anachroniques (Ray Liotta dans la peau du méchant sorcier à l'air du pianiste Liberace sur l'acide). On se demande même ce que fait là le réalisateur et chorégraphe reconnu d'arts martiaux Ching Siu-Tung au générique comme coordonnateur des scènes de combats, car son talent est gaspillé içi en pure perte. Sans doute pour faire rire le public afin d'éviter qu'il ne tombe dans un ennui profond, les acteurs, conscients d'apparaître dans un navet, surchargent leur jeu quand ils ne s'ennuient pas eux-mêmes, et même certains d'entre eux font pitié à voir à l'écran comme John Rhys-Davies, qui avait joué dans la trilogie du "SEIGNEUR DES ANNEAUX". Pas étonnant que la sortie de ce film ait été retardé d'un an, mais pourquoi l'avoir quand même distribué en salles? Il faut maintenant engager un tueur à gages pour liquider Böll sur le champ avant qu'il n'empeste les écrans davantage. . Mathieu Lemée

Allez savoir comment, mais pour monter cette adaptation cinématographique du jeu vidéo "Dungeon Siege", Uwe Boll a bénéficié d'un budget de 60 millions de dollars ! Lorsqu'on voit le résultat, il est permis d'en douter, même si on sent que le réalisateur allemand caresse l'espoir de faire son "Seigneur des anneaux" à lui, et que pour avoir de telles prétentions, mieux vaut avoir le porte-monnaie qui va avec... Les ingrédients scénaristiques sont là : héros solitaires devant faire face à des forces maléfiques menaçant un royaume entier dirigé par un seigneur vieillissant ; armée de créatures hideuses dirigées par un sorcier malfaisant, sorte de pendant gothique du Saroumane de Tolkien ; univers de sortilèges et des peuplades exotiques ; des figurants par centaine ; des effets spéciaux ; des décors ; et beaucoup, beaucoup de violons.... Seulement voila, ce n'est pas parce qu'on a les ingrédients que l'on sait forcément cuisiner, et Boll de foirer son film de bout en bout. Ses bestioles ne sont que des figurants croulant sous de grotesques montagnes de latex (pour le coup, pas un seul ne sera cadré en plan serré !) dont la démarche rappelle les extra-terrestres du "Bad Taste" de Peter Jackson (hommage volontaire ??), le château du roi est aussi vide qu'une salle de cinéma lors de l'avant-première du dernier Claude Lelouch, les décors de synthèse sont très... synthétiques et les effets spéciaux sont plus proches de la qualité d'un téléfilm SciFi Channel que de ceux dont nous a gratifié Peter Jackson.

Une bonne partie du budget a sans doute été pompée par le casting, car pour le coup, c'est le syndrome "Bollywood" : Jason Statham incarne le fermier justement appelé Farmer et s'en sort bien quand il bastonne - beaucoup moins bien quand il tente de faire passer des émotions (voir l'interminable scène du monologue du roi sur son lit de mort devant lequel Farmer apprend dans de grandes envolées violonesques qu'il est son fils caché.... On rit ou on pleure devant tant d'émotion, à choix), Burt Reynolds et sa moumoute blanche dans la défroque du roi, Ron Perlman en paysan bougon dont le rôle ne sert finalement à rien, Ray Liotta qui fronce très bien les sourcils en levant les bras dans tous les sens pour montrer qu'il est super puissant, John Rhys-Davies en gentil mage plein de sagesse qui troque son costume de nain pour celui d'un Gandalf tout de même moins mystique que son modèle, Matthew Lillard et son habituel cabotinage et en bonus nous avons Kristina Loken (la Terminatrice de T3) en cheffe d'une tribu d'amazones tarzanes. Tout cela est très très mal mis en scène et épouvantablement mal filmé (un peu comme si la caméra n'était jamais placée là où elle aurait dû), les scènes de bataille n'ont aucun souffle, aucune énergie, et par-dessus tout, les dialogues sont d'une platitude extrême puisqu'ils semblent ne jamais servir un récit dont on se cogne de toutes façons. Il y a bien quelques très courts instants à retenir lors des quelques combats au corps à corps (dirigés par Ching Siu-Tung !!), mais l'illusion ne prend pas puisqu'une fois monté les laborieux efforts s'effondrent tel un soufflet foireux, et ce jusqu'au final d'une absurdité renversante où le magicien maléfique capable de diriger des armées de milliers d'homme depuis la cave de son donjon ne trouve rien de mieux à faire que de balancer des bouquins à la tête de Farmer, le hargneux fermier devenu roi... On a envie de trouver ça au minimum marrant... mais au final, c'est juste désolant... Dès lors, ce n'est pas si surprenant de voir que le film s'est crouté à moins de 5mio de dollars de recette... C'est ce qu'on appelle un gros bide. Pas de bole, Boll... Kerozene

IN THE NAME OF THE KING: TWO WORLDS aka King Rising 2: les deux mondes aka AU Nom du Roi 2 - Uwe Boll avec Dolph Lundgren, Lochlyn Munro et Natassia Malthe, 2011, États Unis, 96m

Granger, un ex-soldat, se retrouve magiquement de retour aux temps médiévaux pour recevoir une quête qui le ferait sauver le monde sur le point d'être détruit par les forces obscures.

Honnêtement je suis un peu sur le cul. Je me suis dit que la carrière de Uwe Boll était sur la bonne voie après deux films quand même acceptables voir bien. Mais ce deuxième volet d'un navet déjà fort gratiné s'avère encore plus merdique que le premier volet. On dirait qu'on a le budget d'une seule scène de l'autre film tellement ça pue le cheap. Pauvre, pauvre Lundgren, qui a quand même joué dans son lot de films oubliables, mais se retrouve ici à ne pas faire grand chose finalement avec ce casting absolument merdique. Le pire c'est que Lundgren s'en tire bien dans toute cette merde! Il est le seul personnage intéressant, voir charismatique dans tout le lot. Avons-nous besoin de dire que l'histoire du mec qui remonte dans le temps pour arranger les choses, ça a été vu et revu. Visiblement fallait le dire au scénariste de cette chose qui n'offre rien de nouveau outre vouloir faire une copie décevante d'ARMY OF DARKNESS avec Lundgren. Rien ne se tient dans TWO WORLDS, c'est à la fois un mauvais film d'action et une piètre expérience niveau fantasy où la magie se limite à des effets qui font passer ceux de la série Xena pour des Blockbuster. L'histoire ne se tient pas et s'avère chiante à mort et on a droit de se faire niaiser jusqu'à la fin avec un combat final des plus merdiques dans un appartement entre le méchant et Dolph où on agrémente le tout de coups de casserole dans la gueule. Un triste navet, qui ne fera pas taire ceux qui veulent voir Boll sur un gibet. Abba

POSTAL - Uwe Böll avec Zack Ward, Dave Foley, Chris Coppola, Jackie Tohn, J.K. Simmons, Ralf Moëller, Verne Troyer, Chris Spencer, Larry Thomas, Michael Paré, Erick Avari, Lindsey Hollister, Brent Mendenhall, 2007, États Unis/Canada/Allemagne - 102m (114m version du réalisateur)

Le jeune Postal Dude mène une vie merdique et ennuyeuse dans la petite ville de Paradise en Arizona. Sans emploi, n'ayant pas droit à la sécurité sociale, en plus d'être constamment trompé par sa femme obèse, le Dude ne rêve que de ramasser le plus d'argent possible pour quitter la ville. Son oncle Dave, un ancien escroc reconverti en leader d'une secte religieuse, lui demande son aide pour un vol qu'il a élaboré, et dont les profits lui permettront de rembourser au fisc une imposante dette. Il s'agit de voler une cargaison de poupées allemandes de marque Krotchy destinées à un festival germanique, et de les revendre à vil prix sur le web étant donné leur rareté et leur popularité. Le problème est qu'Ossama Ben Laden et des terroristes d'Al-Quaïda ont également l'intention de s'emparer de ces poupées dans le but de s'en servir pour répandre la grippe aviaire sur le territoire américain. Le jour du vol, les choses se compliquent lorsque le bras droit de l'oncle Dave, Richie, veut profiter de l'occasion pour que la prophétie écrite dans la Bible de la secte, devant conduire le monde vers l'Apocalypse, se réalise. Comme presque toute la ville l'accuse de pratiquement tous les crimes que ces événements ont provoqués, Postal Dude prend les armes et déclare la guerre à ses ennemis, trouvant là l'opportunité d'enfin se libérer de ses frustrations quotidiennes.

Devant les très mauvaises critiques qui ont été adressées à l'égard de ses films, le réalisateur Uwe Böll a trouvé un jeu vidéo dont la trame de base lui offrait la possibilité de s'essayer à la comédie satirique pour la première fois, tout en réglant ses comptes avec ses détracteurs comme il avait tenté de le faire avec SEED. Avec ses situations outrancières et son humour vulgaire assumé, POSTAL cherche à marcher sur les plates-bandes des séries animées pour adultes comme SOUTH PARK ou ROBOT CHICKEN. Il manque toutefois aux auteurs le flair subversif et la méchanceté mordante soulignant les travers de la société américaine qui font le charme de ces séries, car les blagues du film sont parfois pénibles et surtout totalement gratuites. De surcroit, cet humour caricatural et grossier, en visant plusieurs cibles à la fois (la religion, la guerre au terrorisme, l'american way of life, la corruption et le pouvoir de l'argent) atteint rarement son but à force de tirer à tout-va. Si bien que le ton " politiquement incorrect " recherché demeure au ras des pâquerettes façon niveau premier degré, malgré son côté trash assumé qui ne manque pas de charme et qui n'est pas indigne des séries Z produites par la compagnie Troma. La volonté et le plaisir d'étaler ses frustrations à la manière d'un défouloir, par l'intermédiaire de son héros atypique, est évidente chez Böll. Mais le manque de soin apporté à ses cadrages, un cabotinage dans le jeu des interprètes mal exploité, et un montage unidimensionnel en atténuent la portée, en dépit d'un bon rythme, de quelques bonnes idées disséminées ici et là et de quelques gags déjantés qui font quand même mouche. Par conséquent, POSTAL est un film brouillon qui s'ingurgite tout d'une traite, comme un produit de consommation rapide pour se relaxer les neurones, qui nous amuse et distrait sur le coup, pour ensuite être jeté au recyclage tellement il s'oublie aussi vite, bien qu'il suscite une curiosité certaine. Mathieu Lemée

RAMPAGE - Uwe Boll avec Brendan Fletcher et Shaun Sipos, 2009, Canada/Allemagne, 85m

Bill a carrément une vie de merde. Ses parents veulent qu'il foute le camp de sa maison, son patron l'exploite, il ne peut que se payer de la merde à bouffer et pour finir, son meilleur ami le gonfle constamment avec ses grands idéaux en le rabaissant continuellement. Tout ça va changer, Bill se paye une armure, quelques flingues et a derrière la tête, un plan dangereusement malsain. Il décide de régler le problème à sa façon et dans l'action, pas dans les mots.

Se pourrait-il que Boll soit capable de faire deux films acceptables? Et bien RAMPAGE semble démontrer que le maître des adaptations merdiques de jeux vidéo, n'a pas que fait un coup de chance avec son TUNNEL RATS. Encore une fois, le propos reste intéressant et contrairement à ce qu'on pourrait penser, Boll ne fait jamais de son film un jeu vidéo. Boll filme de façon très réaliste, n'entre pas dans un gore fest et reste même plutôt sobre sur le graphique, ce qui aurait pu facilement devenir une issue simple. Non Boll s'intéresse à son personnage principal et nous fait bien ressentir sa situation. Ensuite je dois le dire, le scénario est bien ficelé, y'a des moments forts aux 15 minutes et la fin est habile. Par contre, si l'approche réaliste de Boll est louable, sa caméra est vraiment trop nerveuse. Je suis un fervent défenseur de la caméra à la première personne, mais ici, Boll va parfois trop loin... De plus, s'il est vrai que le scénario est vraiment bien, il reste un peu trop poussé par les cheveux avec une fin intéressante, mais complètement surréaliste. Que dire d'autres? Un autre film avec plusieurs éléments intéressants pour Boll qui apparemment, serait sur le point de nous pondre un autre DUNGEON SIEGE avec Dolph Lundgren. Comme quoi toute bonne chose a une fin. Abba

SEED - Uwe Böll avec Will Sanderson, Michael Paré, Ralf Moëller, Jodelle Ferland, Thea Gill, Andrew Jackson, Brad Turner, Phillip Mitchel, 2007, Canada/Allemagne/États Unis, 90m

Antisocial et défiguré à la suite d'un accident de bus quand il était enfant, Max Seed est devenu un redoutable tueur en série responsable de la mort de 666 personnes durant les années 70 dans la région environnant la petite ville de Sufferton. Son modus operandi est de faire emprisonner ses victimes dans un endroit inconnu et de les laisser mourir de faim, tout en prenant soin de filmer la longue décomposition des corps et d'envoyer les images aux autorités. La police finit par retrouver son repaire en 1979, et c'est le détective Matt Bishop qui parvint à l'arrêter au cours d'une opération ayant coûté la vie à 5 personnes. Seed est rapidement condamné à mort par la chaise électrique, mais il survit miraculeusement à deux tentatives d'électrocution. Or d'après la loi, s'il survit à 3 tentatives de 45 secondes sous 15 000 volts, il doit être libéré. Pour être certain que cela ne se produise pas, le superviseur de l'exécution force le médecin à prononcer le décès de Seed et de l'enterrer vivant, espérant ainsi le faire mourir d'asphyxie. Mais le tueur réussit à sortir de sa tombe, et il revient à la prison pour liquider sans pitié le directeur, le superviseur et le médecin. Ayant appris que Seed est toujours vivant, le détective Matt Bishop découvre avec horreur que ce dernier à l'intention de se venger de lui en s'en prenant à sa femme et à sa fille. Une course contre la montre s'engage alors pour le policier afin de sauver la vie de sa famille.

Le prolifique et pugnace Uwe Böll n'entend pas ralentir son travail malgré le fait de voir ses productions confinées au marché du DVD. Dans la lignée de POSTAL, fait la même année et sorti peu après, Böll cherche avec ce film à exprimer sa haine des critiques qui l'ont malmené (avec raison) depuis ses débuts. Pour ce faire, il opte pour le film d'horreur façon " slasher ", sans doute pour que le gore devienne l'expression de sa colère. Notons également que SEED n'est pas, pour une fois, adapté d'un jeu vidéo, ce qui s'avère, disons-le ironiquement, une originalité dans le cas de Böll. Relevant plus de la légende urbaine que du fait réel dont il prétend s'inspirer, le récit tente de se démarquer en misant d'entrée de jeu sur des effets-chocs d'une violence malsaine, tirés d'images parfois documentaires montrant la lente décomposition de cadavres et la torture d'animaux, où l'ire du metteur en scène s'affiche telle un exutoire contre la société américaine. Nous sommes donc loin d'un film d'horreur pour adolescents, d'autant plus que l'humour y est totalement absent, sauf que Böll ne poursuit pas vraiment sur la lancée de ce début prometteur. Car si on le compare à d'autres œuvres trempées du même sang, l'essai apparaît plutôt futile étant donné qu'une bonne partie des tueries qui suivent sont filmées hors-champ ou dans le noir. À l'exception d'un long plan-séquence juteux d'un meurtre à coups de marteau et d'un final délicieusement sombre, le caractère choquant annoncé n'est pas vraiment présent. La mise en scène tente bien d'imposer une ambiance glauque et putride tout en insistant sur la cruauté du tueur pour créer l'effroi, mais le tout sort d'un registre déjà maintes fois exploré auparavant. On peut excuser par contre le jeu mécanique des acteurs, le manque de chair de l'intrigue et la surenchère de l'ellipse dans la narration qui crée des longueurs; le film relevant plus du cauchemar que de la logique et de la continuité. C'est bien dommage, car le spectateur friand de bidoches était prêt à se laisser convaincre par ce SEED devant la sincérité évidente de l'effort mis dans ce projet insensé. Il n'en ressortira qu'à moitié satisfait, tandis que les détracteurs de notre Ed Wood teuton y trouveront d'autres raisons pour consolider leur argumentaire. Mathieu Lemée

TUNNEL RATS - Uwe Boll, Canada/Allemagne, 2008, 96m 

En pleine guerre du Vietnam, un groupe de soldats américains est entraîné pour éliminer la menace des Vietkong se tenant sous la terre. La stratégie de ces soldats est de traquer les Vietkong et de les affronter dans un combat 1 vs 1 dans des tunnels minuscules et claustrophobiques. Ces soldats se rendent bien compte par contre, que la mission tient beaucoup plus du suicide que d'autres choses.

Peut-être que quelque part dans un terrain agricole quelconque, une poule vient de naître avec des dents. OUI Uwe Boll a enfin offert quelque chose de potable, sans efficacité nanarde. Oui y'a pas mal d'erreurs historiques un peu bête sur les flingues, les tenues de combat qui sont beaucoup trop modernes etc... Je dois dire également que le commentaire le plaçant au niveau d'APOCALYPSE NOW et de PLATOON sur la pochette est assez honteux, Mais je me vois difficilement être salaud avec le film car putain, j'ai aimé ça. Boll ne vient pas livrer un chef-d'oeuvre mais on le sent impliqué, on sent son enthousiasme et je dirais même, un peu de maturité pour celui qui aimait tourner sans raison sa caméra en à 360 degré. Encore une fois, l'histoire est un peu bordélique, on reconnaît assez peu les personnages et on passe parfois du coq à l'âne mais ici, la stratégie de Boll est défendable. Dans TUNNEL RATS il n'y a aucun héros, que des pauvres bougres qui vont tous y goûter d'une façon ou d'une autre et ça se suit finalement de façon assez agréable. C'est sale, c'est sans issue, les morts sont tous horribles, du mec qui se fait pendre d'un arbre de 30 pieds à celui qui a une lance qui lui traverse la gorge. Ce qu'on pourra dire donc c'est que Boll voulait en mettre plein la gueule et qu'au lieu de se concentrer sur les problèmes de ses personnages, il a décidé de se concentrer uniquement sur les effets néfastes d'un putain de métier suicidaire tout en montrant les positions difficiles des deux camps. Le film à donc ces limites et il se retrouve à être un film de guerre acceptable mais enthousiaste, bien sombre et pessimiste qui gâche un peu le moral mais ne perd jamais son spectateur. Boll garde sa meilleure scène pour son dernier plan, une longue scène qui surprend par son efficacité et laisse un goût amer dans la bouche. Oui, Boll a réussi le temps de 2 minutes, à me toucher. Abba

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ALLEMAGNE

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