1917 - 2007

Sur une suggestion de Kerozene, la page de Freddie Francis, talentueux réalisateur et directeur photo !

mise à jour le 12 décembre 2006

CREEPING FLESH - Freddie Francis, 1973, Angleterre

Un film qui aurait pu être tourné dix ans plus tôt... Question de style, de grain, d'allure générale quoi.

Il réunit quand même les deux monstres sacrés anglais du genre que sont Peter Cushing et Christopher Lee, très en formes comme d'habitude et dans leurs emplois respectifs (le "bon" et le "mauvais").

Peter Cushing est un savant qui récupère une sorte de squelette ridicule de deux mètres de haut qui serait le chaînon manquant de l'espèce humaine. Par ailleurs, il a vraiment une vie pas jolie jolie le Peter, il tient recluse sa fille à la maison par pure possession, et sa femme vient de mourir à l'asile (chose qu'ignore la donzelle la croyant morte depuis des lustres).

Une grande partie du film (la moitié environ) s'attachera à examiner la psychologie des personnages avec force flashback pour peu à peu nous demander ce qu'on fait là... Ha oui, le squelette ridicule, sorte de fil rouge de l'histoire, c'est ça qui est intéressant! Et bien, quand on met de l'eau dessus, il revit, et finalement, c'est pas le chaînon manquant mais le diable!? Merde alors!

Vers la fin, traîtrise de Lee qui veut piquer la vedette à Cushing (dans l'histoire, pas entre acteurs hein!), et tout ça finira en suspend...

Mouais, pas mal mais y a pas de quoi s'exciter quand même... 

Du classique qui manque un peu son coup. Franfran

DRACULA HAS RISEN FROM THE GRAVE - Freddie Francis, 1968, Angletere

4e volet de la série Dracula produite par la Hammer Films (en comptant le 2e, sans Christopher Lee), ce DRACULA HAS RISEN FROM THE GRAVE est globalement plaisant.

Réalisé par le vétéran Freddie Francis, spécialisé dans le fantastique, il vaut certainement un Terence Fisher et, au niveau qualitatif, n'est pas meilleur ou pire que le précédent épisode (DRACULA, PRINCE OF DARKNESS).

On y retrouve un Christopher Lee toujours froid et impersonnel, dont les apparitions à l'écran sont d'ailleurs aussi rares que les répliques. Pour rendre le scénario plus intéressant, le scénariste Anthony Hinds a décidé de confronter la créature des ténèbres à un couple de jeunes gens : Paul et Zena. Paul est courageux, mais athée, ce qui déplaît à l'oncle de Zena. Ô Tragédie ! Mais le brave jeune homme, on s'en doute, aura l'occasion de prouver son courage en s'opposant au Prince des Ténèbres et, ainsi, de mériter l'estime de la famille rivale. L'équilibre est donc sauf, et les bourgeois peuvent respirer. On suppose qu'un mariage suivra...

Comme quoi ROMEO ET JULIETTE n'a pas fini d'engendrer des rejetons, même s'ils s'opposent à Dracula. On pourrait parler de postmodernisme avant la lettre, mais, en fait, ces liens sont involontaires.

Pour le reste, on est en territoire connu : les villageois ont peur de Dracula ; on retrouve l'inévitable scène de taverne dans laquelle un inconnu débarque et demande les indications pour se rendre au Château. Consternation et silence des buveurs présents l'accueillent (on appelle cette figure de style une " personnification ") !

Les serveuses ont d'accorts décolletés (Cette phrase vaguement inspirée du style "Orloff Manera" sert néanmoins à préciser que la timide Hammer de 1968 tentait de suivre le courant d'érotisme déferlant à cette époque), on se perd dans l'histoire d'amour des deux héros qui finirait par prendre toute la place sans la vigilance vampirique de Lee. Les gros plans sur ses yeux Lee tentent d'ailleurs de le rendre effrayant pendant que résonne la bande sonore pompeuse de James Bernard.

On peut préférer à ces Hammer Films les vieux films gothiques et hargneux de la UNIVERSAL pour leur atmosphère expressionniste, baignée de brumes et d'ombres. En plus, ils ont globalement mieux vieilli que les Hammer, trop engoncés dans leurs conventions. DRACULA HAS RISEN FROM THE GRAVE demeure néanmoins un film plaisant, si on sait le prendre pour le " film de série " qu'il est. Howard Vernon

The EVIL OF FRANKENSTEIN aka L'Empreinte de Frankenstein - Freddie Francis, 1964

La catastrophe. L'horreur. Le nadir. Après le quasi chef  d'oeuvre qu'était le précédent, la chute est rude. Celui-là est un nanar, un vrai. Le fait que, pour la première fois, le maquillage du monstre (Kiwi Kingston) rappelle celui de Karloff ne suffit pas à masquer les invraisemblances du scénario. Cushing, vaguement sympathique dans cet épisode, fait son boulot avec conscience mais il ne parvient pas à éviter le naufrage. On s'ennuie, sauf quand on rigole, et la scène finale, où le monstre se saoule la gueule avant de faire sauter le château (avec quoi ???) serait digne de Mel Brooks si l'humour en était volontaire. Telle quelle, elle rappellerait plutôt les pires moments d'Al Adamson. Allez, soyons juste, il y a une idée vaguement intéressante : ayant engagé un hypnotiseur pour assener au monstre un choc mental intense afin de l'animer (!), le baron perd le contrôle de sa création au profit dudit hypnotiseur, ce qui donne lieu à quelques rebondissements sauvant un peu le spectateur de la somnolence. Cela dit, ce film est sans aucun doute le plus mauvais de la série, et même une des plus mauvaises productions Hammer, point final. Quant à la Hammer girl de service, elle a encore moins à faire que dans le précédent, si bien que son nom ne figure même pas dans mon guide, et j'ai la flemme de le rechercher au générique. Michel Pagel

The NIGHT OF THE GHOUL aka The Ghoul - Freddie Francis, 1975, Angleterre

Lors d'une fête, quatres amis décident de faire une course de voitures. Chacun monte deux par deux dans une bagnole et partent pour Londres. La partie de plaisir tourne au vinaigre lorsque deux d'entre eux se perdrent en chemin et aboutir dans un coin perdu avec, en prime, une panne d'essence. La jolie demoiselle du couple va donc partir à la recherche de carburant pour découvrir une maison habitée par un homme bizarre ayant perdu sa femme et son fils ( Peter Cushing ), une prêtresse vaudou ainsi qu'une créature habitant une chambre secrète.

Film d'horreur anglais très traditionnel qui comporte tout les bons et les mauvais ingrédients du genre. Pour le bon, on note une ambiance maîtrisée, un climat de mystère, des performances de qualité et, ce qui est plus rare, un peu de gore. Pour le mauvais, le scénario pas très original et très prévisible et, surtout, des longueurs qui font perdre l'intérêt du spectateur. Mais bref, on s'amuse quand même devant cette petite histoire de monstre sympathique qui se regarde comme on lit une bonne nouvelle. Pour un film en couleur, on a vu pire. Oncle Freak

The SKULL - Freddie Francis avec Peter Cushing, Christopher Lee, Patrick Wymark, 1965

Avant le navet DRACULA HAS RISEN FROM THE GRAVE, Mr. Francis ne nous offre pas un simple navet, mais un navet indigeste. Une pure merde!

Peter Cushing, un collectionneur fasciné par les sciences occultes, achète le crâne de nul autre que..... le Marquis de Sade!!! Réputé comme étant un sadique, un pervers, un sataniste, bref, le Diable en personne selon Patrick Wymark qui s'amuse à faire peur à cushing. Et non seulement c'est le crâne du "démon" mais il est hanté!!!!!  C'est alors que l'on assiste aux hallucinations de M. Cushing, à des manifestations d'outre-tombe, à des meurtres inexpliqués, et... et... et... et à un crâne qui vole. Non mais...  pour qui ils nous prennent.

Mesdames et messieurs nous ne sommes plus en 1958, alors les crânes volant ça ne fait plus peur depuis longtemps et ça manque totalement de crédibilité. Efficace dans SCREAMING SKULL mais malheureusement pas ici. Christopher Lee est complètement amorphe (comme d'habitude) et Peter Cushing s'en tire du mieux qu'il peut. Que dire de plus? C'est mauvais, mal écrit et mal réalisé.

Après un début prometteur dans un cimetière brumeux, le film s'enlise avec détresse dans les bas-fonds de la nullité avec Freddie Francis à son cou, incapable de se sauver lui-même. Décidément, les films de la HAMMER ne sont pas pour moi.

À fuir!!!! Mathieu Prudent

Au XIXe siècle, un phrénologiste a dérobé le crâne du Marquis de Sade pour savoir s'il était possédé par le Mal. Il meurt ainsi que sa fiancée. De retour à notre époque, un petit trafiquant essaie de vendre le fameux crâne à un démonologiste. Celui-ci est tenté, mais un ami collectionneur lui enjoint de ne pas l'acheter. De plus en plus intrigué, le démonologiste se décide finalement à l'acheter. La possession du crâne du Marquis de Sade aura cependant pour lui des conséquences maléfiques.

Délaissant la compagnie Hammer, le tandem Cushing-Lee s'est joint à sa rivale, Amicus, pour ce nouveau film d'horreur. Le réalisateur, Freddie Francis a su créer une atmosphère glauque dès les premières images; brouillards, nuits londoniennes, décors gothiques, parfois surréalistes donnent le ton à une ambiance continuelle de cauchemar. Il faut dire que déjà le nom du Marquis de Sade éveille à l'avance chez le spectateur une curiosité et un malaise que le film entretient tout le long de la projection. Sans effets appuyés, le cadrage prend des angles insolites et entretient une certaine abstraction grâce à un jeu d'éclairage et de couleurs bien choisis. Cushing et Lee sont égaux à eux-mêmes dans des rôles plus différents qu'à l'accoutumé et le reste de la distribution, composée d'habituels seconds couteaux britanniques, est solide. Mathieu Lemée

TALES FROM THE CRYPT - Freddie Francis, 1972, Angleterre

Sûrement l'un des films d'horreur a contes les plus connus, mettant en vedette Joan Collin, Patrick Magee et Peter Cushing. La première histoire est celle d'une femme qui, la veille de Noël, décide d'en finir avec son mari pour toucher son héritage avant le temps. La seconde, la plus plate, est celle d'un homme qui, après avoir commis l'acte d’adultère, part avec son amante, fait un accident, revient à la maison pour s’apercevoir qu'il est mort depuis au moins un an. La troisième, un homme déteste un voisin qui est supposément répugnant et stupide, et sous la pression du voisinage décide d'en finir en se suicidant, pour revenir un an plus tard a la vie pour se venger de l'homme qui le haïssait de son vivant. La quatrième est basée sur l’histoire de la patte de lapin et est une des meilleures : une femme, après avoir perdu son mari, décide de faire trois voeux qui la rendront bien malheureuse. Et pour finir, la dernière et la meilleure, un nouvel administrateur d'un hospice pour aveugle décide d’instaurer de nouveaux règlements extrêmement sévères, mais connaîtra une fin tragique. Un petit film qui s’écoute très bien, mais pas meilleur que Vault of horror. Rana

THEY CAME FROM BEYOND SPACE - Freddie Francis, 1967, 85m, Angleterre

Des météorites tombent dans la campagne anglaise, mais ils sont tombés en parfaite formation, d'où l'envoi d'une équipe de scientifiques. Les météorites renferment l'essence mentale d'extraterrestres qui s'emparent de l'esprit et des corps des scientifiques et de toute la population locale. Le spécialiste de la chose, qui n'a pu se joindre à l'équipe puisque qu'il se remet d'un accident et a encore une plaque de métal sur le crâne, décide d'enquêter et découvrira la supercherie. Évidemment que sa plaque l'empêche de tomber sous le contrôle des vilains, qui construisent une fusée pour aller et revenir de la lune !

Saperlipopette ! Cette production Amicus écrite par Milton Subotsky démarre de manière classique, on croirait revoir un remake de Quatermass 2, avec un scientifique cependant très athlétique. Tout roule jusqu'à ce que l'on arrive dans la base extraterrestre et que l'on manque de budget. La fin est, pour la même raison, précipitée et de surcroît très nunuche ! Mario Giguère

Le TRAIN DES ÉPOUVANTES aka Dr TERROR’S HOUSE OF HORRORS - Freddie Francis, 1965, Angleterre

Dans un train, cinq passagers se font prédire l'avenir pas leur sixième et mystérieux compagnon de voyage... se succèdent alors à l'écran cinq histoires, traitant de sujets aussi divers que le loup-garou, les plantes tueuses, les vampires, le vaudou et une main vengeresse...

Réalisé par Freddie Francis, ce DR TERROR'S HOUSE OF HORRORS comporte une distribution de qualité : Peter Cushing, Christopher Lee, Michael Gough, Donald Sutherland. Malheureusement, les différentes histoires, basées sur des thèmes classiques, ne sont pas du même niveau. Très peu de surprises, pas vraiment de rythme, ce n'est pas un très grand crû du film à sketches. Même les fins des différentes histoires, élément-clé pour ce genre de films, ne sont pas formidables et le plus souvent prévisibles.

Un film dans la (petite) moyenne, sans plus. Abronsius

  The VAMPIRE HAPPENING aka Gebissen wird nur nachts - Freddie Francis avec Pia Degermark, Thomas Hunter, Ferdy Mayne, 1971, Allemagne

Betty Williams, vedette hollywoodienne en vue, arrive en Transylvanie prendre possession de son héritage, un magnifique château. Malgré les avertissements du majordome, elle ouvre la tombe de son ancêtre, Claramonde, jumelle identique hormis la couleur des cheveux. Comme de raison, la comtesse vampire ressuscite. Betty et Claramonde veulent rapidement séduire les moines qui résident en face et, coïncidence, toutes deux aiment le faire avec une perruque ! Facile d'imaginer les quiproquos qui s'accumulent jusqu'à un "happening", pour ne pas dire un bal des vampires, ou la confusion et les dangers s'accumulent, en présence de Dracula !

Il est très vite évident que les producteurs ont voulu profiter de l'engouement pour le film de Polanski, son Bal des Vampires, accumulant les références, de la présence du bébé de Rosemary, à l'acteur Ferdy Mayne, ici en comte Dracula. On a donc une petite comédie sexy faisant la belle part au physique de son actrice principale, réalisé par un Freddie Francis qui ne se fait pas vraiment remarquer. Rien de bien original, mais pas désagréable au demeurant. Une comédie d'horreur coquine à l'ombre d'un film bien plus connu.

J'ai regardé la version dvd de la compagnie Alpha, dont la source vhs est parfois évidente, mais tout de même un transfert adéquat. Mario Giguère

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Web www.clubdesmonstres.com

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