Les années 30 marquent le triomphe de la Universal et du classique de la science fiction - Frankenstein, de l'autre côté, les Space Opera, influencés par les bandes dessinées Buck Rogers et Flash Gordon, livrés en serial et en compilation.. 

BRIDE OF FRANKENSTEIN - James Whale avec Boris Karloff, Colin Clive, Valerie Hobson, Ernest Thesiger, Elsa Manchester, 1935, États Unis, 75m, Noir et blanc

L'immense succès populaire de FRANKENSTEIN appelait à une suite, mais ce n'est que quatre ans plus tard que James Whale livre la marchandise et quel film ! Voici donc un des plus beaux exemples de suite qui surpasse l'original, une rareté. Avec une approche très originale. On débute donc avec un prologue ou l'on rencontre Mary Shelley, la jeune femme qui a écrit le récit adapté auparavant. Lord Byron étant tout surprit d'avoir lu un récit si macabre de la plume de cette jeune femme raffinée, elle lui annonce qu'elle en connait la suite et notre récit de débuter, juste au moment ou on avait laissé nos personnages.

La créature de Frankenstein a survécu au moulin en feu en tombant dans son sous-sol emplit d'eau. Le triste père de la jeune Maria décédée durant la journée va tomber dans les décombres et sera le premier à subir la vengeance du monstre. Une vielle mémère, servante de la maison Frankenstein et que l'on reverra tout le long, est la seule à savoir que l'homme rapiécé n'est pas mort, mais on ne l'écoute pas. Henry Frankenstein a lui aussi survécu et il est approché par le docteur Pretorius qui lui offre de reprendre ses expériences. Henry est horrifié par cette perspective et malgré les expériences de Pretorius qu'il visite, des humains miniatures créés de toutes pièces, il refuse. Le monstre va connaître quelques moments de plénitude lorsqu'il rencontre un vieil ermite aveugle. Devenant son ami, il écoule quelques jours paisibles, apprenant à parler, jusqu'à ce que des chasseurs égarés sèment la pagaille en l'apercevant. Par un concours de circonstance inouï, la créature abouti dans la maison de Pretorius, qui l'amadoue. Le docteur un peu fou va redemander à Henry de l'aider à construire une fiancée au monstre s'il veut revoir la sienne, enlevée par le monstre !

Plus original, plus fou, mélangeant délicieusement l'horreur, le drame et la comédie, James Whale, carte blanche aidant, tourne un des chefs d'oeuvre fantastiques de son époque. L'humour étonne un brin et provient surtout de cette vielle servante bavarde. La séquence de l'ermite qui joue du violon est touchante et juste pas trop longue, en fait le dosage des genres et le rythme du scénario est d'une justesse remarquable. La musique est ici présente tout le long du film et si l'expressionisme est moins évident, dans un final exaltant, la caméra s'en donnera à coeur joie dans un labo encore plus fantastique. Je me rappelle bien avoir été déçu lors de ma première vision de l'oeuvre, la fiancée n'étant visible que durant les dernières minutes du film, mais avec le recul, la scène n'en est que plus frappante. La géniale créature féminine, jouée également par Elsa Lanchester, et donc jouée "par Mary Shelley", est d'une étrangeté exotique. Bougeant la tête par mouvements saccadés tel un oiseau, elle lancera un cri des plus étranges.

Je n'en dirai pas plus sur cet incontournable du cinéma, ou Karloff est brillant dans son rôle. À voir ou à redécouvrir ! Mario Giguère

BUCK ROGERS aka PLANET OUTLAWS - Ford Beebe/Saul A. Goodkind, 1953, États Unis 

On est en présence du remontage d'un serial en 12 épisodes: Buck Rogers, datant de 1939. Buck Rogers (Buster Crabbe) et son jeune compagnon sont congelés pendant 500 ans, se réveillant dans une terre sous l'emprise d'un dictateur. Ni une ni deux, Buck prend en main la révolution, en partant demander de l'aide aux hommes de Saturne ! La diplomatie étant compliquée, Buck s'échappe pour retourner sur la terre ou il vivra bien des péripéties.

Comme on s'en doute, le rythme est très rapide, surtout au début, mais finalement l'intrigue est tellement simple qu'on s'endort presque. Il faut dire que tout l'aspect visuel est moins intéressant qu'un Flash Gordon, des vaisseaux tout en angles à l'absence de créatures ou monstres. Le vilain ne peut non plus se mesurer au perfide Ming, il a plutôt l'air d'un mafioso chanceux d'avoir à sa disposition des "casques" qui rendent dociles ses adversaires. À voir à vos risques et périls ! Mario Giguère

FRANKENSTEIN - James Whale avec Colin Clive, Boris Karloff, Dwight Frye, Mae Clark, 1931, États Unis, 71m, noir et blanc

Le Dr Henry Frankenstein pille des cadavres pur construire sa créature à laquelle il prétend donner vie. Manque plus qu'un cerveau, que son assistant Fritz lui apporte. Au moment ou l'orage nécessaire à l'opération tonne, sa fiancée, un ami et l'ancien professeur d'Henry frappent à la porte. Bien malgré lui, il les laissera assister à son triomphe. Le monstre prend vie. Torturé par Fritz et héritier d'un cerveau mal formé, Henry le laisse aux bons soins du professeur Waldman, qui ne pourra le contenir. Le jour où Henry doit se marier, la bête tue par inadvertance une fillette. Les villageois en colère, aidés par Frankenstein, vont partir à sa poursuite.

Le classique du film de monstre, qui fit beaucoup jaser à sa sortie et remplit les coffres à sec de la Universal ! Toujours aussi efficace pour ceux qui apprécient les films de l'époque. Une introduction d'Edward Von Sloan, destinée à calmer à l'avance les religieux de l'époque qui pouvaient être choqués par le savant qui se prend pour dieu, étonne un peu. Tout comme la musique, années 30 oblige, qui n'est présente que dans les génériques de début et de fin. Majoritairement tourné en studio, Whale n'hésite pas à évoquer le cinéma expressionniste allemand par des cadrages à angle et surtout des décors et des éclairages qui renforcent le sentiment de détresse psychologique du créateur et de sa créature. Les machines électriques du laboratoire sont entres autres devenues des icones incontournables.

Boris Karloff, acteur de soutien qui se serait cru en fin de carrière, compose le personnage qui le marquera à jamais. Il souffrira beaucoup pour livrer la marchandise. Le maquilleur Jack Pierce travaille à l'ancienne, montant tranquillement le visage du monstre en sculptant son matériel chaque jour sur l'acteur. Les poids utilisés pour alourdir et rendre plus imposant l'acteur lui causèrent des maux de dos pour le restant de ses jours. Mais Karloff offre une créature naïve et pour laquelle on éprouve de la compassion, tel un enfant martyrisé. Les acteurs secondaires sont très typés, on retiendra le père d'Henry, le baron Frankenstein, vieux bougon qui sait apprécier le vin que son grand-père n'a pu boire. L'immense succès du film assura une progéniture prolifique à ce qu' 'il est de mise d'appeler un classique parmi les grands du genre.

La LEGACY CILLECTION offre certes à bon prix des coffrets avec plusieurs films, ici cinq Frankenstein de la Universal, mais oublie, espace oblige, bien des suppléments qui se retrouvaient sur les dvd sortis individuellement. Mario Giguère

GHOST PATROL - Sam Newfield avec Tim McCoy, Claudia Dell, 1936, États Unis, 60m

Une bande de malfrats fait tomber des cargos postaux aériens avec l'aide d’une machine diabolique, récupérant les argents et bons du trésor, se moquant des morts collatéraux. Les G men sont sur l’affaire avec en selle Tim Caverly (Tim McCoy), grand gaillard et son complice Henry. Ils vont ainsi s’infiltrer dans le gang, et par l’occasion rencontrer la fille (Claudia Dell) d’un inventeur qui a disparut. Comme de raison les brigands ont kidnappé l’inventeur, le professeur Brent et son appareil qui arrête à distance les moteurs. Opérant dans un village fantôme, fringués comme des cowboys, ils ne feront pas le poids devant notre duo déterminé.

Une petite série B de routine pour le réalisateur de studio avec en vedette un grand bonhomme aux allures de John Wayne, très connu pour ses westerns. On apprécie beaucoup plus la charmante fille du professeur, belle et candide, trop peu présente malheureusement. Rien de bien original, cette idée de rayon au radium qui arrête les véhicules est un standard des serials déjà vus. Pas de cascades spectaculaires non plus, bref de la routine banale emballée correctement sans plus. Anecdote intéressante, la jolie Claudia Dell a été le modèle pour le logo original de la Columbia. Mario Giguère

The INVISIBLE MAN - James Whale avec Claude Rains, Gloria Stuart et William Harrigan, 1933, États Unis, 71m 

Un scientifique trouve la formule pour se rendre lui-même invisible. Par contre, la formule le rend peu à peu complètement fou, devenant une menace publique et un meurtrier potentiel.

L'époque des films d'horreur de la Universal était réellement exceptionnel, pour la nouveauté et la qualité des métrages. De tous ces films cultes, INVISIBLE MAN fait parti des plus obscurs. Ce qui est bien dommage, car le film de James Whale, aussi responsable du fameux FRANKENSTEIN, vient ici signer un film absolument superbe. L'expérience est complète, c'est assez effrayant, bien creepy, mais aussi très drôle et assez touchant. Faut d'ailleurs le voir ce Claude Rains, absolument magnifique et dément, dans son costume de bandages assez inquiétants, il fait presque le film à lui seul. Sa voix est complètement travaillé pour avoir l'air animal. Whale réalise un film sublime, mélangeant avec brio horreur et humour, mettant son film très dynamique. Les effets spéciaux, pour 1933, sont absolument fabuleux et merveilleusement exploités. Que ce soit du moment, bien stressant où pour la première fois, l'homme invisible se dévoile jusqu'à son assaut sur un pauvre bougre en voiture jusqu'à sa danse en pantalon, c'est un nouveau film fétiche. Un grand film. Abba

the INVISIBLE RAY - Lambert Hillyer, 1936, États Unis, 80m

Le docteur Rukh ( ne pas mélanger avec la petite sexologue ) a réussi à retrouver une météorite tombée il y a 225 millions d'années. Il en sera contaminé, mais possédera le Radium X qui peut détruire ou guérir. Sa jeune épouse et ses collègues ( dont Bela Lugosi ) le laisseront tomber, mais la vengeance du savant, qui brille maintenant dans le noir, sera terrible.

Les premières vingt minutes sont magnifiques, Karloff et Lugosi sont en forme, les décors sont majestueux, le concept scientifique intriguant. Malheureusement, le tout se transforme en histoire de jalousie et de vengeance très ordinaire, sans rythme précis. La fin est mièvre. Dommage. Mario Giguère

SON OF FRANKENSTEIN - Rowland V Lee avec Basil Rathbone, Boris Karloff, Bela Lugosi, Lionel Atwill, 1939, États Unis, 99m

Des années se sont passées et le fils d'Henry: Wolf Von Frankenstein (Basil Rathbone) hérite du château familial. Avec sa femme et son jeune fils, il arrive au village et se rend compte rapidement qu'il n'est pas vraiment le bienvenue. Comme de raison, il lit les notes que lui a laissées son père et est fasciné par ses expériences. Dans les ruines du labo vit un homme "mort" Ygor (Bela Lugosi) déclaré décédé après pendaison. Il a survécu et présentera à Wolf Frankenstein la créature qui vit dans un étrange coma. Rapiéçant le labo et faisant venir de nouveaux instruments, il ressuscite le monstre, qui a perdu la parole et qui semble bien inoffensif. Erreur. Ygor contrôle le colosse et s'en sert pour assouvir sa vengeance contre les derniers membres du jury qui l'ont condamné jadis. Pire, le jeune garçon des Frankenstein raconte à son père qu'un géant vient le visiter parfois, cela devant Krogh, chef de la police locale, qui soupçonne avec raison que tout ne tourne pas rond chez les Frankenstein

L'imagination folle de BRIDE OF FRANKENSTEIN fait place à un scénario beaucoup plus sage et trop prévisible. Quelques longueurs dans un métrage plus long et un Basil Rathbone qui surjoue n'aident pas non plus. Un Dwight Frye discret y a un petit rôle secondaire. Il faut se tourner vers Lionel Atwill dans le rôle de l'inspecteur ayant perdu un bras arraché par le monstre pour avoir un peu d'originalité, personnage dont Mel Brooks se délectera dans FRANKENSTEIN JUNIOR. Plus triste est le sort réservé à Karloff qui devient un monstre banal, muet, une bête à tuer qui fait bien penser au gorille de MURDERS IN THE RUE MORGUE. Ce qui nous amène à Bela Lugosi, qui avait refusé à l'époque le rôle du monstre, qui vole ici la vedette.

La mise en scène est moins inventive que celle de James Whale et les décors, flirtant encore avec l'impressionisme, n'ont pas toujours l'impact de jadis, spécialement le laboratoire, bien fournit, mais qui semble situé dans un appartement aux murs vides. Rowland V. Lee, qui tourna beaucoup d'adaptations d'Alexandre Dumas, réalisa la même année TOWER OF LONDON avec Boris Karloff et Basil Rathbone. Ce FILS DE FRANKENSTEIN n'a décidément pas l'impact des deux précédents films, on s'en doutait, mais mérite le détour. Mario Giguère

THINGS TO COME aka LA VIE FUTURE aka LES MONDES FUTURS - William Cameron Menzies, 1936, Angleterre  

Allez savoir pourquoi, H.G. Wells détestait profondément le "Metropolis" de Fritz Lang. C'est, paraît-il, ce qu'il a fait savoir à tous ceux qui ont participé à la création de l'adaptation cinématographique de son roman "The Shape of Things to Come" dont il a lui-même écrit le scénario, tout en précisant qu'il voulait justement faire l'inverse de ce que Lang avait créé. Le récit du film débute en 1936 et témoigne de la perspicacité du romancier puisqu'il dépeint ici les débuts de la deuxième guerre mondiale, une guerre qui s'étalera sur plusieurs décennies, réduisant le monde à un tas de gravas au milieu duquel les survivants tentent de survivre malgré la précarité et les épidémies - dont une particulièrement effrayante qui fait perdre la raison aux gens, les transformant en espèce de zombies qui sont exécutés sans sommation par les autorités. L'humanité semble avoir régressé, les gens sont désillusionnés, les médecins n'ont plus de médicaments, les savants n'ont plus de laboratoires et le chef du peuple, appelé "Boss", semble ne plus avoir de cerveau. C'est alors que débarque à bord d'un petit avion profilé un étrange monsieur vêtu d'une combinaison en skaï et portant un casque en forme d'ampoule sur la tête. Arrivant tout bêtement du pays voisin (!), il explique que lui et les siens sont en train de bâtir un monde idéal, sans guerre ni haine, porté par les bienfaits de la technologie et du progrès. Après que ses amis aient inondé la région du "gaz de paix" (et non "gaz de pet"), le Boss meurt mais les citoyens sont vivants et heureux. Se bâtit alors une immense cité où modernisme et confort pour tous sont de mise, et les années passent... seulement voila, en 2036, à une époque où les fenêtres ne sont plus que de mauvais souvenirs (vive le béton), où on ne met plus le nez dehors car on bénéficie de la lumière solaire intérieure (du coup, pourquoi prendre l'air ?), et où tout le monde a adopté une mode vestimentaire inspirée de la haute couture de la Rome Antique, le plus prestigieux scientifique de l'humanité s'apprête à envoyer les pionniers de l'espace sur la Lune à l'aide d'un super canon (Wells était-il vraiment aussi naïf?), et là, le peuple décide d'en avoir marre de ne dédier sa vie qu'au progrès et à l'avancée technologique, et il tient à le faire savoir ! Il veut aussi prendre du bon temps et profiter de la vie (et peut être aussi en a-t-il marre de se sentir ridicule dans ces jupettes de centurion romain, mais ça on ne nous le dit pas). Alors commence un conflit que l'on imagine volontiers évoluer vers une nouvelle guerre mondiale, mais le générique de fin saura mettre un terme à tout cela juste à temps.

Grosse production pour l'époque, avec des décors ahurissants (le cité du futur est énorme et fait donc écho à celle de "Metropolis"), un script à message fort, des figurants par milliers et une ambition un petit peu trop envahissante, le tout porté par une partition bien balourde, cette "vie future" s'avère finalement peu digeste dans ses manières pas très subtiles du fait de la mise en scène statique mais matraquante de Menzies (sans doute poussé par le producteur Alexander Korda et Wells lui-même). Ce décorateur reconnu (notamment sur "Le voleur de Bagdad" version 1924 ou "Le masque de fer") n'était peut-être pas l'homme de la situation pour un projet de cette envergure. Adoptant un style "cinéma d'actualité" sans doute novateur à l'époque mais trop assommant, on a parfois l'impression de se faire un peu labourer le cerveau sans ménagement par une bande de propagande politique grossière. Si le résultat est visuellement fort, son association avec le discours du film en font quelque chose de pas toujours appréciable. Menzies saura heureusement trouver le ton juste seize ans plus tard avec son inoubliable et nettement moins sérieux "Invaders from Mars". Kerozene

THINGS TO COME s'échelonne sur 100 ans se passant tous dans la ville d'Everytown en Angleterre. De 1940 à 1966, c'est la guerre et la désolation, les gens craignent les répercussions pour mener à une épidémie épouvantable éradiquant la majorité de la population. Durant cette époque, c'est la survie du plus fort et les contaminés se font sauvagement abattre par les survivants. La science permet de trouver un vaccin et un homme étrange, dans un avion futuriste, vient faire changer les choses et annonce qu'il vient d'un endroit où la science gère un monde bien meilleur. En 2036, le monde a bien changé et la science règne suprême sur le monde. Un agitateur par contre, vient faire créer une révolte qui pourrait remettre en question beaucoup d'avancées scientifiques.

Bon alors, résumé très vague et très confus, d'un film difficile à bien résumer. Adaptation donc, de H.G. Wells et le moins qu'on puisse dire, c'est que le résultat est assez impressionnant pour 1936. William Cameron Menzies est un directeur artistique de métier et on s'en rend compte rapidement, quand on voit la ribambelle de décors, maquettes et autres petites techniques de mise en scène pour ajouter de la grandeur à la chose. C'est très beau à voir et l'approche philosophique de la chose est très intéressante. Par contre, l'idéologie derrière ce film, qui amène la science au plus haut point des préoccupations, est un peu discutable et j'ai été un peu dérangé. Wells pensait que la science permettrait d'arrêter toutes les guerres, c'est ce que ce film nous dit aussi. On sait par contre, que l'histoire et l'humanité ont permis d'avoir fait de ce joli petit film pacifiste, un pamphlet d'idéalisme un peu trop sucré et maladroit où l'homme semble vivre pour la technologie avant lui-même. Il faut noter la façon dont on trace le portrait de la population durant la partie pacifique, où dans cet univers où un groupe de scientifiques règnent en maître sur tout le monde, on montre les gens comme des animaux ignorants, débiles et incapables. Une sur-idéalisation technologique dépourvue donc d'humanité où le message se perd dans des méandres sociaux douteux. Abba

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